J'ai écouté plusieurs fois ce nouveau single. Au fond, quelque chose me sidère. Il n'y a pas d'unité dans ce morceau. Je veux dire que les
Six membres du groupes ne semblent pas jouer le même truc. Si la basse de Steve Harris est surprenante de précision et d'énergie ravageuse, les guitares nous servent un riff d'entrée correct mais nous balançent des solos à la petite semaine, les caisses du sieur Nicko sont pratiquement anecdotiques et le chant de Bruce tout bonnement catastrophique.
Il y a longtemps que je savais que Steve n'avait plus en main les destinées du groupe et c'est bien dommage. Car, en entendant sa prestation sur ce nouveau morceau, force est de constater qu'il n'y a plus que lui dans le tas qui tire juste .
Pauvre Steve. Ça me fait de la peine de voir son groupe sombrer ainsi dans le ridicule. Car c'est bien ce qui est en train de se passer ( cet affreux artwork !!! Là, je crois que Smallwood, le manager, est bon pour l'hospice ).
Musicalement, ce El Dorado me semble trop influencé par l'univers de Dickinson version solo et ses fameux refrains "happy". Or, je crois, et je n'ai pas peur de l'affirmer, ce dernier n'a JAMAIS eu la puissance de composition de Steve Harris pour créer des morceaux profonds avec cette touche ténèbreuse si particulière. D'ailleurs, j'affirme que sur El Dorado, en ce qui concerne le chant, le Dick a vraiment pris un vilain coup de mou.
J'attends le reste de pied ferme.
"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue".
Albert Einstein