Nuclear - Formula for anarchy (2015)



Purée il envoi du lourd le nouveau Slayer !
Un retour aux sources du thrash furieux et démentiel des débuts ... ah pardonnez moi, Simone me signale dans l'oreillette qu'il ne s'agit pas du dernier Slayer mais bien de la dernière offrande des chiliens de Nuclear.

Trêve de bêtises, ce petit dernier de Nuclear fait du Slayer de la grande époque là où le géant américain ne fait plus vraiment peur à personne et c'est tant mieux parce que, si d'originalité il n'est absolument pas question ici, niveau efficacité ça se pose là !
Ça explose dans tous les sens : riffs de plombs, rythmiques de TGV, hurlements "Arayesque" et soli de démon.

---

Pour nous t'étais mort !
Et Jeannie Longo c'est pas une femme ?

Le précédent était déjà terriblement influencé et néanmoins terrible, à écouter donc.
 

 
Sextrash "Funeral Serenade"

---

 
Flageladör "A Noite do Ceifador" (2006)
 
Thrash aussi speed que raw qui nous vient du Brésil, rien de neuf sous le soleil, mais que la scène sudam est  bonne !!!
 

---

Slayer - Divine Intervention

15 ans qu'il avait pas tourné chez moi celui-ci. Acheté pourtant à sa sortie, un de mes premiers skeuds de metal, et mon premier Slayer en dur à l'époque, ça s'oublie pas. Très impressionné alors par la cover intérieure, sous le CD. Je pensais d'ailleurs que c'était un membre du groupe qui s'était fait ça. Ce n'est que plus tard que j'ai appris que c'était un fan. Je constate que j'ai perdu le fourreau noir.

Bref, toujours aussi bon, je pige pas trop les avis sévères que je vois de temps en temps, car c'est largos mieux que beaucoup de Slayer récents. Killing Fields et Dittohead valent leur pesant de cacahuètes, et j'adore l'éponyme. Grosse ambiance de meurtres sur cette galette. Réécouté avec grand plaisir hier soir, et ce matin dans mon baladeur CD. Baladeur que je cache un peu, sinon les gens me regardent bizarre dans le métro.

---

Ah le fameux bras avec le logo du groupe tailladé puis flambé, on voit l'action au début du live intrusion.


Un balladeur cd? Qu'est ce donc que cette chose? Une relique d'un autre age?

Sinon moi je compte me faire le No Epitaphs de Ramming Speed, je connaissait pas, je l'ai trouvé à la convention du disque de Champerret ou je suis allé avec mon vieux dimanche dernier. Parait que ça défouraille bien.

Mon premier baladeur cd était tout en ferraille...on y mettait 4 piles...qui étaient vides au bout d'un album et demie...du coup il était constamment branché sur secteur...ce qui n'était pas vraiment l'idéal pour profiter du côté nomade du truc...

J'ai retrouvé une photo du bouzin:


Et sinon, pour pas être complètement hs:

Angelus Apatrida - Clockwork

---

Slayer - Reign In Blood



Un peu moins de 30 minutes de furie portées par les riffs à la fois massifs et terriblement tranchants du duo King/Hanneman, leurs soli échevelés, les rythmiques effrénées de Lombardo et les vocaux d'Araya, pleins de hargne et de folie. "Angel of Death", "Altar of Sacrifice", le final culte, bref...

Death Mechanism  : "twenty first century"



Du Thrash Italien bien technique, au chant Petrozzien, ça joue vite, un son clair puissant, très bien foutu.



Kreator : "terrible certainty"



Moins cité qu'un "pleasure to kill" ou qu'un "coma of souls" ce 3è Kreator n'en reste pas moins un monument de violence, certes plus canalisée que sur le précédent, peut être grâce à une production moins crue, mais autant jouissif : TERRIBLE .



Dark Angel : "darkness descends"

---

"En ce moment je fais toujours le même rêve, je nage dans la Seine et tout d'un coup j'avale un rat alors j'étouffe et puis je coule, et en bas y'a des huîtres elles m'attrapent les chevilles, alors je vomis le rat sur les huîtres, le rat il attaque les huîtres, je remonte à la surface, je prends une péniche dans la tête et là je me réveille."

Pas mal en effet, mais faut dire que le groupe est en partie fondé par des précurseurs de la scène extrême italienne BULLDOZER.

---

Fuck No Too Slow !
Drunk As Fuck !

Je kifferais en retrouver un. J'ai quand même eu la chance de connaitre malgré mon age les baladeurs cassettes, et à l'époque j'enregistrais mes morceaux préférés sur la radio ( Metal y'avais pas grand chose évidement) et ce plaisir de pouvoir enfin écouter sa zic au volume qu'on veut s'en gêner personne. Puis le baladeur CD après, qui tenait pile poils dans les poches de la veste "en/de" jogging.

---