Art(s) et littérature >> IMPORTANT - Réactions aux compositions littéraires
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Mardi 23 Juillet 2013 - 16:31:53


citation :
Pomme dit :

Ouais, j'avoue que je n'ai pas été extrêmement clair ici... Donc bon. Le fond d'un texte, à savoir son idée générale, son intérêt philosophique, ce qu'il veut dire, son sens en gros... est à l'opposé de la forme d'un texte, qui est son squelette, sa structure ; tout ce qui concerne les connecteurs logiques des paragraphes, la syntaxe, les chapitres, les dialogue


Euh ... je sais ce qu'est le fond et la forme d'un texte

Quand je te demandais à quoi tu penses c'était plus la partie que tu développes après.

En soi, il est facile de ne pas mettre de forme mais effectivement l'intérêt du sujet doit être énorme pour maintenir le lecteur.




citation :
Tu n'intellectualise pas autant que moi quand tu écris ? Pas sûr... Ou alors c'est moi qui voit tellement de significations possibles que tu n'as pas imaginées.


Ou cela me semble tellement naturelle que je ne me rends même pas compte du travail d'intellectualisation en amont. Je suis trop forte

Quand je Dis que je n'intellectualise pas autant, c'est dans le sens où je n'ai pas vraiment de but stylistique quand j'écris, ni de but tout court d'ailleurs.
Je mets en mot une envie, une idée, un sentiment juste comme ça pour le plaisir ou par besoin. C'est assez égoïste comme démarche et le fait de le partager ... arffff disons une bonne part d'envie de reconnaissance, de savoir si ce que je produis c'est tartignolle ou plutôt pas mal, le tout saupoudré d'une once de vanité.




citation :
Je ne pouvais pas échapper à la logique... Juste essayer de m'en éloigner au maximum. Seulement voilà, même si je ne supporte pas d'écrire un plan de texte, je l'ai quand même suspendu dans mon esprit - jamais complet bien sûr, il s'agit juste d'enchaînements possibles d'un chapitre à l'autre -, où je peux le modifier à loisir alors que le plan textuel me bloque puisqu'il s'associe - là encore, dans mon esprit - à la notion de figé, de quelque chose qu'il faut suivre puisqu'il elle est établie.


Un plan de texte... ça ne met jamais venu à l'esprit. Je n'en ai même pas un en tête.
Par exemple pour Lorem Lunae, je viens de publier le chap 7 et je me retrouve un peu dans la position de Vinzs d'il y a quelques jours. J'enchaine comment? Pour le moment j'en sais rien. Je ne connais pas les épisodes suivants et encore moins la fin. J'ai plein de possibilités pour continuer. Je n'en ai encore choisi aucune. En gros tu n'es pas prêt de lui la suite ...

Pour "Nouvelles", c'était pareil, en moins Vagabond quand même, j'ai choisi les titres après, en fonction du texte. Je me suis amusé à utiliser des titres de chansons dont les paroles ou l'ambiance collaient avec le contenu.




citation :
Seulement tu dit que mon texte est extrêmement logique... Alors, en essayant de m'extraire le plus possible de la logique, je m'en serais au contraire rapproché ?


Disons que ta volonté de t'extraire de toute logique conventionnelle, t'a amené à construire d'autres lois, d'autres règles mais cela reste une démarche logique. A prendre le contrepied d'une règle, on ne fait qu'en inventer une autre et non pas créer un monde sans règles.
C'est comme ça que j'ai ressenti Ton texte maintenant il faudrait d'autres avis. Je n'ai pas la science infuse et peut être que j'ai un cerveau un peu tordu (dyslexie) et que c'est pour ça que Ton texte me semble très logique.





Mardi 23 Juillet 2013 - 16:45:30

citation :
DerivationTNB dit :
Un plan de texte... ça ne met jamais venu à l'esprit. Je n'en ai même pas un en tête.
Par exemple pour Lorem Lunae, je viens de publier le chap 7 et je me retrouve un peu dans la position de Vinzs d'il y a quelques jours. J'enchaine comment? Pour le moment j'en sais rien.


J'aime beaucoup cette démarche. Ca m'arrive souvent.
J'ai de temps en temps un plan en tête quand je crée quelque chose, mais c'est loin d'être une constante. J'aime varier. Ceci dit ne pas avoir de plan précis en tête peut permettre de prendre plus de plaisir à écrire, pratiquement en découvrant soi-même les événements de l'histoire au fil de son écriture...


Pour le reste, vous me donnez un peu mal au crâne même si c'est intéressant (j'ai pas l'esprit à ce débat pour l'instant), alors démerdez-vous


Mercredi 24 Juillet 2013 - 08:51:22



citation :
DerivationTNB dit :
Euh ... je sais ce qu'est le fond et la forme d'un texte

Quand je te demandais à quoi tu penses c'était plus la partie que tu développes après.

En soi, il est facile de ne pas mettre de forme mais effectivement l'intérêt du sujet doit être énorme pour maintenir le lecteur.


Je me doutais que tu savais ce que sont le fond et la forme d'un texte, mais vu le citation que tu as choisie et ta question, j'ai choisi de répondre aux deux possibilité. Na ! Ou plutôt "Ni ! We are the Knights who say ni !", hahaha. Bref.
Ce qui m'intéresse, ici, c'est le En soi, il est facile de ne pas mettre de forme. Et tu ferais ça comment, mis à part sans écrire ? J'ai le droit d'espérer ? Les surréalistes ont bien essayé, mais bon... Je ne sais pas s'ils ont vraiment réussi.





citation :
Ou cela me semble tellement naturelle que je ne me rends même pas compte du travail d'intellectualisation en amont. Je suis trop forte

Quand je Dis que je n'intellectualise pas autant, c'est dans le sens où je n'ai pas vraiment de but stylistique quand j'écris, ni de but tout court d'ailleurs.
Je mets en mot une envie, une idée, un sentiment juste comme ça pour le plaisir ou par besoin. C'est assez égoïste comme démarche et le fait de le partager ... arffff disons une bonne part d'envie de reconnaissance, de savoir si ce que je produis c'est tartignolle ou plutôt pas mal, le tout saupoudré d'une once de vanité.


Peut-être, peut-être bien...
Ensuite, pour ce qui est du but, aaah, le fameux but. Ce mot m'énerve profondément parce que dans l'esprit de la plupart des gens, il faut toujours être en train de faire quelque chose, de faire une activité avec un but. 'Peuvent pas concevoir que s'asseoir, contempler et juste être heureux/heureuse de respirer c'est incroyable ? Mais, comme dirait Hells, retour au sujet... Et en fait, tu as tout de même un but lorsque tu écris : celui de prendre du plaisir à écrire, ou celui de satisfaire un besoin, mais bien souvent les deux sont liés.

Est-ce réellement égoïste ? Aucune idée, au final. Personnellement, j'écris par besoin autant que par plaisir, que par volonté d'exercer mon Imagination, que par volonté de coucher mes rêves... Et l'écriture est le domaine dans lequel je suis le plus fort. Bien sûr, j'ai envie que les gens me lisent puisque mon rêve est d'avoir un texte publié un jour, bien sûr j'ai envie qu'on me complimente, mais ceci n'est que secondaire ; avant tout j'ai envie de satisfaire un besoin et de me faire plaisir, pour m'évader - bon, je suis perpétuellement ailleurs, ok -, pour calmer une espèce de faim, et enfin, parce que l'écriture est un des deux seuls moyens de me confronter à moi-même, de m'accepter tel que je suis, sans honte, sans avoir besoin de me cacher ; puisque les gens, c'est bien connu, ne veulent voir des gens que ce qui leur fait plaisir. Et ça vaut aussi pour moi, en plus !
Le plaisir et le besoin viennent d'abord, mais si je n'avais pas envie qu'on me lise, pourquoi est-ce que je publierai mes écrits ici ? Après, c'est facile de dire qu'il s'agit de combler un besoin de reconnaissance, mais l'écriture est ma passion comme la musique est celle d'autres personnes qui sont tout autant présentes que moi ici, et qui publient tout autant leurs idées et leurs points de vue.
Je dirais donc que publier un texte est à la fois égoïste et humble, puisqu'en plus en s'expose à la critique des autres !

Edit (12h21) : Je viens de voir qu'entre la première phrase et la dernière phrase de ce paragraphe, je dis une chose et son contraire. C'est bieeeeen... Bref, bon app' !





citation :
Un plan de texte... ça ne met jamais venu à l'esprit. Je n'en ai même pas un en tête.
Par exemple pour Lorem Lunae, je viens de publier le chap 7 et je me retrouve un peu dans la position de Vinzs d'il y a quelques jours. J'enchaine comment? Pour le moment j'en sais rien. Je ne connais pas les épisodes suivants et encore moins la fin. J'ai plein de possibilités pour continuer. Je n'en ai encore choisi aucune. En gros tu n'es pas prêt de lui la suite ...

Pour "Nouvelles", c'était pareil, en moins Vagabond quand même, j'ai choisi les titres après, en fonction du texte. Je me suis amusé à utiliser des titres de chansons dont les paroles ou l'ambiance collaient avec le contenu.


Quand j'ai commencé à écrire, j'entends donc à écrire des textes, vers 14-15 ans, je ne savais pas qu'un plan de texte existait, moi non plus. C'est au lycée que j'ai appris que le plan était possible, en philo... Sauf que je n'avais pas de plan à proprement parler pour mes dissertation philosophiques, puisque les idées et les paragraphes venaient comme ça et s'enchaînaient. J'ai fini avec une moyenne de 5 - en Suisse, on note de 1 à 6.
Le fait de ne pas avoir de plan est très exaltant, comme le dit Amon, ça laisse beaucoup de libertés, et c'est vrai. Je suis souvent retrouvé bloqué, et puis j'ai pu reprendre après parfois deux ans... Mais le fait d'être bloqué m'énerve aussi. Du coup, je préfère garder quelques idées de futurs possibles dans ma tête, de les mettre en forme dans mon esprit, et d'essayer. Le blocage ne se fait généralement pas sur l'idée, que je choisis assez vite en général, mais sur la mise en forme de celle-ci...





citation :
Disons que ta volonté de t'extraire de toute logique conventionnelle, t'a amené à construire d'autres lois, d'autres règles mais cela reste une démarche logique. A prendre le contrepied d'une règle, on ne fait qu'en inventer une autre et non pas créer un monde sans règles.
C'est comme ça que j'ai ressenti Ton texte maintenant il faudrait d'autres avis. Je n'ai pas la science infuse et peut être que j'ai un cerveau un peu tordu (dyslexie) et que c'est pour ça que Ton texte me semble très logique.


Et je l'ai écrit moi-même dans ce même texte, en plus... L'invention d'une autre doctrine, l'irrationalisme, pour abattre de rationalisme. La Raison serait-elle invincible ? Si oui, il ne me reste plus qu'à, au moins, concilier Imagination et Raison...


Jeudi 25 Juillet 2013 - 00:24:17
@ Pomme: Je t'avais écrit une belle et longue réponse et je ne sais pas ce que j'ai fichu mais elle a disparu dans les limbes de l'informatique.

En résumé je te disais que je te taquinais pour le fond et la forme et pour le "en soi c'est facile" si tu enlèves la forme il reste un "bloc".

Concernant le passage sur le but:

Quand tu écris, toi, tu as un but: celui d'être publié. Pas moi. Même le plaisir n'est pas le but quand j'écris mais le point de départ. J'écris par plaisir et non pour éprouver du plaisir. Je coupe peut être les cheveux en 4 mais il y a une nuance qui me semble non négligeable.

Ecrire ça m'a pris comme ça il y a deux ans. Une envie, une pulsion. Au départ je n'ai pas éprouvé le besoin de rendre ça public mais ça a fini par me titiller. Si je l'ai fait c'est surtout pour me confronter à la critique (que je prends plus ou moins en compte d'ailleurs). Ca fait monter le rose aux joues de plaisir ou de honte c'est selon mais c'est toujours instructif.

Et puis je dois dire que c'est assez marrant l'interprétation de chacun.
J'écris avec une grille de lecture du monde et des événements d'une femme de 40 ans, avec une certaine vision des choses, des rapports humains, de valeurs, d'expériences qui me sont spécifiques.

Et ce texte est lu par d'autres individus avec leur propre grille de lecture et parfois cela entraine des incompréhensions, des interrogations sur les réactions des personnages ou la trame de l'histoire qui sont juste liées à ces différents niveaux de lecture. 


Concernant le plan de texte ...
Ca a un coté trop scolaire. J'aurais l'impression de rédiger un devoir, de retourner au lycée ou à la fac, d'étouffer. Pourtant j'étais assez doué et je le suis encore pour rédiger des dossiers sur des thèmes précis ou un mémoire mais lorsqu'il s'agit d'envisager l'écrit comme une rêverie alors là je ne peux me résoudre à l'enfermer. On enferme pas un rêve. C'est antinomique donc pas de plan.
Je me fiche de mettre 6 mois ou 1 an pour écrire la suite, j'ai le temps et mes personnages aussi.

Je ne sais pas à l'avance de quoi sera faite mon histoire, comment les personnages évolueront, la fin. Je me laisse porter. Fonctionner ainsi me permet d'allier deux plaisirs en un Seul acte: Créer et découvrir. Comme l'a souligné Amon, ça renforce le plaisir d'être à la fois actrice et spectatrice. Quelque part, je lis une histoire en même temps que je l'écris.

Quant à la raison et la logique, la raison n me semble pas être synonyme de logique. Quelque chose de raisonnable pour un personne ne le sera pas forcément pour une autre et inversement. Par contre cela ne l'empêche pas d'être logique.
Un bon exemple est la maladie mentale. Que de gens ayant perdu la raison (dans le sens ou ils sont hors normes pour une société donnée) tout en étant tout à fait logique dans la structuration de leur folie.

La raison n'est pas invincible mais la logique ... là c'est une autre histoire ...

Bon au final, c'est aussi long que tout à l'heure





Vendredi 26 Juillet 2013 - 14:14:06


citation :

Désolé, mais je n'arrive pas à visualiser... Le truc c'est comment tu enlèves la forme ? Enfin, comment tu le fais dans un texte ?
Oui, c'est une obsession. Hahaha.


Un bloc que dire de plus. Une suite de mot sans coupure, sans rien qui s'enchaine sur des pages et des pages.





citation :

Par contre ta grille d'interprétation, mise à part ta phrase sur la logique, je ne l'ai toujours pas comprise 

Normale je ne te l'ai pas donné.





citation :
Par exemple, si je prends tant Lorem Lunaë que Nouvelles, je ne vois qu'une seule personne dans l'histoire qui est divisée en deux ; avec un côté masculin et un côté féminin, qui trouvent une Union avant de se séparer à nouveau, mais changés pour jamais.
En allant plus loin et en disant que tous les romans comportent une part autobiographique, je peux te demander s'il ne s'agit pas de Ton histoire, de tes deux côtés que tu ressens et que tu essayes de réunir pour être entière... Et encore, je pourrais dire que tu as tracé ici l'histoire de la tentative de réunion des côtés masculins et féminins de tout le monde. Asimov en a parlé aussi d'ailleurs, je ne sais plus dans quel livre par contre.


C'est exactement ça quand je parlais de grille de lecture. Tu y vois des choses, tu supputes sur mes intentions, mes motivations, la part d'autobiographie etc.
Ce n'est plus mon histoire, c'est Ton histoire qui reflète tes propres interrogations, ta propre Histoire, tes références de jeune homme suisse de vingt ans.





citation :

On n'enferme pas un rêve, non. Mais on peut le garder à l'esprit. Ah, voilà la phrase que je cherchais : on peut le garder à l'esprit. C'est ce que je fais.


Pour moi "avoir ou faire un plan", je le conçois que de manière formelle :  chap - I  - 1 - a. ce qui est totalement impossible pour moi.

Et oui il y a souvent une sorte de fils d'Arianne mais comme tout rêve il est polymorphe et extrêmement versatile.




citation :

Je pense trop aux rationalistes à la Descartes quand je pense à la Raison - bon, au lycée j'étais en philo, à l'uni aussi, d'ailleurs c'est pour ça que je mets une majuscule à Raison.

Encore un exemple de grille de lecture.
Un même mot ne recouvre pas la même chose selon les personnes en fonction de leur parcours scolaire, milieu professionnel  etc .



Vendredi 26 Juillet 2013 - 14:46:33


Vendredi 26 Juillet 2013 - 17:32:45
@Van: Comment tu as deviné qu'on écrivait sous l'emprise de ça ....







Dimanche 28 Juillet 2013 - 11:47:00

citation :
Un bloc que dire de plus. Une suite de mot sans coupure, sans rien qui s'enchaine sur des pages et des pages.


Ça c'est l'écriture automatique des surréalistes... Ils ont essayés. Mais le mot est lui-même un squelette qui enferme des significations, le mot est lui-même formel. Donc enlever la forme est impossible...
C'est pour cela que, plus tu veux atteindre la vérité d'une sensation, moins il est possible d'écrire à moins d'être de plus en plus abstrait, de moins en moins compréhensible, jusqu'à te rendre compte que tu as atteint la limite de l'écriture et qu'elle est impuissante... Reste le silence.


citation :
Normale je ne te l'ai pas donné.


Effectivement, tu ne me l'as pas donnée... Et donc ? Quelle est-elle ?


citation :
C'est exactement ça quand je parlais de grille de lecture. Tu y vois
des choses, tu supputes sur mes intentions, mes motivations, la part
d'autobiographie etc.
Ce n'est plus mon histoire, c'est Ton histoire qui reflète tes propres interrogations, ta propre Histoire, tes références de jeune homme suisse de vingt ans.


Je comprends mieux, maintenant... Tu as raison. Sauf sur, déjà, le fait que cela soit mes références de jeune homme suisse de vingt ans ; ce sont mes références, le fait que je sois suisse n'y change rien. Après, le fait que Ton histoire devienne la mienne à cause de mon interprétation, c'est ce qui s'appelle s'approprier un texte je crois... Et là aussi tu as raison.


citation :
Pour moi "avoir ou faire un plan", je le conçois que de manière
formelle :  chap - I  - 1 - a. ce qui est totalement impossible pour
moi.

Et oui il y a souvent une sorte de fils d'Arianne mais comme tout rêve il est polymorphe et extrêmement versatile.


Alors nous somme d'accord !

PS : J'aime pas la tequila, je préfère ceci :



... Mais je ne l'utilise pas pour écrire


Mercredi 21 Août 2013 - 23:54:40

citation :
Pomme dit :
Effectivement, tu ne me l'as pas donnée... Et donc ? Quelle est-elle ?


Chemin initiatique.
Étonnant pour quelqu'un que l'injonction à "avoir un but" agace, Oblige son personnage à un avoir un pour survivre ...



citation :
le fait que je sois suisse n'y change rien.

Ca change que tu n'as pas forcement les mêmes références qu'un jeune homme élevé en France. Ce ne sont pas des différences forcement énormes c'est sure mais qui peuvent malgré tout te donner un regard différent.
La preuve le breuvage dont tu  parles que je ne connais absolument pas




Vendredi 23 Août 2013 - 09:18:16

citation :
DerivationTNB dit :
Chemin initiatique.
Étonnant pour quelqu'un que l'injonction à "avoir un but" agace, Oblige son personnage à un avoir un pour survivre ...


Oh, de retour ! Les vacances étaient bonnes ?
C'est juste, c'est un des sens possibles.... Mais il y en a d'autres et c'est là l'intérêt. Et en ce moment je bloque un peu...
Sinon, chacun ses contradictions... sauf s'il s'agit de moi-même dans l'histoire, pour préciser je n'aime pas qu'on me donne un but mais si c'est moi qui prends la décision, ça change...


citation :
Ça change que tu n'as pas forcement les mêmes références qu'un jeune homme élevé en France. Ce ne sont pas des différences forcement énormes c'est sure mais qui peuvent malgré tout te donner un regard différent.
La preuve le breuvage dont tu  parles que je ne connais absolument pas


Effectivement. Je n'aurai pas non plus les mêmes références que tout jeune homme francophone élevé avec les émissions télé du style Pokémon, etc, puisque je ne les regardais tout simplement pas et que de toute manière, ma mère ne nous faisait pas regarder la télévision pour ça - d'autres choses mais bien sûr je ne me rappelle plus quoi, et c'était rare.
Ce que je voulais dire c'était surtout que je n'aurai pas d'autres références que... les miennes ! Qui seront composées du fait que je suis Neuchâtelois - Suisse, mais avant d'être Suisse je suis Neuchâtelois, c'est normal dans ce petit pays de se sentir de son canton d'abord -, que j'ai telle mère et tel père, que j'ai fait ceci ou vécu cela dans mon enfance, lu telle chose, vécu les Indignés, réappris la balade dans la Forêt, etc, mais tout ce mélange deviendra finalement à moi.
Heu... J'étais clair ?

Oh, et tu ne connais pas l'absinthe ? La Fée verte ? Ça c'est une boisson typiquement neuchâteloise puisque née des paysans du Val-de-Travers - d'ailleurs je pourrais aller plus loin et dire que l'absinthe est vallonnière -, qui est potentiellement hallucinogène et qui a été interdite au début des années 1920 parce que les accros devenaient fous. Elle a été réintroduite ensuite.
La Fée verte, donc l'absinthe verte est la plus forte, mais tu peux aussi avoir l'absinthe blanche qui est plus douce.