citation :| Je suis simplement aujourd'hui perplexe et méfiant face à toute initiative de boulversement, populaire ou non. Les gens qui ont des idées sont des héros et ceux qui les exploitent sont là pourposer des fleurs sur leurs tombes, mais ces derniers vivront beaucoup plus longtemps et mieux surtout. Ainsi a toujours été la vie. Je n'espère rien d'idylique pour l'avenir. L'occident a dominé le monde, mais est entré dans un cycle de décadence qui pourrait durer des décennies ou des siècles. Nul ne sait. Il faudrait quelque chose de vraiment spectaculaire aujourd'hui pour renverser ce cycle. Mais la crise a alimenté les courants et les visionnaires. Nous avons désormais un nombre incalculable de faux prophètes, comme dans la vision évangélique de l'Apocalypse. Sans volonté commune et massive, nous n'arriverons à rien entreprendre de toute façon. Trop se sont habitués au confort d'une société individualiste. |
Là tu es constructif. J'attaque et tu fais des efforts de développement. C'est autre chose, tu avoueras.
Je suis plutôt d'accord avec toi et déplore la perte de temps et d'énergie provoquée par
Ton inconséquence...
Mais passons.
A savoir que je déconne et provoque quand même pas mal, le style excessif, Savonarole etc...
citation :| Du coup, comme tu m'as fait un jugement de forme qui n'aurait pas eu lieu d'être, je devrais te retourner mes compliments avec mes Caterpillar? |
Et pourquoi pas, une bonne table, des victuailles à profusion, vin, verbe, à mesurer nos pointures respectives dans une ambiance de fin de cycle... ça me va.
Enfin, tout ceci aura servi à déterminer les membres
Issues de la race des seigneurs et les ilotes, et à définitivement prouver l'inutilité de fond des néo-forums n'ayant pour objectif que de distraire et renforcer les narcissismes de la plèbe très satisfaite d'elle même, s'éparpillant toujours plus jusqu'à l'infime.
Un thermomètre dans le fion du conformiste.
Ma logorrhée n'étant que le pendant voulu aux monologues vaginaux omniprésents.
Le grand Ecoulement entraînant irrémédiablement tout vers l'abyme.
D'où ma démarche viriloïde de débarquer à l'improviste pour mettre une bonne claque sur le derche de la gynécocratie et voir avec satisfaction l'offusquation générale.
Le trou. Tout est trou. Le monde entier guettant avec avec insistance le trou de son cul, son trou de bite, celui du coeur, ceux dans sa tête...
Et c'est normal,
Solidification amenant charlatanisme sub-scientifique, on en est venu à vouloir sonder les profondeurs... par le bas.
L'arnaque du millénaire où l'on rabaisse avec satisfaction les idoles dévoyées d'un glorieux passé en pleine consultation, payant plein pot le prix de son abaissement, pour soi-même.
Grande dictature participative, chacun amenant sa pierre à l'édifice dans un formidable élan démocratique.
Où l'on laisse se perpétrer le viol des esprits en permanence, chaque sens étant une faille outrageusement exploitée.
Fermez les bars après minuit, cataclysme grouillant, huée stridente de
Million de Moi avides de liberté.
Céline, ce salaud flamboyant paroxysme de finesse, préconisait une révolte contre la pesanteur, de même qu'il dénonçait les ravages de l'alcool, de la publicité et de la politique sur la gens.
Seulement c'est précisément cette lourdeur qui sauve la plupart d'entre vous, sans quoi vous seriez immédiatement aspirés par vos propres trous de cul, c'est imparable.
Je cite Savonarole.
J'aime bien Savonarole.
Florence en plein putanat Borgiesque et l'auteur de De Ruina Ecclesiae hurlant ses imprécations d'un autre temps, d'un autre monde à une foule toujours plus nombreuse.
Seulement admirable à mes yeux par son formidable archaïsme.
Exemple et dénonciateur malgré lui de cette déjà société du spectacle et de cette oscillation permanente de la brutale réaction sanguinaire contre l'action d'effondrement prédominant chaque fois un peu plus.
Le Singe de Zarathoustra, je fais le singe et croasse dans le marais avec les autres crapauds dans une optique anarchisante, de droite.
Logorrhée.
Je tartine.
Mon caca.
Tous montrent leurs cacas, à personne en particulier.
Mon caca est différent, j'ai d'autres nourritures, il dérange.
J'instaure une petite tradition, de temps à autre, entre les banales chiures perpétuelles, vous assisterez au levé du Roi (parce que si Ubu, moi aussi), fleurerez, toucherez, inspecterez mon caca et serez les témoins privilégiés de l'état de santé global.
Et puis voilà.
Et si l'on me persécute, mafia ou plèbe, je loue un tracteur et m'en vais défoncer les serveurs du forum.
Qu'on se le dise !
citation :| C'est bien de se cultiver certes, de faire son introspection et acquérir sa propre vision du monde, et des activités sportives pour se dépasser, j'essaie moi même de le faire de temps à autre, "un esprit sein dans un corps sein", très bien mais en schématisant un peu c'est surtout possible pour les fils à papa étudiants à qui on paye des études onéreuses, une licence de tennis et qui disposent de temps pour tout ça. |
Les fils à papa étudiants ont d'autres chattes à fouetter.
Sérieusement:
Se cultiver, ça ne veut rien dire. On peut se cultiver simplement pour faire le malin, ou s'insérer dans certains milieux. Ou encore devenir encyclopédie...
Trouver son centre c'est autre chose.
La vision sportive actuelle, c'est de la merde. Les athlètes de la Grèce antique courraient avec les Dieux dans une démarche quasi rituelle afin de maintenir l'équilibre des forces.
Transcendance.
La vision optimiste-sportive (on peut tous y arriver, un marathon contre le sida...) n'a strictement rien à voir avec le domaine de l'Action dans sa forme la plus élevée, ça n'en est qu'une dégradation par le bas, une matérialisation.
Je sais mes propos difficiles à comprendre, parce que lorsque je parle d'une notion ayant une signification bien précise pour moi, vous entendez autre chose.
A savoir que je ne greffe pas ma vision du monde sur quelque chose de concret, mais adopte une approche différente de celle usitée aujourd'hui.
Parce que le matérialisme, ce n'est pas seulement rouler en 4x4, c'est quelque chose de bien plus subtil.
Et que cela fait des siècles qu'il est agissant.
Des siècles, donc faisant partie intégrante de nous-même, de nos esprits comme de celui de notre civilisation.
Des siècles donc transformant, abaissant tout ce qui est à sa portée: concepts, mots... ainsi de suite.
citation :Quand tu as un travail, une famille, des passions (et un groupe accessoirement), c'est pas si simple, et aujourd'hui j'aurais bien aimé me cultiver un peu, mais j'avais un véhicule à emmener à la révision, des bricoles administratives à régler, du bois à fendre
et désormais un barbecue à préparer.... |
Saillante saillie démontrant l'éternel retour d'UN concret.
Ce sont tes choix, assumés, déterminant une certaine vision de vie.
Après la culture moderne est assez simple à approcher.
Emmenez avec vous un livre lors de vos défécations (encore...) journalières, lisez quelques pages dans ce temporaire havre de pets revivifiant.
Patience et longueur de temps faisant plus que force ni que rage, vous constaterez qu'à la longue vous excellerez aux jeux de sociétés élitistes comme le Trivial Poursuit par exemple (anciennes années où le général de Gaulle est très souvent mentionné.).
De rien.
Et je précise que je ne rentre pas dans le cadre du type d'individu que tu mentionnes.
Et que la contrainte matériel est bien sûr de plus en plus difficile à éviter.
Enfin ma solitude métaphysique m'amenant à venir déconner, contraint et forcé par l'effet de groupe, sur les mornes pages du trop fameux HDJ, remerciez le ciel de mon dilettantisme ainsi que de ma relative honnêteté m'empêchant de fonder une secte ou je ne sais quel système politique, philosophique... assez performant pour durer mille ans et vous pourrir la vie.
De rien.
Place au temps, problèmes de transit...