Heavy et Power Metal >> Forever Heavy (La Tuerie 77)
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Dimanche 15 Mai 2022 - 08:58:41

Grave Digger : The Last Super

Les derniers jours du Christ revisités à la mode heavy teuton, c'est étonnant mais c'est bon. Et un nouvel album est prévu fin août, increvables ces mecs,



Mardi 24 Mai 2022 - 07:22:06

Iron Maiden - The final frontier (2010)

C'est pas un album qui revient souvent et pourtant en l'écoutant, je me dis qu'il y a pas mal de bonne chose dessus : "Mother of mercy", "Coming home ", l'énergique "The alchemist" ou encore l'excellent "When the wild wind blows".

Plus accrocheur finalement que le dernier en date.



Mercredi 25 Mai 2022 - 07:52:29

Iron Maiden - Live after death (1985)

Un des plus grands live de l'histoire (le plus grand ?) et une baffe monumentale prise la première fois que j'ai posé les oreilles et les yeux sur ce monument !

37 ans plus tard ça fait toujours le même effet ... frissons garantis !



Mercredi 25 Mai 2022 - 10:15:35

Iron Maiden : Seventh Son of A Seventh Son

Je te rejoins poto, ça révise sérieux chez moi aussi 

 



Mercredi 25 Mai 2022 - 12:27:32
Armel_Avry dit : Iron Maiden : Seventh Son of A Seventh SonJe te rejoins poto, ça révise sérieux chez moi aussi  

 

C'est fou comme il coule de source, cet album. Les années n'y changent rien, il glisse inlassablement. Ca peut ne pas être le préféré (personnellement, il n'est pas dans mon trio de tête) mais il est tellement bien composé, il a cette ambiance feutrée, cette dimension épique sans jamais tomber dans le bourratif, cette tendance à constamment jouer sur le fil du rasoir entre Heavy "à l'ancienne" ("Only The Good Die Young") et sophistication ("Infinite Dreams"), que tu ne peux que t'agenouiller ou, en tous cas, admettre qu'il s'agit d'un disque foutrement inspiré. Ca sent le groupe au sommet de ses moyens. Après, on peut ne pas adhérer aux guitares-synthé et trouver que l'album manque du mordant qui caractérisait pourtant bien les anglais jusque-là. Je ressens également cet "adoucissement" mais c'est beaucoup trop bien foutu pour que je boude mon plaisir. Quand "Moonchild" commence à résonner, plus rien n'existe autour.  

 



Mercredi 25 Mai 2022 - 12:52:44

Vous m'avez donné envie alors du coup, je me passe :

Version bootleg 17 titres. Son excellent et ça couvre le Maiden qui a ma préférence (période Di'Anno donc).

Mais Live After Death est effectivement un must en albums live (et assez d'accord avec Scotch, probablement LE meilleur live, bien que des live du côté de Slayer, OverKill, Kreator, Sodom, Loudness, Scorpions me bottent tout autant).

Seven Sons m'avait agréablement surpris à sa sortie, moi qui suivait Maiden de loin grâce à un pote qui en était dingue et qui me passait tous les albums.



Jeudi 26 Mai 2022 - 00:13:39

Deux albums de power / heavy mélodique comme il en sort trop peu depuis un moment (c'est-à-dire aussi bons sur le plan de la production que de l'interprétation ou de la composition) :

Morton - Horror of Daniel Wagner (2022)

Les petits ukrainiens ont bien travaillé et on fait du chemin depuis leur "Come Read the Words Forbidden" de 2011. Ce dernier était bien produit, le niveau musical était solide, mais l'ensemble se révélait plutôt oubliable. Cette fois, tous les curseurs de ce qui manquait à cet album ont été poussés à fond, et même les qualités déjà présentes sont portées au niveau supérieur. Max Morton chante divinement bien, parfois dans un exercice proche d'un Roy Khan survitaminé (sur "Carry On" notamment) et qui aurait agrandi sa palette pour pouvoir se montrer soit plus lyrique, soit plus hargneux. Ceci dit, sa prestation est si personnelle que j'ai du mal à le comparer raisonnablement à d'autres chanteurs. Chaque compo est travaillée, apportant son lot de spécificités et de variété à un album riche et ludique. De l'introductif "Sinful Heart" très prenant au morceau-titre qui dépasse les sept minutes (et contient son lot de riffs modernes et tranchants, du blast ainsi que du chant extrême en milieu de parcours), en passant par l'irrésistible "Carry On" au refrain tubesque, rien n'est à jeter. L'exercice de la ballade est une totale réussite avec "Find Me" (superbe prestation vocale là encore) et le grain de folie d'un "Future's Predetermined" en seconde partie d'album (avec son intro typée jeu vidéo et son rythme effréné) fait plaisir à entendre. Morton ne s'est rien refusé ici, et même quand le début d'un morceau semble moyen (la guitare lead au début de "Divine Descent" a un côté poussif et assez peu recherché), le couplet et le refrain (toujours intégralement maîtrisés au niveau du chant) viennent remettre la machine sur les rails en quelques secondes. Incontournable pour tout amateur de "power mélo", ceci pouvant inclure les fans de power prog', de heavy mélodique et tout le tralala (pas les fans de Satan et d'Eternal Champion quoi, en somme)...
Seul point négatif pour l'instant (pour les amateurs de formats physiques), l'album n'est encore sorti qu'en version numérique (mais l'on m'a soufflé qu'une sortie en dur était bel et bien prévue, question de temps et... de moyens).


Jani Liimatainen - My Father's Son (2022)

Ex-Sonata Arctica, guitariste d'Insomnium et mercenaire de Frontiers Records à ses heures perdues, Jani Liimatainen propose cette année son premier véritable album solo. Une oeuvre semble-t-il fort personnelle au vu du titre choisi, et on peut dire que les invités se donnent à fond pour transmettre les émotions voulues par leur hôte. Liimatainen a sorti son carnet de contacts et se paye la présence de Björn Speed Strid (Soilwork) pour une magnifique prestation en voix claire sur le premier morceau ("Breathing Divinity"), mais aussi les apports de Timo Kotipelto, du prometteur Renan Zonta qui se voit offrir deux des meilleurs titres (dont le formidable "What Do You Want"), de Anette Olzon pour un morceau folk qui rappelle évidemment cet aspect de Nightwish, et d'autres moins connus mais tout aussi bons comme Pekka Heino et Antti Raillo... Jens Johansson passe aussi poser l'un de ses solos de claviers typiques, et même Tony Kakko (!) vient pousser la chansonnette sur un morceau qui laisse entrevoir ce que pourrait redevenir Sonata Arctica si un gros regain de motivation envahissait le groupe (accompagné peut-être d'un renouvellement du line-up). On peut rêver.
Là encore, il s'agit d'un album ludique, chaque chanson se détachant parfaitement des autres sans pour autant entamer la cohérence de l'ensemble. Épatant. Liimatainen emmène l'auditeur sur des chemins inattendus (il est rarissime que l'album solo d'un guitariste ne soit pas pétri de démonstrations techniques et de solos à rallonge) : ici, il n'y a que de vraies chansons et pas même l'ombre d'un instrumental. On passe du metal/rock progressif sur "Breathing Divinity" (excellente idée cet ajout de guitare acoustique sur le refrain) au power mélodique à la scandinave ("All Dreams Are Born to Die" qui ressemble à du Stratovarius récent et sur laquelle officie donc Tony Kakko, "Into the Fray" avec Timo Kotipelto) sans oublier de faire quelques détours par le hard FM ("Side By Side") ou le power prog' sur la conclusion éponyme "My Father's Son". Les passages enjoués et mélancoliques se côtoient, et on peut même entendre la voix de Liimatainen sur la ballade "Haunted House" (qui, elle, n'est pas enjouée du tout).
Bref, vous aurez compris à quel public ça s'adresse. Les autres, fuyez ! C'est beau, très bien fait, je regrette juste une fin d'album en demi-teinte, et le manque de réel refrain sur le morceau final (et pourtant il y a bien un passage, le meilleur en fait, qui aurait pu être répété une seconde fois à cet effet). Mais je chipote, dans l'ensemble c'est très très bien et ça fait plaisir de voir tous ces gens faire (voire refaire) de la musique ensemble.

 



Jeudi 26 Mai 2022 - 11:50:07
scotch dit : Iron Maiden - The final frontier (2010)C'est pas un album qui revient souvent et pourtant en l'écoutant, je me dis qu'il y a pas mal de bonne chose dessus : "Mother of mercy", "Coming home ", l'énergique "The alchemist" ou encore l'excellent "When the wild wind blows".Plus accrocheur finalement que le dernier en date.

Tiens, j'étais justement en train de faire ma révision annuelle sur cet album. Mouais, très mou pour moi, c'est clairement l'album de Maiden que j'aime le moins, encore aujourd'hui, je le trouve trop convenu, pas assez osé, en-dehors de quelques passages et les derniers titres que je trouve plus ambitieux. C'est surtout sur les deux suivants, et surtout Senjutsu, que je reviens le plus souvent.

 



Jeudi 26 Mai 2022 - 19:29:16

@AmonAbbath: Un bien beau focus. Merci à toi pour la découverte. J'irai checker ça à l'occaz'. 



Vendredi 27 Mai 2022 - 19:01:50
scotch dit : Iron Maiden - The final frontier (2010)C'est pas un album qui revient souvent et pourtant en l'écoutant, je me dis qu'il y a pas mal de bonne chose dessus : "Mother of mercy", "Coming home ", l'énergique "The alchemist" ou encore l'excellent "When the wild wind blows".Plus accrocheur finalement que le dernier en date.

A la sortie de Senjutsu, je me suis amusé a refaire des écoutes approffondies de tout ce qui était sorti avant... et j'avais écrit ceci brut de décoffrage :

Acheté les yeux fermés à sa sortie avec l'envie de l'aimer... le contexte est que je n'avais pas entendu un Maiden depuis Fear of the Dark et encore assez mal ou Brave New World en 2003 mais distraitement... Alors forcément j'étais hors jeu pour apprécier pleinement ce disque... Au départ je n'ai pas su l'interpreter, me refusant d'admettre que je m'étais bien fais chier quand même.

The Final Frontier démarre donc à mes oreilles comme un album de Herbie Hancock période 83... avec son intro merdico-synthétique puis d'enchainer sur un morceau au refrain répétitif sans grande saveur... 

Putain... El Dorado, mais quelle poussivité !!... et Mother of Mercy ne dira pas beaucoup mieux malgré les efforts de Bruce Bruce...

Coming Home est le premier titre qui retient mon attention, une Power ballade bourrée de solos jouissifs , ça pourrait bien ressembler à un brouillon de Darkest Hours avec des relents de Pashendale... +1

La première intervention créative de Gers ne changera pas le cours de cet album (tu m'étonnes !!),The Alchemist est certes est le titre Speed Metal de l'album, bien emmené mais rien ne s'allume putain... elle est où la lumière ???

Allez une ampoule de 75 W s'allume pour Isle of Avalon sur le premier tiers... mais ça part en free Jazz putain... mais allo !.. final convaincaint, à n'en pas douter un des meilleurs morceaux de l'album.

Starblind est bon aussi mais j'ai déjà oublié 30 secondes apres la fin.

The Talisman, passé l'intro longuette démarre toutes burnes dehors et réveille l'endormi, sans pétiller (Gers oblige), c'est encore un titre qui sauve l'honneur du disque.

Poussivité encore avec The Man Who Would Be King.. décidemment Murray depuis qu'il a écrit Charlotte the Harlott, il y arrive plus...

+1 pour le Final Track, When the Wild Wind Blows... qui ne dépareillerait finalement pas sur le dernier album Senjutsu 

DONC : The Final Frontier est bien la Bouse des 2 dernières décénnies... suivi de près par Dance of Death. Ex Aequo ensuite dans mon classement : AMOLAD / BOS... et la tete revient à la doublette Senjutsu / Brave New World... avec OK une avance marquée pour le premier en date !