"Music Inspired By The Snow Goose" - CAMEL (1975)



Et oui, CAMEL, encore et toujours.
Encore un album extraordinaire. Une fresque épique toute en finesse qui ne vieillira jamais. Un must.

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"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."

AL BUNDY

Pas mon préféré (moi c'est Moonmadness et Mirage) mais concept intéressant que cet album tout instrumental. Je crois qu'ils l'ont ré-enregistré bien plus tard, avec les nouvelle technologies alors à disposition, mais je ne l'ai pas encore écouté.

Ah, je dois avouer que ma préférence va aussi à "Mirage". Oui, ils ont ré-enregistré "The Snow Goose" en 2013, mais bon, étant donné que c'est du recyclage, ça ne m'intéresse pas vraiment. J'aurais préféré une vraie nouvelle sortie.

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"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."

AL BUNDY

Myrath-Desert Call

Aller je m'y met ! Beaucoup ont été déçut de "Legacy" qui s'inscrivait dans une veine beaucoup plus directe et formatée pour un public plus large. Pourtant, il m'avait bien plu cet album.
Mais en écoutant le reste de la disco du groupe, y a de quoi comprendre la déception générale...
Ce Desert Call est une pure perle de technique, de depaysement et de dosages entre grandiloquence orientales et passages débridés de techniques. Ce "Madness" et ce sublime refrain par exemple, précédé par un riff sublime d'incision et d'agressivité...
J'ai hâte d'écouter le reste ! Legacy fait pâle figure à côté...

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Bon, disque ultra-connu.

"In The Court Of The Crimson King" - KING CRIMSON (1969)



Je le trouve excellent, comme la plupart des gens, mais il n'est pas non plus parfait, et je ne le qualifierai pas de pur chef-d'oeuvre, bien qu'il soit culte.

D'abord, les tueries: "I Talk To The Wind", monument de feeling dans un écrin de douceur. Il passe tout seul, en toute circonstances (bon, faut pas l'écouter pour faire du sport, bien-sûr ^^). Puis viennent "Epitaph" et le titre éponyme, qui n'ont absolument pas volé leur réputation. De vraies perles.
"21st Century Schizoid Man" est finalement très bon, malgré que je ne sois pas rentré dedans tout de suite. Toutefois, je ne comprends pas le culte que certains lui vouent. Je le trouve un peu trop "fouilli" et pas assez élaboré pour pouvoir prétendre à plus que la mention "très bon". Au vu du feeling et de l'émotion que recèlent des titres comme "I Talk To The Wind", "Epitaph" et "The Court Of The Crimson King", ce morceau ne tient pas la comparaison. Mais le vrai point noir de l'album est "Moonchild". Sur un peu plus de douze minutes, on a seulement deux minutes vingt plutôt sympa qui laissent présager de bonnes choses, puis, plus rien... Les dix interminables minutes restantes ne sont que de l'expérimentation instrumentale "m'as-tu vu" typique de l'époque. Personnellement, cette longue interlude me sort du disque à chaque fois. Heureusement que le morceau-titre conclue l'album sur une bonne note.

Excellent donc, mais pas si "ultime" que ça.

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"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."

AL BUNDY

Là je pointe du doigt, car si on met le feeling personnel un peu de côté, c'est bien l'ouverture de l'album qui domine tout le reste. L'éponyme est plus enlevée, les deux autres plus soigneuses et épurés, mais la claque tu l'as prends au début avec ce 21st Century Schizoid Man. Ce n'est pas la douce folie aigre-douce du milieu des sixties, mais l'aliénation totale, pour poursuivre l'oeuvre entamée par les Doors ou les Velvet Underground notamment, mais en explosant les codes du genre. Tout est dans le titre en fait.

Moonchild, il ne faut pas la prendre en part mais la voir comme partie du disque. Il faut penser qu'en 69, le format full-lenght était au sommet, et que ce groupe ne vise clairement pas les singles. De plus ce titre ouvre la face B à l'origine. Les 2 premières minutes font transition avec la fin de la face A plus mélodique avant ces 10 minutes "expérimentales". Pour le côté m'as-tu vu, je trouve qu'il est très peu mis en avant au contraire, avec une déconstruction totale et une niveau sonore des plus faibles. Et pas de technique outrancière ou d'effets tapageurs, il y a quand même une sacrée économie de moyen.

D'accord en tout point.

Et pour en revenir au format vinyle c'est vrai qu'on oublie parfois que les morceaux sont organisés en fonction des faces. Pink Floyd par exemple n'hésitait pas à prolonger certains de ses morceaux avec un peu de "remplissage" instrumental pour remplir une face entière ; je pense à l'orchestral Atom Heart Mother sur toute la face A de l'album éponyme, ou bien au génial Echoes de Meddle sur toute la face B. Bien sur, c'est fait avec génie et talent.

Concernant King Crimson, j'aime beaucoup Larks Tongues et Red surtout, bien lourd et heavy.

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In the Court of King Crimson, c'est un ensemble, j'aurais toujours du mal à séparer un titre de ce disque, en général, quand il est sur la platine, il passe en entier, et je ne trouve aucunes faiblesses dans ce disque, pas de remplissage, et rien de matuvu comme il est dit plus haut, bref, pour un premier album d'ailleurs, c'est un coup de génie! Fait par des musiciens de génie, pour moi, leur meilleur album, avec le non moins génial Starless of Bible Black.

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C'est vrai que l'on a un peu tendance à oublier que les groupes de Rock Progressif prenaient très souvent la peine de tailler leurs oeuvres pour épouser le format vinyle (et donc, double-face). Mais bon, n'empêche que le délire instrumentale transitionnaire ne me sied pas des masses. J'aurais préféré que ces dix minutes soient consacrées à de la vraie composition. Ce qui n'empêche pas l'album d'être excellent.

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"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."

AL BUNDY

J'ai pu écouter l'album "Mirage" de Camel ce weekend grâce à un pote qui a eu la bonne idée de le prendre pour un long trajet en bagnole (pourquoi ce con ne m'avait pas dit avant qu'il avait cet album ??)

Et ben rien de mieux que du prog pour rouler, ça passe le temps tellement on se concentre sur toutes les subtilités !

En tout cas j'ai insisté pour le passer 3 fois de suite et tant pis pour sa nana qui voulait mettre la radio

L'album est au chaud, chez moi, malgré les 3 écoutes (+ une au retour), je sens que je n'ai pas tout apprécier comme il se doit. Les live à la fin avaient déjà un très bon son dans la caisse, donc à la maison je vais pouvoir déguster

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