Bah y'a un léger camouflage via les cut je trouve, je pense notament à June qui lutte pour protéger Holly et la dernière baston, mais après c'est pas non plus génant, c'était de dire un petit truc dessus.

Vue en DL, 1080p bluray x264.

EDIT: 23h

Godzilla 2 King of Monster 2019

Second visionnage, mais même avis. Visuellement c'est beau à voir et impressionnant de puissance. Mais pour le reste y'a rien à ce mettre sous la dent. Le Godzilla de 2014 avait une meilleur écriture de perso, mais laissait de côté les monstres, ici c'est tout l'inverse, du coup je ne sais pas lequel je préfère, c'est con. Celui de 2014 était aussi un régale sonore, les bruits des créatures sur des bonnes enceintes ou au casque c'est presque de l'érotisme.

Critters 2 1988

Que dire dessus, les Critters sont mieux fait, c'est léger, mais j'aimerais toujours en voir plus, plus de gore ou plus d'humour beauf. Bon par contre j'ai toujours du mal avec les mauvais acteurs tel que Charlie, il est pas drole.

Snake_Pliskin dit : Godzilla 2 King of Monster 2019Second visionnage, mais même avis. Visuellement c'est beau à voir et impressionnant de puissance. Mais pour le reste y'a rien à ce mettre sous la dent. Le Godzilla de 2014 avait une meilleur écriture de perso, mais laissait de côté les monstres, ici c'est tout l'inverse, du coup je ne sais pas lequel je préfère, c'est con. Celui de 2014 était aussi un régale sonore, les bruits des créatures sur des bonnes enceintes ou au casque c'est presque de l'érotisme.

C'est tout ce qui me déplaît dans ce type de cinoche actuellement... Aucune inventivité dans les scènes d'action, ça défouraille de partout sans originalité, et, surtout, derrière y'a rien qui suit. J'ai très nettement préféré celui de 2014, même si le film y allait un peu fort sur la retenue avant le climax. Les musiques étaient bonnes, le combat final est bien amené et bien mis en scène (quoique fort sombre), les personnages sont développés... Pas un grand film, mais j'ai trouvé que c'était un bon divertissement avec une ambiance particulière.

Aucune ambiance dans ce second volet, juste du bordel, du bordel, du bordel. Musique anecdotique, mise en scène aux abonnés absents, scénario inexistant et personnages d'un vide et d'une connerie incroyable. Je ne me souviens pas de tout mais le rôle de la mère / scientifique a vraiment été écrit avec le cul. Et bien sûr, le film est incohérent avec son propre univers (c'est quoi cette suite où on se déplace désormais avec des vaisseaux, on dirait que la technologie a fait un saut dans le temps tout à coup !). On nous dit "maintenant, c'est comme ça" et "puisqu'on te le montre tu n'as qu'à y croire" mais je ne peux pas éteindre mon cerveau à ce point-là. Expliquer, c'est faire vivre son univers et en prendre soin. À ce tarif, je préfère me remater le Godzilla américanisé de 1998. Au moins, l'histoire est fluide et plutôt bien écrite, c'est prenant et... il y a Jean Reno ha ha.

J'ai toujours pensé qu'on pouvait faire des films un peu malins et bien foutus avec des monstres comme Godzilla ou des robots à la Transformers. C'est un challenge, rendre tout ça pas trop con et bien mis en scène... Mais les studios passent leur temps à faire le contraire (parce que les idées à la con et les films débiles ça ramène du fric, c'est pas plus compliqué). Après l'indigence de certains films estampillés Batman, Nolan a bien montré qu'on pouvait se comporter autrement avec ce cinéma. Même certains Marvel ont pris des partis intéressants, je pense à "Iron Man 3" dont je critique certains aspects mais qui a su prendre des risques face à son public. Mais globalement, tous ces films à "grand spectacle" qui ont forgé mon imagination quand j'étais gosse ont été remplacés par une majorité de navets creux et qui tomberont immanquablement, à mon avis, dans l'oubli (contrairement à des "Alien", "Terminator", "Retour vers le futur" et consorts qui conservent un certain charme même lorsque leurs effets visuels deviennent désuets et que le temps a érigés en "films cultes", statut dont je ne crois pas une seconde à l'accès pour la postérité de la majorité des films issus de la "pop culture" actuellement).

Je m'emmerde vraiment en ce moment au niveau visionnages. Après une enfance pétrie de films de genre et des années 2000 et la première moitié des 2010 où j'ai découvert des tas de séries incroyables ("The Shield", "Breaking Bad", "Justified", "Sons of Anarchy", "Black Sails"...) même si certaines m'ont terriblement déçu sur la durée ou la fin ("The Walking Dead", "Game of Thrones", "Dexter"..), j'attends actuellement le renouveau dans un de ces deux domaines et je me demande bien ce qui pourrait changer la donne. Les séries sont en surnombre et je peine à trouver quelque chose qui sorte du lot, et le cinoche de genre ne pourra pas tabler éternellement sur le tout numérique pour satisfaire tout le monde. Vite, du changement !

Je précise que je n'inclus pas le cinéma d'auteur ou certains films à petit budget dans ma réflexion, et que je vise principalement le cinéma hollywoodien (qui a toujours été celui devant lequel je préférais me retrouver, pour le meilleur et pour le pire). De même que je reconnais évidemment des exceptions dans ma vision fort négative de la situation (des essais comme "Joker" ou un "1917" au parti pris technique intéressant...). Le souci, c'est que la grosse machine hollywoodienne écrase plus que jamais tout ça sur son passage, laissant peu de visibilité au reste (c'est là que la bât blesse) alors que ses productions sont globalement au plus bas niveau, à mon avis, artistiquement parlant, et qu'elle donne des suites peu reluisantes à des tas de sagas cultes.

Vu sur Canal quand il est passé,tant de moyens pour faire une si sombre merde 

Je suis bien d'accord avec toi Amon. Tu avais besoin de lacher du leste^^ Mais ça rejoins ce que je disait y'a quelque semaines en parlant de Kirk Douglas, c'est pas exprimé de la même façon, mais le fond est similaire. Quand j'ai dit que je savais pas lequel je préférais, c'était plus lequel est mieux que l'autre, parce que les deux m'emmerde au fond, je préfère largement me remater celui de 98, même si c'est le moins fidèle. Il a le mérite d'avoir des personnages travaillé, qui évolue, des scènes d'actions sympa et fun, bref bien dosé.

Joker 2019

Tu l'as mentionné justement. Un film qui va justement à contre sens du Cinéma actuel, mais bien trop rare, un trèfle à quatre feuille dans un champ. Et un autre truc qui m'énerve, c'est que avant et pendant la sortie on fait un vacarme de dingue sur un film, bien sur c'est pour le vendre et une fois fait hop on l'oublie et on passe à autre chose. La franchement j'en entend plus parler de celui la, ça y est la masse l'a oublié elle est partie sur autre chose, alors que tout le monde ce disait méga fan et tout. Je me souviens que plein de monde sur le net trouvais la perf de Joaquin Phoenix bluffante, ils voulaient le croire plus fou que Heath Legder (médoc et isolement pré tournage) ou le faux fou Jared Leto, alors que Joaquin à juste dit que non c'était facile de faire la part des choses, qu'il jouait juste un rôle. Forcément ça donne pas envie de faire le buzz la dessus si c'est tout à fait normal.

Snake_Pliskin dit : Je suis bien d'accord avec toi Amon. Tu avais besoin de lacher du leste^^

Pas forcément mais je trouvais que "ce film est quand même une sacrée merde" manquait d'approfondissement ha ha.

Another Wolfcop 2016

Wolfcop 2 quoi. Bon j'ai un peu zappé le premier, du coup les liens des perso j'ai oublié, mais on s'en tape, ici le gros méchant de richar met au point une bière au lait de poule qui une fois bue et couplé sur une fréquence sonore vous feras sortir des bestioles (genre dino des Pierrafeu) du bide. Ca gicle, c'est beauf, mais qu'est ce que c'est fun, ca joue le truc à fond. La BO passe du Hard Rock aux Synthé 80s.

Après visionnage hier aprem (j'en cause la page précédente) des deux premiers, today j'ai enchainé avec les deux suivants :

Friday the 13th Part III (1982) / Friday the 13th The Final Chapter (1984)

A la fin du II, Jason est mal en point mais on se doute qu'il va récupérer la pêche tôt ou tard et ça loupe pas. Dans le 3ème volet, le voici de plus en plus ressemblant avec LE Jason des films suivants, à savoir un badass à la volonté féroce et la violence implacable. Certes, il se montre encore parfois maladroit mais on le sent nettement plus déterminé et présent à l'image. Avec toujours cette volonté de ne jamais proposer deux fois le même mode opératoire pour se débarrasser de ces vilains ados.

Ce Part III a mieux vieilli que les deux premiers niveau FX et Jason endosse enfin son célèbre masque de Hockey.

"J'ai mon Okay !"
"Ta gueule, Jason !"

Avec The Final Chapter qui embraye sur la fin du Part III, Jason est mort mais en fait non ! Il ressort de la morgue, plus déterminé et brutal que jamais jusque là et quand il se met à slasher, un grand bon est visible à l'écran niveau effets gore : merci Monsieur Tom Savini !

Comme d'hab', meurtres originaux disséminés sur une histoire qui l'est un peu plus que les deux films précédents mais franchement, le scénar dans un Vendredi 13, c'est bien la dernière chose qui intéresse vraiment.

La fin de ce chapitre final laisse supposer que Jason a chié sa dernière crotte cette fois et qu'un gamin victime de ses terribles agissements va prendre le relais.

Mais ça, ce sera à suivre dans Friday the 13th Part V: A New Beginning !

Tchi tchi tchi

Ah ah ah

Cool que tu les enchaine comme ça, j'avais fait la même pour les découvrirs. C'est du kiffe en barre de voir Jason enchainer les kill de façon toujours différente et de plus en plus brutal

Le TCHI TCHI TCHI AH AH AH me fait toujours penser à la fin de Children Of The Grave de Black Sabbath, je sais pas si c'est voulu.

EDIT:  0h10

Maniac 1980

Bah merde je m'attendais pas à ça, je pensais voir un slasher classique, bourrin et gore, mais c'est hyper psychologique, c'est même le plus dérangeant du film. Les meurtres même si très cool ne sont rien comparé au moment de flottement du film qui nous montre le bonhomme avec sa folie. C'est glauque, autant si ce n'est plus que le Silence des Agneaux. En plus de ça y'a pas que le tueur qui est flippant, je trouve que même la caméra et donc le film fait bader pendant les long moments ou on regarde juste la victime sans forcément cuter, juste par pure voyeurisme. Par exemple le passage du bain, elle ne fait rien, elle remue l'eau du bain mais on reste longtemps sur elle. Ca peu paraitre tout con, mais y'a un truc en plus dans ce film.

Et puis l'acteur bordel, je le connaissais déjà des Rocky, après il a fait d'autre films notable, mais j'ai pas son acting en tête. Il est génial. Et cette putain de respiration avec des gémissements, pareil c'est génialement malsain.

"The Texas Chainsaw Massacre 2" - TOBE HOOPER (1986)

La suite du plus grand film d'horreur de tous les temps. Conspué par certains, chéri par d'autres, j'ai quand-même l'impression que le temps a été bénéfique à "TCM2" et qu'une partie des détracteurs l'a plus ou moins réhabilité (ou peut-être s'agit-il d'un nouveau public, friand des productions de l'époque).

Déjà, cette affiche... C'est pas une idée de génie, franchement ? A la fois un pied de nez à "Breakfast Club" et une illustration explicite quant à l'orientation de cette suite/remake. 

Parlons-en de cette orientation, tiens. Je peux totalement comprendre que l'aspect "comédie horrifique" puisse rebuter, surtout quand on connaît le matériau de base. Mais pour ma part, je trouve que l'opération a été menée de main de maître par Hooper et son équipe. Et puis, ça a bien dû le défrustrer de mettre sur pied ce joyeux bordel tout en ayant les deux mafieux de la Cannon sur le dos. Malgré ce que l'on peut parfois lire ou entendre sur ce second opus, je ne trouve pas le film si "goofy" que ça. Ou en tous cas, pas à 100%. Hooper a tout de même réussi à maintenir un certain équilibre et surtout à conserver cette ambiance unique qui rend la saga si particulière (du moins, dans les épisodes les plus réussi, j'entends). "Ca rigole, mais ça charcute !", tel est le mantra de cette nouvelle mouture. Là où quasiment tout n'était que suggéré dans le premier volet (on a jamais fait mieux dans le genre depuis, si vous voulez mon avis), le second opte pour une approche plus frontale, et Tom Savini montre, une fois de plus, l'étendue de son talent.

D'ailleurs, les décors sont eux aussi ultra réussi, que se soit les locaux de la radio de Stretch ou l'antre des Sawyer. Cette dernière, décorée avec les moyens du bord, de la récup' à droite à gauche (parce que Golan et Globus taillaient dans le budget à mesure que le projet avançait) fourmille de détails et suinte la folie. Quand on connait un peu les conditions dans lesquelles ont travaillé le staff, on ne peut que saluer la performance tant le résultat est grandiose. 

Niveau casting, c'est Bill Johnson qui hérite du masque de cuir. Personnellement, je l'aime bien. Je dirai même que j'y suis attaché (bien que je concède volontiers qu'il ne s'agit pas du meilleur Leatherface). Il se frappe la tête contre les murs, geint, lève sa tronçonneuse au-dessus de sa tête comme un autiste quand il ne s'en sert pas simplement comme prolongement phallique lors de ses premiers émois avec notre héroine... N'empêche que quand il s'énèrve, tu te chies dessus. Notre nouvelle héroine, justement, est incarnée par Caroline Williams. Qu'en dire... Cette voix... Ce mini-short... Cette séquence torride avec Leatherface dans la remise de K-OKLA... Bref, pour ma part, je trouve qu'elle joue très bien son rôle et je l'ai tout de suite prise en sympathie. 

Jim Siedow est le seul rescapé du massacre original, toujours dans le rôle du frère aîné, et c'est aisément sa meilleure performance dans la saga. Il me fait crever de rire de bout en bout, aussi bien en VF qu'en VO. Il forme un duo du feu de dieu avec le personnage de Chop-Top, campé par Bill Moseley. D'ailleurs, et ça, tous les fans du film vous le diront, Chop-Top c'est LE perso emblématique de "TCM2". Cette espèce de taré qui joue volontiers du rasoir (pour faire écho à l'auto-stoppeur de 1974), qui passe son temps à bouffer des morceaux de sa propre chair qu'il aura au préalable grattée avec son cintre autour de la plaque en métal vissée sur son crâne, et qui balance des punchlines à tout-va. La performance de Moseley est juste dingue et hissera son personnage au rang d'icône du cinéma fantastique. Et au milieu de tout ça, on a Lefty, incarné par Dennis Hopper. Il est le lien principal entre le métrage précédent et celui-ci. Hopper pousse les potards à fond, surtout dans le dernier segment, et parait tout aussi taré que la famille Sawyer. Personnellement, je n'affectionne pas ce personnage plus que ça, mais rien que pour la joute finale contre Leatherface, sa présence est justifiée (plus que par le bout de scénario le rattachant à "TCM1").

En conclusion, je dirai que c'est un épisode que j'aime beaucoup, vous l'aurez compris. Fendard, sanglant, bourré d'effets spéciaux de qualité, ré-inventant le matériau d'origine tout en le respectant... La classe, quoi. Je l'ai revu peut-être pour la quarantième fois avant-hier soir et je ne m'en lasse pas. Un classique.