Drakthar dit :
(...) Un autre example: dans le ilm Avatar, tout le bestiaire est aussi calqué sur la faune terrestre, qu'elle soit actuelle ou pre-historique (forte ressemblance aux dinosaures notament). D'ailleurs, on peut faire le même constat pour la représentation de la flore dans les films. Je trouve ça tout à fait étrange, le fait que nous ayons extrêmement de mal à représenter et surtout imaginer des créatures qui sont totalement différentes de ce que nous connaissont sur Terre. Peut-être que tout ça vient du faîte que nos connaissances en matières d'origine et d'évolution de la vie sont très limitées? Notre imagination est donc limitée à ce que nous connaissont et notre cerveau nous octroie que de toute petites alternatives? Depuis tout le temps, l'Homme a une vision anthropormorphique des choses qui l'entoure, depuis la personnification des choses de la Nature en Dieux, Déesses et autres "humains supérieurs" du monde Antique, jusqu'aux aliens quasiment tous humanoïdes du cinéma. Bref je m'égare. (...)
Moi aussi ça m'avait scié ce "manque d'imagination", mais bon, pas la peine de chercher midi à 14h, marketing quoi.
Pour être trivial, si tu veux faire bouffer de la merde à des cons, hein...
C'est comme dans le sketch des Inconnus, "il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont".
Allez, beaucoup plus intéressant :
Phantasm (1979, enfin 78 sur le visa, bref)
Rah, trop content que Arte l'ait diffusé.
Déjà parce que ça m'évite un achat 
Et ensuite parce que c'était cool !
C'est vraiment soigné, dans le style j'ai trouvé ça pas éloigné d'Argento. Y'a de très bonnes idées dans les plans / les cadrages. Photo nickel. Bref, très bonne mise en scène.
C'est très rythmé, ça pourrait presque prendre plus son temps par moments.
J'ai repéré 2-3 "goofs" comme on dit, mais le revirement final fait que tout se tient.
Y'a 2-3 trucs cheaps aussi (le coup de la mouche). Et j'aurais bien aimé un peu plus de gore au passage. Mais je suis tatillon.
Et puis bah, ce Angus Scrimm déboite, sacré acteur (tous les autres sont bons également).
Et la cerise, toute la BO est cool, en fait si on écoute bien, on retrouve le thème principal même dans d'autres morceaux de la BO (je pense à la pette zik funky dans le bar). Ca j'adore, ça personnalise le film à fond.
Alors je ne sais pas si c'est une version "remasterisée" que j'ai vue, mais pour du fin 70's j'ai vraiment trouvé le film pas du tout en retard sur son temps.
Très content au final. 
La Revanche des Mortes Vivantes
Tellement kitsch, tellement nanar que c'en est jouissif. Tout ici prête à passer un moment de franche rigolade, bienveillante et assumée. Des scènes cocasses, explicites (ouah, le sabre dans le vagin en gros plan), les maquillages mal faits, dialogues débiles, tout est réuni pour faire un four. A voir pour tout ça, et parce que c'est une prod française. Hilarant quand on le prend au troisième degré.
Ensuite Jungle (2017)
Plutôt un Survival. Après un début qui fait penser à Carnet de Voyages, le film réunissant une petite troupe (tirée d'une histoire vraie datant de 1981) s'en va explorer la jungle dans le but de trouver une tribu cachée. Au bout de quelques jours de marche, les 4 personnages se séparent en deux groupes et la partie qui suit Radcliffe (convaincant) prend donc des airs d'un survival en forêt Bolivienne. Pas mal, même si des longueurs et quelques stéréotypes alourdissent le rythme et le propos du film.
C'est pas mal du tout ça. J'avais complètement zappé ce film avec Weller. Sais pas pourquoi. Sorti en 1996, il possède une ambiance assez particulière (sale, poussièreuse) et sans spoiler, ça mérite le coup d'oeil. Bien sûr, ça sort de Philip K. Dick, et ne bénéficie à priori pas d'un gros budget, mais c'est à voir avec des FX sympas une alternance de décors (huis clos, puis plans larges réussis) et bien faits, et pas seulement pour la jolie Jennifer Rubin. On pense un peu à d'autres films, mais ça en a inspiré aussi d'autres (le coup des Scramers sous le sable m'a rappellé un film récent, mais impossible de me souvenir du nom à cette heure).
krakoukass56 dit :Drakthar dit :
(...) Un autre example: dans le ilm Avatar, tout le bestiaire est aussi calqué sur la faune terrestre, qu'elle soit actuelle ou pre-historique (forte ressemblance aux dinosaures notament). D'ailleurs, on peut faire le même constat pour la représentation de la flore dans les films. Je trouve ça tout à fait étrange, le fait que nous ayons extrêmement de mal à représenter et surtout imaginer des créatures qui sont totalement différentes de ce que nous connaissont sur Terre. Peut-être que tout ça vient du faîte que nos connaissances en matières d'origine et d'évolution de la vie sont très limitées? Notre imagination est donc limitée à ce que nous connaissont et notre cerveau nous octroie que de toute petites alternatives? Depuis tout le temps, l'Homme a une vision anthropormorphique des choses qui l'entoure, depuis la personnification des choses de la Nature en Dieux, Déesses et autres "humains supérieurs" du monde Antique, jusqu'aux aliens quasiment tous humanoïdes du cinéma. Bref je m'égare. (...)
Moi aussi ça m'avait scié ce "manque d'imagination", mais bon, pas la peine de chercher midi à 14h, marketing quoi.
Pour être trivial, si tu veux faire bouffer de la merde à des cons, hein...
C'est comme dans le sketch des Inconnus, "il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont".
Loin de moi l'idée de défendre Avatar, mais, s'il y a bien un intérêt purement "créatif" à essayer d'imaginer des êtres vraiment différents, ce ne serait pas forcément aussi exotique :
Bon ça reste de la théorie, mais le sujet est intéressant.
L'apparence (de même que le fonctionnement biologique), est le fruit d'une évolution hasardeuse, filtrée par la sélection naturelle, liée à l'environnement. Et comme les conditions nécessaires à l'apparition de la vie, et surtout à sa viabilité au long terme, nécessite des conditions assez restrictives, on peut effectivement supposer que si suffisamment de temps se passe, un "modèle" de survie émerge.
Sinon pour pas être trop H.S. :
Cloverfield
Je l'avais une fois peu après sa sortie (mais pas en salle), et là revu hier soir. Premier constat, les FX ont mal vieilli, surtout la créature? Fort heureusement on ne la voit pas souvent, et jamais en détail. Sinon ça passe plutôt toujours bien je trouve, le film est assez court pour ne jamais être chiant. Il paraît même meilleur depuis que je me suis tapé Cloverfield Paradox, qui était vraiment pas terrible.
pas seulement pour Jennifer Lawrence .
alors ici , pas de batailles spatiales ni d'E.T exterminateurs d'humain .
le théme sera plutot la solitude dans l'espace .
le vaisseau est grandiose au passage !
Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…
Oui, il est correct, ce Passengers. La scène où l'acteur principal manque de se suicider et le côté Robinson sans être trop appuyé renforce un peu le propos du film.
Cold Skin
Un scientifique se rend sur un ilôt inhabité afin de contrôler des phénomènes météo. Il se trouve confronté à son prédécesseur devenu bizarre, et à des créatures aquatiques qui viennent attaquer la nuit tombée.
Bon, avis mitigé pour ma part, malgré de bonnes critiques ça et là. C'est loooong et un peu répétitif dans le déroulé, et si quelques moments sont bien sentis (la relation avec une des créatures) le tout sonne un peu creux et mal fagoté (les attaques en carton). Bref, moyen pour ma part, malgré un petit côté Lovecraft.
Molick dit :
Des trois, celui que j'ai préféré c'est 10 Cloverfield lane. Le côté huit clos était bien mené même si sur la fin il y a quelques petites incohérences et puis le personnage et la prestattion de John Goodman apporte une ambiance bien pesante.
Synopsis: À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.
Le réalisateur réussi, tout en gardant le côté reflexif sur l'IA au centre des échanges entre les protagonistes, à ce que l'on soit happés par les motivations des personnages humains (surtout celles du boss) ce qui nous entraine, grace notamment à la personnalité atypique du maitre des lieux, l'isolement de la villa et sa conception architecturale, vers un thriller de type huit clos. Mais au final, à force de se demander comment cela va se passer entre les deux humains, on en oublie les motivations et les désirs d'Ava ce qui sert bien la fin du film.
Oh la revenante... 
Zardoz (1974)
Quelle horreur... Inregardable, naze, mauvais, long, pataud, lourdingue...
Kitsch ? Nanar ? Non même pas, rien de drôle ni d'éventuellement attachant.
Décors abominables et improbables, du genre on repeint un corps de ferme en bleu, on met 2 boules en plastique et hop nous voilà en 2 293...
En plus c'est totalement empreint de culture hippie libertaire cul-cul dégueulasse, partage, communauté et vive les fleurs, je me suis cru dans "Quelques messeurs trop tranquilles", vous savez ce vieux nanar avec des babos qui débarquent dans la pampa, et qui vivent dans des bulles en plastique, bah là c'est pareil.
C'est même mauvais jusqu'à la toute dernière scène, maladroite au possible.
Et on parle de John Boorman, après les excellents Point Blank et Deliverance... Ca m'échappe...
Cat People (La Féline, 1942)
Wiki :
C'est un film noir produit dans la nouvelle unité de production de la RKO spécialisée dans les films de série B. Il est tourné en à peine trois semaines.
Son budget est de 135 000 dollars, et il rapporte 4 millions de dollars à la RKO : on peut dire qu'il sauve la maison de production après les fortes pertes de Citizen Kane subies l'année précédente. Ironie de l'histoire, les pontes de la RKO, interloqués par l'audace du film, avaient d'abord envisagé une distribution du film comme complément de programme du même Citizen Kane.
Ce film a introduit un effet appelé effet-bus : il permet de conclure une scène à la tension croissante par une brusque décharge, effet repris depuis dans beaucoup de films à suspense ou d'horreur.
krakoukass56 dit : Oh la revenante...
Zardoz (1974)
Quelle horreur... Inregardable, naze, mauvais, long, pataud, lourdingue...
Kitsch ? Nanar ? Non même pas, rien de drôle ni d'éventuellement attachant.
Décors abominables et improbables, du genre on repeint un corps de ferme en bleu, on met 2 boules en plastique et hop nous voilà en 2 293...
En plus c'est totalement empreint de culture hippie libertaire cul-cul dégueulasse, partage, communauté et vive les fleurs, je me suis cru dans "Quelques messeurs trop tranquilles", vous savez ce vieux nanar avec des babos qui débarquent dans la pampa, et qui vivent dans des bulles en plastique, bah là c'est pareil.
C'est même mauvais jusqu'à la toute dernière scène, maladroite au possible.
Et on parle de John Boorman, après les excellents Point Blank et Deliverance... Ca m'échappe...
C'est parceque t'as rien compris au film, tout est dans le costume de Sean Connery 
