Le Grand Cinéma >> Films Horreur, Fantastique, Sci-fiction VOLUME 16
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Samedi 20 Janvier 2018 - 14:38:55

pas tout jeune la baie sanglante, je l'avais vu ça quand j'étais gosse.



Samedi 20 Janvier 2018 - 14:54:22
Miskatonic dit : 
(...)
Les Vampires, Le Masque du Démon, Le Corps et le Fouet, sa période giallo : La Fille qui en Savait Trop, Six Femmes pour l'Assassin, sa période slasher : La Baie Sanglante notamment. Et quelques ovnis comme Opération Peur, Les Trois Visages de la Peur...Tous ces films sont des films importants pour capter le cinéma italien d'exploitation qui a fleuri à la fin des années 60. Les Argento, Fulci, Martino, tous se réclament de Bava.


Ok je suis sur la chronologie wiki là (je fais des petites croix sur mon écran... hahaha), eh bah y'en a pour toutes les années à c'que j'vois.
Ah punaise, comment trouver le temps de mater tout ça... Faudrait ne plus travailler...
Merci vieux
 

 



Samedi 20 Janvier 2018 - 16:38:46


Donnie Darko (2001, trouvé cette affiche dédicacée sympa)

La petite pépite du début des années 2000, que je n'avais vu qu'une fois, et peut-être même pas en VO, donc bah pareil, j'ai eu le temps de bien l'oublier !

Du haut de ses 20 ans, ce petit con de Gyllenhaal crève totalement l'écran ! Bon ok il est "bien né", mais qu'est ce qu'il joue bien nom de dieu, insolent de facilité. En plus c'est sa vraie frangine qui joue la grande soeur, ça n'a pu qu'aider je pense.
Drôlement cocotte la Maggie d'ailleurs, avec son perso très détaché.
Génial le Patrick Swayze en prédicateur illuminé.
Excellente aussi la Drew Barrymore (productrice du film également il me semble), en prof un brin effrontée.
Et qu'est ce que c'est bien réalisé, ce petit film aux allures cheloues lynchiennes (LAPIN COMPRIS) passe très vite (comme Lost Highway !).
Sorti de nulle part, et destiné à devenir culte (quand on pense que le réalisateur n'a fait à ce jour que 3 longs-métrages en tout et pour tout...), on se laisse complètement embarquer.

Une scène qui m'a touché en plein coeur, c'est ce montage de plans-séquences au début du film, qui fait office de présentation générale des persos qu'on va découvrir.
Avec ces petits ralentis qui donnent un côté cotonneux / onirique... et les années 80 en toile de fond, avec ce morceau de Tears for Fears qui colle incroyablement bien, et même les petits mouvements des gamines danseuses qui rappellent les gestes de M. Jackson de l'époque... Une merveille cette scène !




Concernant l'interprétation du film :
POURISSAGE POURISSAGE POURISSAGE

Malgré les zones d'ombre, pour moi il n'ya pas de voyage(s) dans le temps, c'est le réalisateur qui t'embarque là-dedans.
Tout ça est onirique, pour moi c'est soit un rêve, soit une sorte de longue vision "pré-mortem".
Ce dont on est sûr, c'est le tout début du film : on sait que Donnie a des problèmes psychologiques et qu'il prend des cachetons, qu'il ne s'entend visiblement pas très bien avec sa grande soeur, et que son père est visblement du genre pantouflard et pas très intéressant.

Bizzarement, dans le film on remarque que :
- son père justement est drôlement cool, vision rêvée du patriarche qui dans la réalité ne doit pas piger grand chose aux problèmes psycho de son fils.
- sa soeur est tout le temps très détachée des évènements, alors qu'à la fin elle est en larmes complet à la mort de son frère.
- sa petite copine, regardez la scène que j'ai postée, on la voit fermer son casier, avec un petit miroir et tout, alors qu'elle arrive en classe en diant qu'elle vient de s'inscrire au bahut... C'est Drew Barrymore, en prof affreusement cool pour le coup, qui lui suggère de "s'asseoir à côté du gars le plus mignon", ce truc irréel ! Et elle vient s'asseoir où ? Près de Donnie... D'ailleurs quand ils se galochent pour la première fois, c'est aussi dans un moment rêvé super idyllique.
- sa petite soeur réussit ses concours de danse avec ses copines, au point d'être repérée (un show tv je crois), bref tout se passe comme dans un rêve.

On peut penser du coup que quand Donnie est sous hypnose, cela correspond justement à la réalité, il avoue être obsédé à l'idée de choper des meufs. Bizarrement il a 2 personnes amoureuses de lui, la petite copine et l'asiat' ronde, encore une vision idéalisée de la réalité. A la fin du film, on voit d'ailleurs que la petite copine est en fait une voisine du quartier, donc très certainement que Donnie avait flashé sur elle, et il la retrouve dans son rêve.

Je n'ai pas été creuser plus que ça les pistes du voyage dans le temps, qui servirait à sauver sa mère et sa petite soeur du crash de l'avion, toujours des zones d'ombre il est vrai, mais pour moi c'est une fausse piste quoi. Le film raconte plutôt l'histoire d'un ado paumé, qui galère à se faire des meufs, et qui a "peur de mourir seul" comme c'est répété 2-3 fois dans le film.
 



Samedi 20 Janvier 2018 - 17:42:09

tu me donnes envie de le remater. Agréablement surpris aussi avec cet ovni cinématographique qui mérite une reflexion approffondi comme tu le soulignes poto.

 

 



Lundi 22 Janvier 2018 - 12:29:06

Ah mais oui, il faut le revoir !

Y'a un échange aussi, entre Donnie et ses potos, à propos de la chatte de la schtroumpfette, c'est presque digne de la discussion sur Madonna dans Reservoir Dogs !
 



Lundi 29 Janvier 2018 - 13:19:59


Le Loup-Garou de Londres (An American Werewolf in London, 1981)

Obligé de le comparer avec le Howling / Hurlements de Joe Dante sorti la même année.
Celui-ci est peut-être globalement un cran au-dessus, mieux "fini" disons. Et puis c'est vrai que le finish à Piccadilly Circus, ça en jette.

Mais y'a pas d'intrigue par rapport à celui de Dante (qui lui, propose une histoire, certes pas ultime, mais y'a autre chose à côté quoi). Là, dès les premières minutes on sait tout de suite à quoi s'attendre, limite on attend juste la fameuse scène de 'transformation'.
Et là aussi, sur LA fameuse scène, je donne victoire à Dante (je me souviens avoir eu le sourire jusqu'aux oreilles tant cette scène est jouissive). Là, on a le parti-pris de Landis de coller en fond une musique très légère qui dénote, avec du coup un rendu plus "ironique", sympa mais un petit moins prenant.

Par contre, globalement je mettrais victoire de Landis sur le maquillage et les effets.
Déjà il m'a semblé qu'il y'a plus de gore sur l'ensemble, et drôlement bien fichu. Je préfère aussi un loulou à 4 pattes plutôt que perché sur ses échasses, et puis le "chef make-up" Rick Baker n'a rien à envier à un Tom Savini (Zombie et Maniac sont sortis peu de temps avant), regardez-moi ça si c'est pas du super taf :



Au niveau du finish, victoire de Dante, qui termine de mémoire sur une pirouette pas mal, là où Landis nous fait presque une fin en queue de poisson...

Bref, 2 classiques avec leurs qualités et leurs défauts, mais qui se valent bien.
 



Lundi 29 Janvier 2018 - 15:46:40

une nette préférences pour le loup garou de Londres en ce qui me concerne.



Lundi 29 Janvier 2018 - 16:04:59

The Bride.

Film russe dont le scénar fait un peu penser à Get Out. Une nana et son fiancé partent dans la famille du jeune homme, située dans une maison isolée ayant été le théâtre d'évènements familiaux pour le moins étranges par le passé.

La mise en place est plutôt esthétiquement réussie avec une photographie réussie. La nana est mimi comme tout, et l'ambiance horrifique convenable.

La fin part dans tous les sens et ôte beaucoup à l'appréciation globale. Dommage.



Dimanche 04 Fevrier 2018 - 19:41:34
Miskatonic dit :  Les Trois Visages de la Peur....

Le dernier sketch, La Goutte d'Eau, c'est pour moi le truc le plus flippant de Bava. Putain, qu'est-ce que j'avais eu peur la première fois que je l'ai vu ! Bon, j'étais gamin, mais j'en avais fait des cauchemars pendant presque une semaine. Et même là, en écrivant, alors que ça fait peut-être 20 ans que je ne l'ai pas revu, j'en ai des frissons !!! haha !

Puis La Baie Sanglante, Vendredi 13 ils ont pratiquement tout pompé !

 

 

 



Dimanche 04 Fevrier 2018 - 20:25:25

Quand on y repense, le second segment fout une sacrée tanée aux histoires de vampires de ses trente dernières années.