J'ai dit "un peu" ignorant ^^
Mais oui t'as fait l'effort. Je trouve qu'il a pas pris beaucoup de rides ce film. Pour un truc qui accuse plus d'un demi siècle, c'est encore très actuel. Concernant les moyens, très peu de budget à l'époque et une équipe quasi débutante. Savini était au Vietnam et était deg de ne pouvoir y participer. Il se rattrapera sur Dawn of the Dead, où une erreur malheureuse dans le choix de l'émulsion pellicule fera vriller certaines couleurs, le rouge virant à l'orange et le gris de la peau des zombies virant au bleu.
Tu peux tenter le remake de Savini de The Night of the Living Dead. C'est pas le film qu'il aurait voulu, la prod ayant saboté son travail, mais ça se tient.
+1 pour le film de Tom Savini. Je l'ai regardé plusieurs fois et je trouve que c'est un excellent remake. Pas autant que l'aurais en effet voulu Tom mais il n'a pas à rougir pour autant du travail accompli.
Et côté Romero, j'aimerais bien me refaire son 3ème Zombie (1985 ? pas sûr). Je l'avais trouvé glauquissime à souhait et surtout bien gore dans certaines scènes. Notamment, le zombie sur la table du scientifique qui perd ses entrailles par kilos.
J'avais également adoré son Land of the Dead de 2005 où l'on sentait qu'il avait eu plus de moyens financiers dans les pattes pour mener à bien son projet.
Son Diary de 2008 en revanche n'avait pas le même budget semble-t-il. Et pas dans le sens positif du terme.
Tiens, en matant sa filmographie je me rend compte que j'avais littéralement zappé son Survival of the Dead de 2009 ! 
D'ailleurs, je n'ai que très peu vu de films de ce grand Monsieur, shame on me!
Arioch91 dit :vincysteria dit : Et pour un ignorant, je suis pas sûr qu'il ait été vu par beaucoup de personnes de mon âge hahaBah à présent, tu n'es plus un ignorant mais un sachant.
Tu vas pouvoir te la péter avec tes potes en criant triomphalement : nous sachions !
Moyen simple et efficace pour briller en société 
@Miska : "J'ai dit "un peu" ignorant ^^ " : J'assume 
Arioch91 dit : +1 pour le film de Tom Savini. Je l'ai regardé plusieurs fois et je trouve que c'est un excellent remake. Pas autant que l'aurais en effet voulu Tom mais il n'a pas à rougir pour autant du travail accompli.Et côté Romero, j'aimerais bien me refaire son 3ème Zombie (1985 ? pas sûr). Je l'avais trouvé glauquissime à souhait et surtout bien gore dans certaines scènes. Notamment, le zombie sur la table du scientifique qui perd ses entrailles par kilos.J'avais également adoré son Land of the Dead de 2005 où l'on sentait qu'il avait eu plus de moyens financiers dans les pattes pour mener à bien son projet.Son Diary de 2008 en revanche n'avait pas le même budget semble-t-il. Et pas dans le sens positif du terme.Tiens, en matant sa filmographie je me rend compte que j'avais littéralement zappé son Survival of the Dead de 2009 !
J'ai beaucoup aimé le remake de Savini. Et j'adore "Land of the Dead", ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu et vous m'en donnez bien envie d'ailleurs. Ce film a une atmosphère que j'apprécie beaucoup : il y a ce côté gros moyens, personnages surarmés, sécurité fantasmée, avant que tout ne leur pète à nouveau au visage. Exactement comme dans "Aliens" en fait, on commence le film avec l'impression que tout le monde est hors de danger, on suit quelques intrigues annexes (la petite fusillade dans le tripot de "Land of the Dead", j'adore ce genre de mise en bouche), puis on part au casse-pipe. Simon Baker en action hero ça le fait bien, la relation avec son acolyte est très bien travaillée... Ouais c'est vraiment ma came ça.
Je suis très attaché à ce Dagon de Stuart Gordon et je le vois et revois à chaque fois avec plaisir. L'ambiance est méga glauque dans ce village de pêcheurs qu'est Imboca, ou autrement formulé, Insmouth dans la nouvelle Le Cauchemar d'Insmouth de Lovecraft d'où il tire son inspiration.
Le vieux poivrot incarné par Francisco Rabal apporte un atout important dans le récit et fait plonger davantage dans l'histoire.
Le film n'est pas exempt de défauts ou de reproches à lui faire.
Les effets spéciaux sont parfois bien datés et ils l'étaient déjà au moment de la sortie du film.
Certaines scènes bien cradingues et filmées en gros plan ne respectent pas Lovecraft qui préférait laisser ses lecteurs imaginer le pire plutôt que de le leur décrire. Un peu comme le Texas Chainsaw Massacre de 1974 qui plonge le spectateur dans l'imagination de ce qui se passe au lieu de tout déballer comme dans le remake de 2003.
Malgré ça, j'ai passé un super bon moment à le visionner.
Bon, ben ça vaudra un deuxième visonnage si ce n'est plus. Effectivemet cronenberg renoue avec les cotés les plus organiques de sa filmo. Retrouvé des parfums d'ExistenZ et de faux semblants mais j'ai eu du mal a rentrer vraiment dedans.
Je comprends facile si quelqu'un me dis qu'il a ni aimé ni compris........pour ma part je vais remater ça car y-a surement beaucoup a creuser dans ce film. Des choses m'ont échappé assurément.
The Sadness
film Taiwannais bien gore..des flots de sang dans une ambiance hystérique et sadique bien jouissive.....
Des scènes inventives.....
Bravo Rob Jabaz pour ce 1er film......réalisateur a suivre.
Prey (2022)
La meilleure suite de "Predator" (enfin, prequel pour le coup) n'aura même pas eu droit à une sortie ciné. Quelle honte.
Excellent film, diablement beau (scènes de nuit comme de jour, cadrage, c'est du travail d'orfèvre), et plaisant à suivre du début à la fin, tout simplement. Les effets numériques passent comme une lettre à la poste, et pourtant il y a des tas d'animaux en images de synthèse (le predator, lui, jouit d'un design vieillot bien adapté à l'époque et de beaucoup d'effets physiques quand il doit interagir avec les autres personnages). Je ne dirais pas, comme certains ne manqueront pas de le faire, que ce film est "woke" (et pourtant, cette tendance propagandiste me hérisse le poil). Des héroïnes fortes, cherchant à s'émanciper, on en a vu d'autres, et il faut dire que si les sagas "Alien" et "Terminator" avaient les leurs, "Predator" n'avait jamais trouvé la sienne (même si j'aimais bien Sanaa Lathan dans le premier "AvP"). C'est chose faite, même si cette jeunette Naru a encore du boulot pour en remontrer à Ripley et Sarah.
Je ne vais pas pitcher le film, tous ceux qui connaissent la saga connaissent le principe. La différence, ici, c'est que la testostérone est reléguée au second plan, laissant la place à l'agilité, le savoir-faire (confection d'armes, talents de pisteur...) et à l'instinct et/ou l'intelligence. Le terrain de jeu rend forcément le film unique dans la saga (1719, chez les Indiens d'Amérique du Nord) et tous les aspects de ce contexte sont plutôt bien utilisés. J'ai souvent pensé au "The Revenant" d'Alejandro González Iñárritu, même si le rythme et la durée du film (ainsi que son principal antagoniste bien entendu) n'ont rien à voir. Des clins d'oeils aux autres films de la saga (enfin, aux deux premiers) sont présents, ça va du thème musical culte qui est revu et "caché" à un moment du film, à des scènes qui font écho à d'autres (et qui vont parfois très intelligemment dans d'autres directions, ce qui rend le film encore plus ludique) en passant par un accessoire déjà aperçu et qui réapparaît ici. Deux ou trois légères touches d'humour ponctuent le film (vraiment, de tête je n'en compte pas plus), sans jamais venir empiéter sur la tension ou flinguer une scène. Le dosage bordel, le dosage ça fait tout (pas de chiens predators qui pètent ici, hein Shane Black ?).
Je passe volontiers sur une ou deux grosses ficelles, c'était très bien et ça méritait une sortie en salles, avec les applaudissements qui vont avec quand le spectacle vaut le détour.
Je ne voudrais pas avoir l'air d'en faire des caisses, ce n'est pas le film du siècle, mais c'est bien fait, respectueux de l'héritage de la saga, bien dosé à tous les niveaux... comme "Top Gun : Maverick" tiens. En reviendrait-on bientôt aux excellents blockbusters face à la médiocrité qui domine cet exercice depuis trop longtemps ? Je l'espère. Il faudra bien que quelqu'un stoppe les superhéros dans leur vampirisation du marché (je ne parle pas du principe mais bien du monopole que ces films possèdent et du parasitage qu'ils opèrent dans le paysage du cinéma spectaculaire). Bref, regardez "Prey", c'est bien.
