ROBERT MULLIGAN -
L'Autre (1972).
Connecticut, 1935. Niles Perry coule des jours paisibles dans le creux de l'été. Sa soeur va même avoir un enfant. Une fille, selon lui. Mais ce qu'il adore par dessus tout, c'est jouer avec sa grand-mère, Ada. A un jeu spécial qu'elle lui a transmis depuis son départ de Russie. Étrange, merveilleux... Mortel.
Décidement, les années 70 furent sans pitié avec les beaux idéaux. Le rêve américain, les hippies, la grandeur des Nations, l’Atome, le mythe du bon sauvage. La même année que ce mythe rousseauiste, l'innocence de l'enfant fut défoncée au marteau et au burin.
Putain, quelle tension. Vers la moitié du film, j'ai eu un moment de faiblesse, mais les scènes du "Jeu". Peu à peu, les masques tombent, les "accidents surviennent". Après, même si les enjeux se découvrent rapidement et au bon moment, c'est d'un flippant. C'est comme si l'ange vous transportait au paradis pour vous lâcher au dernier moment en enfer.
N'a pas l'aura de
L'Exorciste, n'a pas l'aspect hanté des
Innocents. Mais est tout aussi effrayant. Me reste à regarder
Les Révoltés de l'An 2000 et
La Malédiction.
Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...