citation :Furya dit : Naked blood (1996)
Film de SF japonais mélé à du gore et à de l'érotisme. Un jeune étudiant invente un serum capable de transformer la douleur en plaisir ce qui donne lieux a 3 séquences ultra gore qui font passer les Guinea Pig pour des films pour enfant. Au delà de ça il s'agit d'un film de SF avec un scénario pointu pas si loin d'un Cronenberg avec pas mal de métaphore, de passages poétique et onirique (je sais c'est dur à croire, ça parait pas comme ça). Le film a plein de défaut et ceux qui veulent du gore pour du gore seront déçu au final. C'est la deuxième fois que j'en parle ici et la fin reste toujours une énigme pour moi ( Mais que signifie la présence du cactus ??) |
Vu.
J'ai bien aimé, malgré des longueurs. Dérangeant, absurde, du ciné japonais thrash et un peu coquin, comme le pays en produit à la pelle depuis 40 ans.
La référence à Cronenberg est judicieuse, et j'ai d'ailleurs pensé quelques fois à Videodrome. Le sujet m'a également renvoyé, vite fait, à la terrible scène finale de Necromantik, concernant la recherche du plaisir dans la douleur, ainsi qu'à Hellraiser, forcément. En tout cas, j'ai trouvé ça bien gratiné, avec juste ce qu'il faut de gore, mais la dégustation, outch, ça envoie, chapeau les make up.
Concernant le cactus, hum, j'ai pas de révélation. Ça veut sans doute dire quelque chose dans la tête du réal, et peut-être dans la culture nippone aussi, mais au coeur du film, j'ai l'impression que c'est juste là d'une manière métaphorique, pour souligner la relation symbiotique et complémentaire de la plante avec la jeune fille. La cactus a pas besoin de flotte, elle, pas besoin de sommeil, les deux sont solitaires, épineux, bref, je ne sais pas trop. Au delà du symbole phallique, ça peut vouloir dire un millier de choses.
Intéressant comme film en tout cas, et plutôt bien filmé, malgré une lumière dégueulasse.