citation :Snake_Pliskin dit :
Pandémie ou The Flu, 2013 J'ai vue quelque film catastrophe sur des épidémies et celui ci ce hisse clairement à la première place. Quelle maitrise, quel savoir faire dans la réal, beaucoup de sujet sont brassé pendant ces 2h20, sujet fort, image forte bref du très bon cinéma. Coréen la aussi. Et chapeau pour la petite Park Min-ha, jamais un enfant ne m'a autant touché et attendris dans un film, ils ont plus le dont de me péter les burnes, la, tout l'inverse. |
Et beh. Mon avis est à l'opposé total du tien. J'ai failli arrêter la vision plus d'une fois tant j'ai trouvé ça surjoué, sur-appuyé, esthétisé à outrance, quasi épileptique niveau cadre et réa, genre Tony Scott power, complètement à la ramasse scénaristiquement, avec des réactions grotesques, pas crédible pour un sou, sans parler du manichéisme débile qui hante le métrage dans sa dernière partie. Maladroit sous tous les angles.
Quelques plans que j'ai détesté : celui de la fillette (mignonne comme tout, c'est pas le problème) qui s'interpose face à l'armée dans un plan lourdingue au ralenti, multi-angle, supra-long pour faire pleurer dans les chaumières (dans le genre mise en scène au char d'assaut, le mec se pose là quand même) ; le gentil président sud coréen qui s'oppose à l'impérialisme américain (ridicule et vain) ; les plans de postillons infectés, complètement pompés sur ceux d'Alerte, l'un des films étalon concernant les virus, et la référence de Pandémie visiblement ; tous les plans humoristiques entre le héros secouriste et sa promise archi pas reconnaissante, qu'il faut sauver 36 fois, ainsi que sa fille, ainsi que la Corée (du sud), puis le monde entier, avant qu'elle ne daigne décrocher un sourire. Et vas-y qu'on charge la barque toutes les 5 minutes en faisant s'égarer la gamine pour la quinzième fois, histoire de bien éprouver le spectateur et d'ajouter de la dramaturgie pour que le film, qui pourrait tenir en 90 minutes, s'étire sur plus de deux plombes.
Niveau score, le thème principal est repris de celui de Requiem for a Dream, putain, la gêne quand même.
A mes yeux, tout ce qu'il ne faut pas faire dans un film catastrophe type virus se retrouve dans ce Pandémie. Déjà, je n'avais pas aimé La Princesse du Désert de ce réal, j'aurais du me méfier... Inexplicable que Wildside ait sorti ce navet. En fait, on dirait un film américain, genre blockbuster direct to DVD, mais mal ficelé, y'a rien de coréen là-dedans.