Le Grand Cinéma >> Films Horreur, Fantastique, Sci-fiction VOLUME 15
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Jeudi 29 Octobre 2015 - 23:11:59

Nanardise et John Carpenter, whaou j'espère que c'est ironique


Jeudi 29 Octobre 2015 - 23:45:40

Armel, je te le fais pas dire. Décalé, oui, mais c'est tout.



Vendredi 30 Octobre 2015 - 09:24:05


citation :
Armel_Avry dit :
Nanardise et John Carpenter, whaou j'espère que c'est ironique

La même, tout comme je n'accepte pas la remarque sur le jeu d'acteur supposé limité de certains comédiens, dont Adrienne Barbeau, impeccable à mes yeux. Certes le film a vieilli dans son rythme - aujourd'hui tu tournes la tête une seconde, tu manques trois plans - et son imagerie ; au début des années 80, quand on faisait de la SF dystopique, il était courant de foutre des punks en guise de méchants, aujourd'hui cela fait sourire. Escape From New York est donc à resituer absolument dans son contexte, sous peine d'employer le mauvais qualificatif pour le définir. En revanche, tous les copié-collés qui ont fleuri après coup, souvent italiens, comme Les Guerriers du Bronx I & II, 2072, les Mercenaires du Futur, 2019 après la chute de New York, quoique ce dernier ne manque pas de charme (rétro), ça oui, ça flirte avec le nanar, mais le film de Carpenter, diantre, non ! Et puis quel cast : Ernest Borgnine, Lee Van Cleef, Harry Dean Stanton, Isaac Hayes, Kurt Russell.



Vendredi 30 Octobre 2015 - 12:19:07


 
Vampires (VO)
 
En parlant de Carpenter.
 
Je n'est pas vue tout ses films, mais je dirais bien qu'il s'agit du plus violent et bourrin. Un film typiquemet dans son aire du temps, le genre de réal que j'aime, l'action es lisible, on peut même voir si oui ou non ce sont les acteurs qui font les cascades.
 
Bref un film qui a la classe, une BO d'enfer qui m'a rappelé celle de Desperado. Un casting de sale gueule jouissif, James Wood, l'enculé dans l'Expert, Mark Boone Junior, adepte des second roles, 58 minutes pour vivre, Batman Begins, la série de Sons Of Anarchy, Seven, Memento, Cary-Hiroyuki Tagawa alias Shang Tsung dans Mortal Kombat, Jumeaux, l'Art de la Guerre, Pearl Harbor, 47 Ronins, Thomas Rosales qu'on a tous vue dans le Monde Perdu, Commando, Prédator 2, Speed et j'en passe, Henri Kingi qui es aussi dans Prédator 2, Batman le Défi, l'Arme Fatale 3...
 
 
Seul truc que je n'est pas accroché, ce sont les bruits des vampires, surtoput dans la première scène de Valek.


Vendredi 30 Octobre 2015 - 12:26:22


citation :
Et puis quel cast : Ernest Borgnine, Lee Van Cleef, Harry Dean Stanton, Isaac Hayes, Kurt Russell.


Tu oublies Donald Pleasance et pour Isaac Hayes, je suis moyennement convaincu. Ernest Borgnine, je ne m'en souviens pas, je n'ai vu que Les Douze Salopards par rapport à son curriculum vitae. Mais bon, le cast, ça ne fait pas tout.

Pour le contexte, ça se discute : la SF des années 80, tu mets en face Ridley Scott et Paul Verhoeven, tu as déjà plus de fond. Mais les films que tu cites, c'est pas plutôt des copies de Mad Max (juste vu le titre, hein) ? Et pour le coup, je trouve que ça fait 100% nanar, voir pire.

Pour le reste, je ne Dis même pas que c'est nul. C'est très sympa, mais bon... J'en attendais beaucoup plus de la part de quelqu'un qui, encore une fois, a pondu Halloween, The Thing et Village of the Damned.




Vendredi 30 Octobre 2015 - 14:22:18

miska à raison, faut impérativement replacer ce film dans son contexte. A l'époque les scènes d'actions n'étaient pas aussi syncopées.

Il m'avait beaucoup marqué étant jeunes et je l'ai bien maté une trentaine de fois.



Vendredi 30 Octobre 2015 - 14:25:36


citation :
HorseFucker dit : Ernest Borgnine, je ne m'en souviens pas, je n'ai vu que Les Douze Salopards par rapport à son curriculum vitae. Mais bon, le cast, ça ne fait pas tout.

Il campe le chauffeur de taxi. Connu pour son rôle dans La Horde Sauvage ainsi qu'accessoirement au moins 200 films sur presque 60 ans de carrière. Certes le cast ne fait pas tout, mais je trouve étonnant de trouver limité le jeu des comédiens de ce film quand tu vois les pontes qui lui donnent vie. Tu l'as vu en français ?


citation :
HorseFucker dit : Pour le contexte, ça se discute : la SF des années 80, tu mets en face Ridley Scott et Paul Verhoeven, tu as déjà plus de fond. Mais les films que tu cites, c'est pas plutôt des copies de Mad Max (juste vu le titre, hein) ? Et pour le coup, je trouve que ça fait 100% nanar, voir pire.

Alors New York 97 est en réalité un film d'anticipation, sous genre de la SF, plus qu'un film de SF à proprement parlé, donc incomparable avec des oeuvres tels que Blade Runner ou Robocop pour citer des films de SF faits dans les années 80 par les auteurs que tu cites. Sans parler du budget, 6 millions seulement pour le film de Carpenter, ce qui est presque 5 fois inférieur à celui de Blade Runner.

Les films que je cite sont un mix entre Mad Max et Escape From New York pour être plus précis. Quand à 2019 après la chute de New York de Sergio Martino, c'est carrément une suite inavouée du film de Carpenter. Il faut savoir que lorsque New York 97 est sorti en 1981, c'est un film qui a énormément marqué les gens ; on avait jamais vu Manhattan comme ça et c'était plutôt osé d'en avoir fait une prison à ciel ouvert. Le symbole tout entier de l'économie mondiale et la fierté des USA laissé aux pires rebuts de l'humanité dans un monde dévasté, détruit, malade et abandonné en proie aux meurtres, viols, cannibalisme, un état dans l'état, avec "les prisonniers, et le monde qu'ils ont créé". Un film terriblement dystopique, terrifiant et urbain qui a rayonné et influencé quantité de réals et romanciers (les films ritals cités plus haut, les Prod Europa Corp du gros Besson tels que Lock Out ou Banlieue 13, le Doomsday de Neil Marschall, les jeux vidéos façon Metal Gear Solid, etc). Un film qui appartient à son époque, les early 80's et ses keupons, et dont l'imagerie vieillotte nécessite absolument un travail de re-contextualisation pour en saisir la dimension à la fois anticipative, stylistique et narrative. Un film que tu me donnes l'impression d'avoir pris à la légère.



Vendredi 30 Octobre 2015 - 17:26:54

Plus de fond mais pfff quelle absurdité, ce film pose de nombreuses questions (Midka en parle très bien) et démontre un système totalitaire vraiment bien brossé ( et en quelques traits seulement). Ça me fatigue ces jugements à l'emporte-pièces


Vendredi 30 Octobre 2015 - 18:54:38

@ Miskatonic : Je l'ai vu en VO. Je me demande qui double Kurt Russell car Los Angeles 2013 je l'ai vu en VF.

Robocop
me semble au contraire très proche vu que les concepts étaient déjà à l'étude (cœur artificiel, base de données pour répertorier les criminels) et que son budget n'était pas non plus très élevé, même par rapport à Blade Runner. Je pense notamment à l'ED-209 animé à la Ray Harryhausen et le peu de technologie futuriste. Ça reste deux films d'anticipation montrant un futur proche sinistre et violent. Et ce n'est pas non plus une question de budget, quelque soit l'époque d'ailleurs. Plein de films, série B ou non, font du très bon boulot avec un budget de fond de poche. A ce niveau-là, je pense à Cube, à Massacre à la Tronçonneuse, à 30 Jours de Nuit, aux films de zombies par Romero
Je pense que j'ai été plus proche du côté assez prémonitoire (la Destruction des services publics) et beaucoup plus développé en terme de scénario de Robocop. Je trouve qu'on a trop réduit ce film à son côté anti-corporation. L'aspect anti-progrès à tout va était déjà présent (le fait qu'il ne puisse manger que de la bouffe pour bébé me fait penser à l'intelligence artificielle qui s'appelle "Maman" dans Alien), en plus du mythe de Frankenstein revu ou du dilemme entre le devoir et ses limites. La décadence et l'Amérique abandonnée à la déchéance et autres, on n'a pas attendu Carpenter.
J'avais choisi Ridley Scott par rapport au fait que lui et Carpenter avaient fait un film puisant à la même source : La Chose d'un Autre Monde.

En général, je ne nie jamais un Message ou une idée de départ, pas plus que le contexte. Invasion Los Angeles a une excellente idée de départ, j'étais très enthousiaste. Mais déçu à l'arrivée. Je reviens sur la scène de bagarre qu'on avait évoqué. Moi, ça ne m'a pas fait rire du tout. J'étais énervé qu'il avait un super sujet à traiter et qu'il préférait filmer une bagarre qui sert à rien. Je voulais un premier degré réussi avant le second degré.
État dans l’État ? Tu parles des flics ou de la ville ? Si c'est la ville, non. C'est une tribu, des marginaux rejetés dans un no man's land. Et ça remonte aux Westerns d'Howard Hawks.

Pour l'influence, je suis d'accord sur la saga Metal Gear Solid et je ne me prononce pas sur le reste. Mais il me semble avoir déjà évoqué l'aspect ville fantôme. Là, ce doit être raccord avec ce que les gens ressentaient à l'époque, en effet. Pour la musique, je ne sais pas comment il fait mais il est presque toujours au top.

@ Armel_Avry :

Moi, je considère qu'un tel cadre ne se brosse pas en quelques traits justement. Sinon, ça donne des grosses purges comme Equilibrium.




Vendredi 30 Octobre 2015 - 19:28:29


citation :
HorseFucker dit :  

@ Armel_Avry :

Moi, je considère qu'un tel cadre ne se brosse pas en quelques traits justement. Sinon, ça donne des grosses purges comme Equilibrium.

Je trouve à l'inverse que quelques traits, plutôt que pléthore d'explications et de plans explicatifs ou démonstratifs (paroles et/ou images) sont souvent plus pertinents dans ce style de films, et permettent au spectateur de se faire sa propre analyse/déduction sur les tenants et origines de telle ou telle histoire/personnage. Le contexte étant ici prépondérant, je crois que chacun peut se faire sa propre réflexion, ses propres déductions, et ainsi ne pas tomber dans le cliché "tout expliqué". Prenons la Planète des Singes, par exemple, lors de la traversée du désert, les dialogues sont importants, l'ambiance exceptionnelle, l'ensemble se tient, et on sent une menace latente, pourtant, que voit-on : 3 mecs qui marchent. Ici, tout contribue à poser l'histoire des mecs, pourquoi ils ont accepté le voyage, qui sont-ils, leurs attaches, leurs convictions, etc... Bref, en quelques minutes, on a un tableau de chacun, et ça contribue à l'histoire, tout en permettant une double lecture, au fur et à mesure de la marche. En tout cas, échange sympa et constructif.