The Signal (2014)
2nd long métrage de William Eubank, après un
Space Time : L'Ultime Odyssée que je n'ai toujours pas vu, dans un domaine également science fictionnel.
The Signal, déjà posté ici par les copains il me semble, c'est le voyage de 3 geeks pour aller à la rencontre d'un signal émis par un pirate informatique, quête qui va vite tourner au
Cauchemar dans un complexe militaro-scientifique dépositaire d'un grand secret.
Enlèvement extraterrestre ou gigantesque complot gouvernemental, on navigue entre Dark City et X-Files en passant par District 9, dans un film prenant et mystérieux jusqu'au bout, mais dont on pourra seulement reprocher une légère inclination à la sur-esthétisation dans sa 2nde partie. Tous ces effets, ces ralentis, ça bouffe un peu l'action en rendant le film moins efficace. N'en reste pas moins de bonnes idées, un trio d'acteurs sympathique chaperonné par Larry Fishburne, de superbes plans et une histoire intrigante pour un petit film de science fiction paranoïaque pas mal du tout.
Même pas sorti en salle par chez nous, les exploitants de salle préférant miser sur des merdes comme Ouija ou Pyamide. Pfff.
Oculus (2013)
Une jeune femme filme une expérience mettant en scène un miroir qu'elle croit hanté et visant à convaincre son frère que le drame qu'ils ont vécu gamins n'était pas une tragédie familiale mais bien l'oeuvre d'une force surnaturelle malfaisante.
Du coup, on a le droit à une narration à deux temporalités qui s'imbriquent l'une dans l'autre et allant crescendo au fur et à mesure de l'avancée du film. Et ce côté là est plutôt bien géré, tout comme la direction des comédiens (fans de BSG, Katee Sackhoff is inside !!), quasi impeccable à l'exception de Brenton Thwaites, bien meilleur dans The Signal posté plus haut.
Assez inquiétant par moments, malgré des effets horrifiques faciles, The Mirror, de son titre français, promène le spectateur entre délire schizophrène et personnages possédés au coeur d'une grande baraque vide le temps d'une soirée. Plutôt bien mené, original dans son déroulement et son scénario, on évite en plus les poncifs façon poltergeists ou autres esprits vengeurs, mais beaucoup de bavardage, une mythologie peu expliquée et une fin malheureusement décevante. J'ai bien aimé quand même.
Pas sorti en salle non plus. Pfff bis...