I(NO)SHIRO HONDA -
Godzilla/Gojira (1954).
Ah, les monstres géants qui cassent tout sur leur passage, entourés de personnages fonctionnels ou d'envahisseurs tous plus ridicules les uns que les autres. Au début, cela devrait être
Godzilla de Roland Emmreich et je suppliais ma mère pour le regarder. Il n'en fut rien, trop violent, trop bête.
Plus tard, j'en ai bouffé de ces films, mais si j'ai trouvé la plupart des Kaijus Eiga mal foutus et kitsch, il en va tout autrement de l'un des pionniers :
Gojira. Il vient juste de ressortir en Europe en Blu Ray+DVD, alors j'ai sauté sur l'occasion.
Gare aux SPOILS de 20000000 millions d'années.
Je suis à nouveau conquis. Je pense même le caser dans un éventuel top 30 de mes films préférés. Alors oui, c'était les mecs en costume et les décors en carton ou plâtre, mais l'impression était là.
Godzilla émet des rugissement terrifiants et un pas qui fait réellement trembler la terre. Contrairement aux autres films où on débusque le monstre et on le bute avec n'importe quoi qui fait l'affaire, le moyen de vaincre (j'avais été tétanisé par le cri de Emiko devant la démonstration de l'"Oxygen Destroyer")
Godzilla est aussi un danger. Cela me rappelle un peu
Tarentula de Jack Arnold où l'origine du monstre est moins évidente.
La musique est superbe (dans le DVD elle a été rehaussée d'un
Ton, cela m'a paru bizarre), de vrais personnages (Serizawa surtout) et une fin convaincante. Je n'ai plus retrouvé un tel coup de force depuis. Il y a bien le film de 2001 où
Godzilla revient en plus méchant et celui de 2014, mais tout les autres m'ont paru bien nuls en comparaison de l'original. Cela m'amuse que celui qui se mettait dans le costume du monstre disait que c'était plus facile avant. Sauf que la différence va résider dans l'écriture et les personnages.
Fin des SPOILS.
P.S : parmi les pionniers j'ai remarqué
Radon, envie de (re)voir
The Beast from 20.000 Fathoms et cherché si un Blu Ray de
Gorgo que j'ai en DVD (le
Godzilla british que j'avais aussi kiffé). Et je remercie mes parents de m'avoir empêché de regarder celui de Roland Emmerich car par la suite, je l'ai trouvé consternant de fausseté et de pauvreté informatique.
Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...