Je me souviens bien de ces traits d'humour servant à la caractérisation des personnages mais c'est vrai que ce n'est pas les meilleures lignes de dialogue du film, malgré un scénario que je trouve personnellement génial. J'adore le rythme pépère du film qui monte crescendo - les notes de basse de Carpenter aidant - jusqu'à la révélation finale avec ce générique de 15 plombes au départ entrecoupé par la présentation des protagonistes, le mal qui grandit et qui ressert son étau petit à petit, cette troupe hétéroclite de binoclards face à un
Artefact dont la portée dépasse l'imagination, la rationalisation scientifique du mal, la surnaturalisation des évènements, l'opposition classique Science/Clergé, le rêve commun, le miroir, la
Possession, Donald Pleasance et la regrettée Lisa Blount. Bref, un film vu 20 fois au moins, et je ne m'en lasse pas. Ambiance terrible et mise en scène atmosphérique hyper efficace malgré un budget ri-qui-qui.
Et le score EgoVaste, l'est pas yvôl ?
YOU WILL NOT BE SAVED !