Regardé vendredi.
Je comprends quand tu évoques The Human Centipede...on a cette notion de séquestration, de transformation et de Torture mais je trouve finalement Tusk plus glauque sur le principe que ce pauvre homme est juste invraisemblablement cinglé.
Ce n'est pas un projet, ce n'est pas pour la science, ce n'est pas une expérience...c'est la vision d'un homme Seul, perdu et cherchant à se remémorer une expérience passée par tous les moyens, quels qu'ils soient.

On peut trouver le propos ridicule, et il l'est parfois, mais ça ne fait que rendre attachant l'ensemble. On pourrait parler d'horreur comique mais ça n'a pas grand chose à voir avec les Shaun of the Dead, les Black Sheep ou autres films de ce genre.
C'est glauque et Malsain parce qu'on arrive à ressentir des choses pour les personnages tout autant qu'on les déteste, que ce soit ce Podcaster imbu de sa personne, trompant sa copine et se prenant pour le roi du monde que ce Michael Parks qui fait tour à tour peur, rire et vomir (quand il explique et qu'il claque des dents...putain de performance).
Et Depp en inspecteur québécois...c'est drôle mais si pas indispensable finalement, surtout le long monologue dans le bar qui casse le rythme à mon sens. Heureusement, on est rattrapé par un final sadique et cruel qui fait froid dans le dos...pas un film intellectuel certes mais pas si gratuit et con qu'il n'y parait.

Une curiosité à voir, finalement plus marquante à mon sens qu'un Human Centipede ou qu'un Hostel souvent violents pour l'être.
Merci pour la découverte

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Welcome to the Desert of the Real

De rien, je suis d'accord avec toi. Bien plus pertinent que Human Centipede, largos.

Sinon les copains, vu également Honeymoon, et j'ai trouvé ça pas mal du tout, notamment grâce à l'interprétation sans faille des deux comédiens titre. En revanche, je trouve que le scénar manque un peu de développement et c'est bien dommage car le film aurait gagné à être plus profond, plus métaphorique, plus fort en fait. La fin ne m'a pas gêné, le film s'inscrivant clairement pour moi dans un registre SF (mais pas que) rappelant beaucoup le célèbre Invasion of The Body Snatchers de Siegel.

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pourtant ce n'est pas mon type de femme mais elle joue très bien et elle a ce coté flippant. Lui aussi très convaincant en amoureux perturbé.

Ca fait du bien de voir des nouveaux films comme ça même si perso j'aurais aimé qu'ils développent le coté obscur du film. Mais là réside aussi son attrait.
Et du coup comme ils ne prennent pas le risque de décevoir avec trop d'explications, le film reste en mémoire un temps.

Donc franchement bien joué.

Content que cela vous ait plu ! Je ne suis pas trop émotif mais la scène finale dans le lit m'a bien retourné, quel jeu !

Sinon je me suis refait deux bons gros classiques du cinoch' rital.

Frayeurs (1980)




L'au-delà (1981)



Je trouve toujours ces films aussi géniaux. La réal du Fulci est un délice et conte ces poésies macabres à merveille. J'ai souvent lu que Frayeurs était une sorte de brouillon avant le cultissime L'Au-delà. Je ne suis pas vraiment d'accord. Bien que le thème de l'Histoire est relativement identique (avec ces fameuses portes de l'enfer), l'ambiance développée dans chacun des films est quand même bien différentes. Frayeurs possède une atmosphère délicieusement Macabre et énigmatique avec ses brouillards omniprésents, cette obscurité inquiétante et surtout ces mort-vivants fantomatiques. L'Au-delà est différent, avec une atmosphère plus Mystique et ésotérique (putain cette introduction qui restera marqué à jamais dans ma mémoire !).

Sincèrement, Frayeurs et L'Au-delà sont uniques pour ma part. Et je trouve cela Triste que certains considèrent Frayeurs en tant que "test" pour le chef d'oeuvre qui suit.

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SPOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLLLLLLLLLLLL


La Maison... est bien Malsain aussi, putain c'te cave sombre avec cette "chose" qui te guette dans le noir avec ces yeux lumineux, et là bam la porte de la cave se ferme et se bloque et là t'essaye de sortir et la chose s'approche lentement vers toi en montant l'escalier tandis que tu tentes tan bien que mal d'ouvrir cette porte, flippant. Et ces gemissements d'enfants qui émanent du monstre lorsqu'il se balade! Serieux t'emménages dans une grande baraque et la t'entends ce genre de bruits la nuit tu déménages direct le landemain! Et encore cette scene du flashback avec le pere qui écoute les bandes de son collegue (et précédant occupant des lieux) pour apprendre ce qu'il s'est passé et ou on voit ce qu'il se passait dans la cave avec tout ces (morceaux de) cadavres mutilés sur le Sol et sur la table! Vision des enfers le truc! le scene la plus Gore selon moi.
Ce qui renforces le coté Malsain du truc c'est aussi cet espèce de référence à l'enfance ou un truc du genre qu'on peut voir à la fin avec cette citation mais peut etre m'égare-je.



FIN DES SPOIIIIIIIIIILLLLLL

Ah c'te trilogie apocalyptique de Fulci. Atemporel.

Je partage Ton sentiment Megalex, Frayeurs n'a pas à rougir derrière L'Au Delà, communément admis comme étant le chef d'oeuvre du maitre italien. Plastiquement, c'est clair que ce dernier est plus abouti. Niveau narration, il est bien plus complexe et alambiqué, et gorgé de cette poésie Macabre si chère à Dardano Sacchetti, le scénariste. En revanche, malgré ces qualités exemplaires et ces débordements graphiques inoubliables, j'ai toujours préféré l'histoire et le rythme de Frayeurs, certes plus linéaire dans son déroulement mais ambiancé comme c'est pas permis et à l'aura lovecraftienne hallucinante.

J'aime beaucoup La Maison près du Cimetière également, mais je le place un peu derrière. Catherine McColl est inoubliable dans ces trois films.

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La Maison près du Cimetière ne va pas tarder, il est dans le coffret que je me suis pris du réal. D'ailleurs en parlant de Catherine McColl, je me suis aperçu qu'elle jouait dans un film sorti cette année: Horsehead, de Romain Basset. Celui-ci est aussi dans ma ligne de mire. Le pitch a l'air sympas et le monstre en question me rappelle énormément une des créatures présentes dans la page de couverture de Le Horla de Maupassant (lu pas mal de fois et marqué à vie).



Illustration de Fussli intitulée "le Cauchamar", pour ceux que ça intéresse.

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Tien je suis tomber sur une peinture dans le même genre il y a pas longtemps.


Sinon pour les Fulci c'est vrai que cette trilogie est vraiment énorme difficile pour moi dans sortir un dans le lot bien que City of the Living Dead est certainement celui que j'ai le plus maté.

je viens de me refaire frayeurs, hier soir.

Il a pas a rougir derrière au dela c'est vrai.

Par contre la maison près du Cimetière a vraiment trop vieillit.

Battleship

Ahah

C'est un peu près ça quand on commence, continu et termine Battleship qui sort de nos lèvres. Il passait à la télé donc j'en ai profité (curiosité Oblige) et si je dois avouer m'être attendu à encore pire, c'est clairement même en dessous du cinema pop corn tant c'est con, outrancier mais que ça se prend au sérieux.
Je ne sais vraiment pas ce que fout Liam Neeson ces dernières années mais entre les misérables Taken, Non-Stop et tous ses thrillers ridicules et vus 350 fois chacun (Sans Identité, bien que peu original, était de son côté bien plus efficace), il gache vraiment son talent.
Le voici en général à la tête de la marine, pendant que sa fille veut se marier avec la tête brulée de l'équipe (comme c'est original) devant être viré pour insubordination mais qui va finalement sauver le monde (comment ça un spoil ?).

Bref, c'est con, les dialogues sont nazes et 2h20, c'est beaucoup trop long pour ça. J'avais peur pour les effets spéciaux et je dois en revanche avouer que le film réserve quelques scènes de Destruction sympathiques (à Hong Kong notamment) et que les vaisseaux spatiaux sont bien faits. Mais on ne ressent jamais ni peur, ni Stress ou intensité. Les gentils humains qui se font d'abord massacrés par les méchants envahisseurs, puis les hommes vont trouver une parade (débile) et réussir à les anéantir. Et que dire de cette scène de drift sur l'eau où l'encre permet de faire un dérapage à un cuirasser sur l'océan...que ce soit exagéré je veux bien, mais aussi con...bref. On est tellement loin de La Guerre des Mondes par exemple, de ce type de films d'envahisseurs. J'ai pensé à Skyline pour le coup, raté, prévisible et ridicule dans le traitement des persos.

Comme disait Amon à propos de Transformers, il y a des limites au popcorn et au divertissement. ce genre de film la franchit allègrement et le pire, c'est de réussir à se faire chier quand c'est de l'action non stop. Montre bien qu'il y a un soucis...

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Welcome to the Desert of the Real