Transcendence
Déçu parce que je pensais que ça irait plus loin. Pourtant, l'idée est bonne et pas si répandu que cela.
Un scientifique reconnu travaillant sur l'intelligence artificielle avec sa femme se fait assassiner suite à une conférence par un groupe extrémiste rejetant l'IA et pronant l'homme et l'humanité. Pourquoi ? Car son IA pourrait avoir des sentiments, réfléchir, ressentir et prendre ses décisions.
Incapable de se faire à sa mort, sa femme va finalement télécharger les "données" de son mari (souvenirs, images, etc...) dans un ordinateur central et ce dernier va "vivre" à travers une IA, puis prendre de plus en plus de pouvoir afin de créer la transcendence. Un procédé qui lui permet de tout contrôler, de réparer les cellules et les atomes et d'être finalement immortel et omniscient. Bref, plein d'idées mais j'ai trouvé un énorme creux au milieu du film et les acteurs ne sont pas au mieux, excepté Depp et Freeman toujours parfaits. On n'y croit pas complètement, surtout concernant les doutes ou l'ascension de sa femme.
Le problème est que cette idée reste sous-exploitée et qu'on se retrouve dans une guerre pro-IA et anti-IA. Dommage. Il reste plaisant mais il manque quelque chose pour avoir un grand film, une idée plus globale, plus poussée, plus éthique. Tout est trop superficiel. A voir mais pas revoir.
Mirrors
Je dois être allergique à Aja car j'ai encore pas aimé, comme La Colline à des Yeux.
On enchaine les poncifs sans second degré, un ex alcoolique qui se prend le choux mais veut renouer avec sa femme, une soeur fragile mais qui veille sur lui, un nouveau boulot (parce qu'il avait perdu le sien suite à son entrée en desintox) et forcément, un centre commercial/musée maudit. Jusqu'ici, on se croit encore dans Une Nuit au Musée.
Car après une scène d'intro spectaculaire,
Gore et esthétique (qui donne espoir), je trouve qu'il se passe pas grand chose. Oui, l'idée centrale est intéressante. Un démon dans les miroirs qui tuent les gens, et ces derniers sont forcément morts dans la réalité mais l'absurdité des morts (comparé à l'égorgement du premier, sadique à souhait) me dépassé, notamment SPOIL la soeur qui est d'une profonde débilité (l'arrachage de mâchoire). La fin est cousue de fil blanc, on voit venir à des kms et comme souvent, on préfèrerait ne pas avoir d'explications et garder un mystère plein de tensions.
Sinon, pas de peur mais de la violence, des plans et une mise en scène sympa mais rien d'aussi révolutionnaire que ça. Rien de consistant non plus. On prend les mêmes et on recommence mais on fout ça dans un miroir. Next.
Welcome to the Desert of the Real