Pour Asylum Tapes je sais j'ai désespérément cherché des sous titres et yen a pas. Go redlist mais il existe qu'en Vo. Oui je sais c'est pas bien

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The Canal

Je craignais un énième film de fantôme aqueux ricain, mais non, ici c'est un film d'horreur psychologique irlandais, et ça fait toute la différence. Au début, ça paye pas de mine, mais plus le film avance en dévoilant ses enjeux, plus j'ai été pris dans la descente aux enfers du personnage principal, très bon Rupert Evans. On navigue constamment entre plusieurs plans de réalité parmi lesquels il est difficile de démêler la vérité. Voyage au coeur de la folie, maison hantée, schyzophrénie, Possession, on flirte avec toute la grammaire de l'épouvante dans ce film qui rappelle fortement l'univers de Lynch, Twin Peaks en tête ou celui de Ring. J'ai aussi pu lire de ci de là que ce film rappelait le récent Sinister avec Ethan Hawke... Que nenni ! Ici, c'est une relecture de l'excellent Insomnies avec Jeff Daniels sorti en 2000. En prime, deux ou trois scènes très troublantes et super glauques rappelant le meilleur du cinéma d'horreur. La bande son se montre d'ailleurs très efficace et participe à la Tension constante éprouvée par le spectateur. Un film étonnant qui prend son temps pour tisser son histoire.

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Je rebondis sur la question de Snake qui voulais des films gores et fun:

Essayes Basket Case aussi (frère de sang en français)

Merci
EDIT: Arf pas facile à trouver
 

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Witchboard (Ouija), 1986.

Les mecs s'appellent Brandon et Jim et roulent en décapotable tandis que les nanas ont des brushings de ouf et écoutent du hard FM. Ah la la, ça sent bon les années 80 ce film. Invocation, spiritisme, planchette Ouija, Possession, manipulation, c'est plutôt sympa, on suit cette enquête paranormale avec un certain intérêt même si les effets de peur tombent un peu à plat. Quelques scènes plutôt réussies tout de même pour ceux qui aiment l'occultisme ou les poltergeists, mais grosse allure de téléfilm quand même pour un métrage quasi oublié aujourd'hui ayant pourtant initié une saga.

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Dans le genre "petit film qui a donné lieu à des suites", c'est mieux que Leprechaun au moins ?

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Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...

Oui, quand même. Leprechaun, c'est sacrément mauvais.

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Under The Skin

Expérience sensorielle fascinante ou ennuyeuse, c'est selon. La première partie du film flirte avec l'abstraction lorsqu'elle nous montre Scarlett  en prédatrice, en croqueuse d'homme invincible et confiante, puis l'histoire nous égare vers quelque chose de plus intime, de plus profond quand notre Femme Fatale se transforme en chien sauvage errant ignorant tout des plaisirs terrestres et découvrant la vie à travers son corps d'emprunt. C'est la partie qui m'a le plus accroché et qui survient après une scène déroutante avec un grand défiguré. A partir de ce moment là, Scarlett change et le spectateur avec. Au final on en ressort troublé ou furax avec l'impression d'avoir assisté au trip égocentrique d'un réalisateur prétentieux autant qu'à un exercice de style non dénué de nombreuses réflexions sur la nature humaine. Scarlett, que je n'apprécie pourtant pas des masses, crève littéralement l'écran et fait me rappeler qu'elle fut une bonne actrice dans LOST in Translation ou Match Point. Ici, elle a pris un risque énorme que peu de starlettes auraient même envisager de prendre. Et pour ça, chapeau. Bon, après il y a eu Lucy...

Pour faire court, un mix improbable entre La Mutante et L'Homme Qui Venait d'Ailleurs.

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  +1

j'attendais Ton avis.

au début je me suis demandé si c’était pas un docu animalier sur l'espèce humaine

et puis je me suis laissé happer par le faux rythme du film. Je comprendrais aisément l'incompréhension de beaucoup, quand a moi, sans avoir adoré, j'ai quand même été captivé par ce film étrange.

La Nuit des Démons (Night of the Demons), 1988.

Fortement inspiré d'Evil Dead de Raimi et du diptyque Demons réalisé par Lamberto Bava trois années plus tôt, cette transposition américaine se veut avant tout fun et cochonne. Rien n'effraie dans ce film et tout prête à rire. Ce qu'il faut de Gore, de sexe et de situations stupides pour en faire un petit film d'horreur US au cahier des charges respecté. Seulement Kevin S. Tenney, à défaut d'être d'être un bon réal à au moins le mérite de produire de jolis plans de caméra et de dénuder systématiquement (et totalement gratuitement) ses comédiennes, parmi lesquelles la Scream queen culte et un peu givrée Linnea Quigley. Vous vous souvenez la punkette zombie qui fait un strip dans Le Retour des Morts-Vivants ? Bin, c'est elle. Et elle exécute un tour de magie sympatoche avec son nibard :

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