Le Grand Cinéma >> Films Horreur, Fantastique, Sci-fiction VOLUME 13
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Mercredi 08 Octobre 2014 - 20:38:28

Vue ce Hobo, sympas mais j'en es pas gardé grand souvenir.


-Une nuit en enfer je l'avais maté sans savoir du tout dans quoi je mettais les pieds. George Cloney dans un film d'horreur je veux voir ça, Road movie classique au début, puis ils débarquent dans le bar et la tu as l'impression d'avoir changé de film tout d'un coup   

-Desperado fait partie des films que j'affectionne, Banderas y es super. Le second a bénéficié d'un casting qui a de la gueule mais sa s'arrête la.... 


Aller en selle je lance Gallowwalker, le dernier Snipes.   
     
    
   




Mercredi 08 Octobre 2014 - 20:54:04

El Mariachi était bien sympa aussi avec l'idée des deux gars qui se ressemblent et le bazar monstre que ça met.


Mercredi 08 Octobre 2014 - 22:38:03


La par contre c'est nul tout court.
Pendant 1h on voit des trucs on ne sait pas trop pourquoi, et c'est pendant la dernière demi heure que tout le film ce joue vraiment.
Aucune explication sur le lieu, le faite qu'il y est des démons ou revenants, on sait pas trop. Des personnages qui bah qu'est ce qu'il font la? Qui sont ils? Que font ils? Rien de rien, même Wesley qui a fait pourtant pas mal de mauvais film, la il n'y crois pas du tout, une seule scène de baston et il bougeais comme une peluche qu'on secoue.......



Jeudi 09 Octobre 2014 - 11:15:23

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Spider Baby

Le pitch rapidos : Un majordome veille sur une famille de dégénérés dans une demeure isolée.

Tourné pour un budget dérisoire de 65 000 dollars par un jeune poulain de l'écurie Corman dans laquelle il a tout appris, Jack Hill, acteur majeur de la blaxploitation au début des 70's dont les réalisations cultes Foxy Brown et Coffy, La Panthère Noire de Harlem ont porté aux nues la sculpturale Pam Grier, tourne Spider Baby en une dizaine de jours durant l'été 64. Ce dernier ne sortit pourtant qu'en 68 et acquit avec les années un cachet certain dans les cercles cinéphiles débridés et exerça une fascination chez certains jeunes talents en devenir.

Et oui, on pense direct à House of 1000 Corpses de Rob Zombie qui semble avoir puisé dans Spider Baby toute son inspiration. D'ailleurs il reprendra Sid Haig, devenu par la suite l'un de ses acteurs fétiches, qui incarne dans le film de Jack Hill un jeune taré tout droit issu du cirque Barnum. Pour l'accompagner, de jeunes actrices magnifiques et un rien lubriques qui pètent littéralement l'écran en volant la vedette au Seul grand comédien du métrage, l'immense Lon Chaney Jr, impérial comme toujours, et légitimant cet ovni mal foutu mais ô combien référentiel.

Spider baby se veut en effet un hommage aux vieux films d'horreur de la Universal, notamment dans ses blagues au Wolf MAN de 41 incarné par Chaney lui même, par son scénario aussi, qui au passage pourrait presque préfigurer le terrifiant Texas Chainsaw Massacre une décennie plus tard, mais également par le soin apporté aux décors et à la lumière : contrastes appuyés, N&B superbe, clair obscur omniprésent, emphase de la mise en scène, décors gothiques...
Seulement voilà, ne nous leurrons pas, on est à des années lumière de la maitrise technique et du classicisme d'un Robert Wise pour La Maison du Diable sorti l'année précédente ou même d'un Carnival of Souls (1962) avec lequel il partage pourtant son côté indépendant. Ici, c'est bricolé, réalisé avec les pieds, mais non moins inspiré, fun et sincère, car oui, on se marre beaucoup dans ce film et Jack Hill a su habilement mélangé humour noir et horreur dans un film osé et complètement barré sorti discrètement dans un contexte cinématographique alors tout juste révolutionné par le Nouvel Hollywood.



Jeudi 09 Octobre 2014 - 16:18:58

Attack The Block




Une météorite atterrie dans une cité londonienne. Une bande de petits zonards se trouvent confrontée à une meute de "gorille" aux dents bleues fluos de très mauvais poils.

Le film est une sorte de huis clos dans le sens où l'action reste cantonnée dans la dite cité et dans un immeuble en particulier.
La première surprise passée avec comme réaction première: "c'est quoi cette ..." je me suis laissé prendre au jeu et ai suivi cette bande de gamins avec intérêt.
La manière dont c'est filmé est loin d'être inintéressante et l'espèce de No man's Land qu'est la cité et l'immeuble rend une atmosphère particulière. On a l'impression que Londres n'existe plus et que le quartier a été vidé de tous ses habitants. La fin est un peu en bois mais bon c'est mimi.

La version française rend un peu tête à claque les personnages, le visionner en VO serait un plus.


Jeudi 09 Octobre 2014 - 16:59:37

Ils auraient pu bien faire les bêbêtes, du moins les montrer un peu plus, a par une masse de poils noir on voit rien. Mais sinon c'est bien débilos comme il faut



Jeudi 09 Octobre 2014 - 22:13:40

Tu sais à quoi ils me font penser quand ils se déplacent sur l'immeuble. Aux trolls dans Willow. Je trouve que c'est la même grosse boule de poils noires.

Je les aime bien dans leur simplicité. Toutes noires, sans yeux ni rien en dehors de leur énormes dents. C'est un dentier qui te coure après et tu sais que s'ils t'attrapent ça va faire mal.


Jeudi 09 Octobre 2014 - 22:23:24


Roooh Willow sa fait tellement longtemps a part la tête du nain et de Val Kilmer je me souviens de rien.

A revoir avec L'histoire sans fin et Legend avec Cruise.   

Edit: +Dark cristal
 


Vendredi 10 Octobre 2014 - 09:16:34


Existenz

Je suis plutôt série en ce moment (je vais reprendre Walking Dead, Terminator, Blacklist, Arrow...) mais j'ai pris le temps de regarder ce Existenz dont j'entends parler depuis longtemps de Cronenberg.

Il faut dire que l'homme est vraiment pas fini et qu'à l'époque, ça a dû être un sacré choc. Cronenberg place comme acquis toutes les évolutions sur le jeu intégré dans le film, il n'explique pas ou ne situe pas de contexte. Il est normal que les joueurs aient une prise intégrée dans la colonne vertébrale, que le jeu soit une projection du réel, qu'il soit uniquement communautaire (ce qui n'existait pas à l'époque)...bref, c'est la vie du film.
Et là dedans, une créatrice de jeu est poursuivie à mort...

Le scénario aime nous embarquer, nous faire douter, ne plus savoir si nous sommes dans la réalité ou le jeu, étant donné que les acteurs eux-mêmes ne savent plus. A ce sujet, la dernière scène est succulente à ce niveau, laissant le doute jusqu'au bout.
Très viscéral, parfois dérangeant dans ses visuels, Existenz démontre que Cronenberg ne fait avant tout rien comme les autres. Une petite expérience à voir, je ne pourrais vraiment dire si j'ai aimé ou pas, mais je suis content de l'avoir vu (comme Cosmopolis ou A Dangerous Method d'ailleurs).



Vendredi 10 Octobre 2014 - 09:51:58

Son dernier film "organique". Vu en salle lors de sa sortie, revu plusieurs fois depuis, un bon cru du Monsieur, très novateur il y a 15 ans et complètement dans l'air du temps aujourd'hui.

La séquence du pistolet renvoi directement à celle du même genre dans l'un de ses précédents films, et celui qui reste à ce jour à mes yeux son plus troublant, Videodrome, que je te recommande vivement si tu ne l'as pas vu.
N'hésites à croquer aussi Scanners, Shivers, The Fly, Le Festin Nu, Chromosome 3 et Faux-Semblants.