Dar l'invincible (
The Beastmaster).
Aller, je me le suis refait ce soir avec un grand plaisir.
Fleuron de la fantasy des 80's,
The Beastmaster n'a pas été un grand succès, la faute à un
Conan le Barbare sorti 3 mois plus tôt aux USA et qui est, disons le, bien meilleur : plus épique, plus maitrisé, avec une bande originale de ouf dont les metalheads sont en général très friands, et puis Schwarzy quoi !
Il n'en demeure pas moins que ce Dar l'invincible est bien sympathoche, même si ses décors de cartons-pâte, ses murs en polystyrène, ses plans mal montés, ses costumes cheaps et sa réa laborieuse en font, au mieux une série B musclée, au pire, un nanar de la fantasy.
Mais Don Coscarelli (la célèbre saga
Phantasm,
Bubba Ho-tep,
John dies at The End) est un bon faiseur et sait amuser son public. On en s'ennuie pas un instant dans ce film plein d'action, de jolies pépés, miam Tanya Roberts future James Bond
Girl qui s'offre dès sa 1ère scène dans son plus simple appareil, de méchants aux sourcils brousailleux, rigolo Rip Torn qui en fait des tonnes, et d'un héros bodybuildé joué par Marc Singer, plus connu pour son rôle dans la série V (old).
Dar, donc, est un beastmaster, c'est à dire qu'il communique avec les animaux et les contrôle ; sa panthère... euh, son tigre peint en noir lui procure force et puissance, ses deux petits voleurs de furets (trop trop mignons) lui apportent la ruse, et son aigle lui procure une vision accrue. Mais Dar est aussi l'élu d'une prophétie et devra délivrer sa belle des mains d'un méchant trônant au sommet de sa pyramide pleine de pièges.
C'est fun, honnête, hyper eighties, et pour qui aime les bestioles en tout genre un sympathique film à voir ou à redécouvrir.