Le Grand Cinéma >> Films Horreur, Fantastique, Sci-fiction VOLUME 12
Share to Facebook Share to Myspace Share to Twitter Stumble It Email This More...

Ce topic est verrouillé
   
Mardi 15 Octobre 2013 - 20:02:18

citation :
dark_omens dit : The Thing, un chef d’œuvre absolu pour moi...
 pareil, je me souviens de la claque que c'étais à l'époque de sa sortie. On avait jamais vu de tels effets spéciaux. c'étais la grande époque des Fx parce qu'ils représentaient un véritable art. C'étais a celui qui trouverait le truc le plus ouf, le plus réaliste.Les mecs étaient des enragées de ça.Les tom savini etc......les revues spécialisées. Ca avait de la gueule.

Mardi 15 Octobre 2013 - 20:14:53
J'ai prévu de le regarder justement, je l'ai vu étant gosse mais malheureusement j'étais sûrement pas prêt pour accrocher.


Mardi 15 Octobre 2013 - 23:15:20


L'invasion des morts-vivants (The Plague of the Zombies), un soit-disant fleuron de la Hammer, avec ses caractéristiques habituelles : Angleterre victorienne, brume, corsets gentiment mis en avant, sang rouge et pâteux, musique grandiloquente, affrontement du bien contre le mal, etc...
Un peu déçu par ce classique de la célèbre firme que je me réservais depuis quelques années. On part dans le trip vaudou et non dans celui de l'enfer qui vomit ses morts. Le film est mal foutu et John Giiling, pourtant responsable de l'excellent L'Impasse aux Violences, bâcle sa mise en scène bâti sur un scénario cousu de fil blanc. C'est pas palpitant pour un sou, les maquillages sont très moyens (10 ans plus tôt, ceux de Frankenstein s'est échappé étaient déjà bien supérieurs), et certaines scènes sont juste ridicules (des zombies se faisant fouetter par des esclavagistes !! Ah c'est sur que la douleur va les faire bosser plus vite !). Cushing et Lee manquent furieusement à l'appel pour donner au film un peu de charisme, sinon de crédibilité.
Reste la valeur historique du bordel pour tous les amoureux de putrides que nous savons nombreux chez les metalleux.
Dans le genre zombie vaudou, on préférera nettement L'Emprise des Ténèbres de Craven, ou même le White Zombie avec Bela Lugosi.



Jeudi 17 Octobre 2013 - 22:03:23

Haxan ou La Sorcellerie à travers les ages.

Film de 1922 (donc meme année que Nosferatu pour donner une idée...) à la fois documentaire, car basé sur des recherches et documentations précises, et à la fois fictionnel qui se penche sur l'évolution de la sorcellerie et du satanisme de l'antiquité jusqu'aux temps modernes. Aujourd'hui il y a trois versions, je pense avoir vu la toute première. Ce film devait être quelque chose de malade à sa sortie, par des scènes de reconstitution et des costumes super bien foutus ainsi que des procédés cinématographiques novateurs pour l'époque. Encore aujourd'hui, le film ne reste pas sans intérêts et sans effets.


Jeudi 17 Octobre 2013 - 23:53:23
J'ai souvent entendu parlé de ce film (que je croyais à tort allemand) comme étant, à l'instar du Cabinet du Docteur Caligari sorti 2 ans plus tôt, une oeuvre fondatrice du genre fantastico-horrifique. Faut absolument que je m'y penche.
Ton post agit comme une piqure de rappel ;)

Vendredi 18 Octobre 2013 - 09:39:36
Oui je pense que pour les cinéphiles, et les fans de fantastique et d'horreur, il est important de jeter un coup d’œil là dessus, au même titre que Le Cabinet du Docteur Caligari (que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs, merci pour le rappel), Nosferatu ou La Charrette Fantôme. Surtout qu'il parait que ça a inspiré, dans une certaine mesure, Friedkin pour l'Exorciste et Hooper pour Massacre à la Tronçonneuse.
Et oui, si tu veux le voir ce film il y a les trois versions sur youtube je crois.



ça c'est la version avec la voix narrative de William Burroughts.


Dimanche 20 Octobre 2013 - 01:56:35
Brain Dead (1992)


Ahahah jamais rien vue d'aussi gore.


Lundi 21 Octobre 2013 - 23:42:11


Amityville, la Maison du Diable (The Amityville Horror), classique horrifique de 1979, fut un succès colossal aux Etats Unis lors de sa sortie. Adapté d'un roman écrit deux ans plus tôt et supposé narré des phénomènes paranormaux s'étant déroulé dans une vieille maison suite à un Carnage, Amityville reste encore efficace au jour d'aujourd'hui, notamment grâce au sérieux de la mise en scène et à la qualité de son interprétation.
James Brolin (fils de Josh, et qu'on croirait père également de Christian Bale tant la ressemblance est frappante) qui campe le père de famille achetant la maison où s'est précédemment déroulé une série de meurtres est complètement habité par son personnage et n'est pas sans rappelé un autre grand fou du cinéma d'épouvante : un certain Jack Torrance joué par Jack Nicholson dans le célèbre Shining de Kubrick ; ou comment un homme ordinaire sous l'influence néfaste d'une maison perd peu à peu ses repères pour se transformer en tueur psychopathe. D'ailleurs, les analogies entre Amityville et Shining sont nombreuses sauf que ce dernier fut réalisé en 1980, soit un an après le film de Stuart Rosenberg. Quand aux bouquins respectifs dont sont tirés ces deux histoires, ils sont tous les deux sorti en 1977. Difficile dès lors d'attribuer la paternité du sujet à l'un ou l'autre des romanciers (respectivement Jay Anson et Stephen King). La craquante Margot Kidder, inoubliable Lois Lane dans le Superman de Donner, et habitué des films horrifiques (Sisters de De Palma ou bien l'excellent et culte Black Christmas) joue la mère de famille, fragile et désemparée, qui tente de résonner son mari. Pour les cochons, une scène de nudité dans laquelle Margot est à croquer. Et enfin, Rod Steiger qui campe magistralement le curé de service. S'en suivent de sérieux 2nds couteaux vus des dizaines de fois au cinéma comme Don Stroud et Murray Hamilton (le maire incrédule des Dents de la mer).

En revoyant Amityville, on comprend clairement où James Wan a puisé son inspiration pour la réalisation de Conjuring, les Dossiers Warren et de son diptyque Insidious. Il paraitrait d'ailleurs que Ed et Lorraine Warren aient enquêté sur l'affaire d'Amityville. De nombreuses similitudes, que ce soit dans le scénario ou bien la réalisation.
On regrettera quand même dans le film de Rosenberg un manque de nervosité dans des scènes clés, quelques transitions un peu sèches entre certaines séquences rendant parfois la narration maladroite et bancale ainsi que l'incrédulité trop poussée de certains personnages. Quelques maladresses donc qui n'entachent pas le plaisir que l'on a à revoir ce classique de l'épouvante qui procure encore ses petits effets.

Pour la petite histoire, il semblerait qu'à la lecture du livre Amityville (qui s'est avéré après coup être plus proche de l'arnaque mercantile fomantée avec la complicité de la famille que d'un véritable témoignage de maison hantée), certains phénomènes étranges se soient produits chez des milliers de lecteurs. Des témoignages ?
Pour ma part, à 15 min de la fin, un incendie s'est déclaré dans mon immeuble ^^

Aller, pour les amoureux de maisons hantés, je vous conseille de voir 3 films, si ce n'est déjà fait, Trauma (Burnt Offerings) de Dan Curtis (1976) auquel j'ai furieusement pensé aussi en mâtant Amytiville, ainsi que les non moins excellents La Maison des Damnés (The Legend of Hell House) de John Hough (1973) et L'Enfant du Diable (The Changeling) de Peter Medak (1980). Des must dans le genre !


Mardi 22 Octobre 2013 - 00:07:58
The Changeling, je recommande aussi. Super histoire et on n'a pas envie d'etre Seul dans cette baraque !


Mardi 22 Octobre 2013 - 23:52:02


Furie (The Fury) - 1978

Un classique du cinéma fantastique que je viens de prendre plaisir à revoir.

Deux après Carrie, Brian De Palma remet le couvert dans la section paranormale avec une autre histoire de psychics se déchirant la tronche à coup de pouvoirs télékinésiques. Cette fois, le père Brian met les petits plats dans les grands et s'offre un casting solide : Kirk Douglas, l'immense John Cassavetes, le sympathique Charles Durning (Sisters) et ce fou de William Finley (Phantom of the Paradise), tous deux déjà habitué à tourner sous la houlette du réal et malheureusement décédés l'année dernière, ainsi que la belle Amy Irving, fragile et touchante dans le rôle d'une jeune télépathe ne maitrisant pas son terrible pouvoir. Mais Amy touche cette fois le 1er rôle alors qu'elle n'était qu'un 2nd couteau dans Carrie. Inoubliable la séquence où elle prend la fuite en chemise de nuit en déambulant dans la rue, le tout sous le ralenti expert de De Palma.

A noter que la musique est signée par le maitre John Williams qui livre un score mystérieux et entrainant pour accompagner ce Furie, peut-être moins accessible que Carrie, et sans doute moins connu des néophytes. Il faut dire que sa narration et son casting plus adulte, ainsi que son changement de Ton Brutal en cours de métrage (on passe du film d'espionnage au film paranormal) font de lui un film plus difficile d'accès. Gare à la scène finale, terriblement sanglante et totalement culte, orchestrée par le grand Rick Baker et qui préfigure carrément le final monstrueux du fameux Scanners de Cronenberg qui verra le jour deux ans plus tard.