Phénomènes On m'en avait dit tant de mal, Glory la première, qu'au final, j'ai été partiellement satisfait de ce film...
Alors certes, il y a le problème de tous les Shyamalan depuis Le Village, à savoir comment se sortir de l'excellent système et scénario qu'il nous
Balance depuis le début du film...
Ici, il s'agit de mystérieuses vagues de suicides qui sévit sans que personne ne comprennent, les gens perdant momentanément leur instinct de survie et se laissant mourir comme des larves. Cette excuse sert néanmoins à mettre en scène quelques morts ingénieuses, comme les jardiniers pendu avec leur tuyau d'arrosage, les vagues de corps tombant du chantier ou l'homme du zoo se laissant dévorer par les fauves...
Mais voilà, encore une fois, le réalisateur peine à crédibiliser le film et le final s'annonce décevant et une nouvelle fois bien niais, alors que tout ceci aurait pu être amené de manière bien plus intelligente si le film avait déjà duré un peu plus longtemps (il fait 1h25) et surtout les "phénomènes paranormaux" plus longs, et pas centré en une seule journée, cassant aussi l'impression d'oppression que l'on pourrait ressentir si les jours s'enchainaient...parce que voir des personnages se battre contre "rien", à savoir le vent et ce qu'il peut transmettre avec lui est une idée assez terrible, qui aurait pu être terrifiante (pourquoi courir quand ce qui nous suit n'est pas matériel ? Le vent est partout...omniprésent...sans échappatoire).
Mais sans être de la nullité prodigieuse de la Jeune Fille de l'Eau ou du dernier Devil, ce Phénomènes est surtout un joli gâchis de ce qui aurait pu être un grand film...
Encore une fois, on se terminera sur un énième "dommage...".
Welcome to the Desert of the Real