@Ether
Je me place dans la première catégorie. Ce film est une bouse venue de l'hyper espace. Même compte tenu du fait que c'est un film de science fiction, il est difficilement crédible, on ne se fie pas du tout à l'histoire (et les scènes de boucherie ne sont qu'une vulgaire surenchère, tellement abusées que celà devient
Grotesque). Un scénar' baclé d'une simplicité ridicule (presque imaginée par un enfant). Une absence totale d'intrigue (il faut surtout ne pas avoir vu de films de la quadrilogie
Alien pour se prêter au jeu).
Quant aux ennemis en question, et l'autre aspirateur à cerveau censé être leur chef, là, c'est la fin des haricots. Voir nos combattants de la liberté se battre avec des bombes insecticides aurait eu le même effet.
Dire que V
erhoeven a été à l'origine du premier Robocop. Tiens quand on y repense à Robocop. Tu nous
Dis Ether, que tu y vois une critique acide de la société américaine. Dure de se l'imaginer dans un contexte futuriste et
mondialisé. C'est en fait toute la terre qui est ici mobilisée, et les Etats-Unis en temps que pays n'est qu'à peine cité ou représenté, si ma mémoire est bonne. A côté le Robocop 3 de Fred Dekker était aussi une bouse, mais la critique envers la société libérale et privatiste américaine était
clairement et beaucoup plus acerbe. Là au moins celà sautait au visage. Verhoeven voulait faire de son film une critique de la société américaine, à ce qui parait. Mais je ne vois pas quel message voudrait véhiculer ce film à part de voir des scènes de jeu vidéo en grand écran.
Ce n'est qu'un film à grand spectacle sans identité. "L'humour noir" ne m'a pas fait rire, le côté "boucherie" n'était ni effrayant ni désopilant, juste une bouffonnerie. Pas de côté dramatique, un côté "grand spectacle" abusif et niaiseux. Une pseudo critique que l'on distingue à peine, ou qui ne fait pas réagir. Le film sorti en 1997, je ne vois pas de plus où tu verrais une critique lié au contexte de l'époque. La guerre en Irak ou en Afghanistan, franchement ce serait mettre la charrue devant les boeufs. Et Verdhoeven a même voulu en profiter par la suite pour relancer son navet. Profiter de la situation. Le saligaud.
Peut être par rapport à la première guerre du golfe, mais c'était loin de s'approcher ou de faire une corrélation avec ce film.
Voilà, je l'ai dit, j'ai craché mon dégoût pour ce film qui m'a gaché quelques heures de ma vie. Qu'Ether me pardonne. J'attends désormais vos jets d'oeufs et de tomates. J'ai plein de recettes pour en faire des plats.