The Meads of Asphodel - Damascus Steel
Troisième full length des Meads sorti en 2005 et limité à seulement 1000 copies. Heureusement pour les fans de la bande à
Metatron et Alan Davey que l'album a été réédité (avec une pochette alternative) en 2014 par Razed Souls Productions.
Alors, Meads of Asphodel c'est une entité à part, un ovni sur la scène, voir même une bizarrerie au sein de l'avantgarde. Soit on adore et on devient complètement accroc, soit on pense que c'est de la merde, soit ou ignore complètement. Inutile de dire que je suis dans le premier cas : il ne se passe pas une semaine sans qu'au moins un des albums des Meads viennent tourner dans ma chaîne.
Et ce soir c'est au tour de Damascus Steel. Comme depuis les débuts du groupe avec les deux premiers albums (The Excommunication of Christ et Exhuming the Grave of Yeshua) le thème est toujours centré autour des guerres/luttes chrétiennes-musulmanes du Moyen-Age, à l'image de la pochette extraite du tableau "Bataille de la bannière turques" du peintre polonais Józef Brandt.
Le duo anglais (accompagné notamment par James Tait au chant et Mira Kawashima de
Sigh au clavier) sort un attirail dès plus bordéliques mais terriblement maîtrisé. Heureusement la reprise Wonderful World (qui peut paraître grossière et lourde au première abord) vient calmer le jeu en milieu d'album.
Un vrai méli-mélo de sonorités jazzy, de folk arabe, de solis heavy, de hard, du punk et bien sur de black.
Damascus Steel, tout comme l'ensemble de la disco du groupe est un album difficile à dompter. Beaucoup lâche l'affaire trop rapidement. Et bien tant pis pour eux.
Qui fait le malin, tombe dans le ravin