Début avril

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Personnellement, j’ai eu la chance de prendre quasiment le train au départ avec un pote qui découvrait tout comme moi les Leprosy, Blood Fire Death, Slowly we Rot, Beneath the Remains vers 88/89, après nos débuts thrashmetal classiques via Slayer, Kreator, Nuclear Assault et la clique. A nous deux et en totale concertation, on arrivait donc à couvrir toute l’actualité deathmetal du moment, avec pour mission qu’au moins un de nous deux achète l’album, à Sainté, Lyon, Paris, Londres ou Munich. Honnêtement, nous avons pu suivre le rythme à plein régime jusqu’à l’automne 1991, notamment en s’appuyant sur des labels solides (Earache, Roadrunner, Century Media, Nuclearblast) et en épluchant les fameuses listes de remerciements de groupes en long en large et en travers, sans compter les heures passées à parcourir les catalogues de distribution français ou étrangers.
 
Après l’automne 1991, avec l’arrivée des VPC Osmose ou Adipocere et l’explosion des style death et blackmetal, il nous a fallu faire des choix, bien que nous avions à mon sens vraiment le flair pour débusquer les meilleurs. Il y a eu ainsi pas mal d’albums de seconde zone (et plus) que nous avions boudés à l’époque, sans compter les palettes de CD que nous avions vendus pour récupérer des thunes. Depuis mon accès à internet, je suis donc parti à la recherche de ces disques que nous avions boudés, survolés ou vendus (tous rachetés eh oui), ou que nous avions tout simplement gardés en K7 ou 33T pendant de longues années, notamment les albums de thrashmetal me concernant. Je pense être aujourd’hui arrivé à bout d’une telle démarche, en complétant par ailleurs ma collection avec une quarantaine de CD-R provisoires faute de pouvoir encore mettre la main sur l’album manufacturé (Rottest Slag, Feretrum, Mortal Slaughter, Corpus Rottus, Death Courier, Monolith, etc.). Sans internet, je n’aurais jamais pu finir ce vieux puzzle.
 
Bref, désormais, je pense être enfin entré dans une phase où je me recentre davantage sur les disques que je possède tout en cimentant ma culture, ce qui me satisfait totalement. J’approfondis alors mes albums thrash, death et blackmetal tout en devenant plus exigeant sur les nouveautés, et tant pis si je passe à côté de bonnes choses sur ces 10/12 dernières années. J’ai suffisamment de disques dans mes étagères pour toute une vie. Bien que je ne puisse exclure quelques phases d’achat plus intensives (je me connais), je préfère largement ces périodes où la qualité d’écoute prime sur les quantités achetées. Parole de vieux deathster.

citation :

dark_omens dit : D'autant plus qu'avec l'expérience, tu acquiers une connaissance des rouages d'un genre. Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas tant d'album révolutionnaire que ça, et qu'après un temps d'apprentissage on comprends bien plus vite certains automatismes et systématismes d'un genre...

Yes.

Enter the deathcult.
Fabien.

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La citation n'est pas de moi, mais de BG. Ceci dit je suis d'accord avec celle-ci et la mienne disait à peu près la même chose...

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Arf, je n'avais pas quoté le bon truc. C'est édité.
Pour le reste, mes écoutes de ces derniers jours :

  

Fabien.

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Quo Vadis - Forever (1996)

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La franchise ne consiste pas à dire ce que l'on pense , mais à penser tout ce que l'on dit .

@Fabien : ils valent le coup le Blaspherian et le Necros Christos par rapport aux précédents?

et le Putraeon?
Ca de la repompe de base du old school suédois ou ca vaut le coup?

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Le Blaspherian je le trouve meilleur, toujours sombre mais plus inspiré, les deux Necros Christos je les ai pas depuis longtemps mais je trouve aussi le dernier un tout petit poil meilleur aussi, peut-être ce morceau avec blast-beat qui me fait faire ce choix...

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Ok merci, je pense que je les prendrai bientôt.

Ben pour les gars de Blaspherian, Infernal Warriors of Death est leur premier CD, sans compter les précédents split, mini ou maquettes. En gros, c'est un mélange d'Immolation et Incantation avec un soupçon de Morbid Angel. Rien de trancendant mais un bon album, bien que le son sature un peu dans les graves. Sacrée pochette à la Dawn of Possession. Il a déjà beacoup tourné et je l'estime.

Quant à Necros Christos, Doom of the Occult  tourne en continu depuis une quinzaine, tout comme le disque de Puteraeon. Il m'envoute un peu moins que Triune Impurity Rites, mais suffisamment pour me mettre une nouvelle fois sur les genoux. Total worship.

Enfin, pour le Puteraeon, je l'avais acheté en pensant acquérir une copie honnête du old deathmetal suédois. C'est tout de même mieux que je ne l'espérais. Certains titres tournent en boucle et le disque s'affirme sur la durée. C'est bon signe.

J'essaierai de chroniquer tout le bastringue si je me sens prêt, tout comme pour le dernier Gorgasm (moins bon que ses deux prédécesseurs aux premières impressions).

Fabien.

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