
Je suis content de lire ce que vous dites de "Majesty and Decay", je pense que c'est le premier Immolation que j'ai écouté sérieusement et j'avais été soufflé. Mes morceaux favoris sont exactement les mêmes que ceux de Volesprit.
Pour "Kingdom of Conspiracy" je suis content aussi de vous lire, je n'ai pas fait l'effort de l'écouter en entier car aux premières écoutes je n'avais vraiment pas aimé ce son surproduit qui finalement tape dans le vide. Quand "Failures for Gods" est passé par-là, difficile d'oublier ce son infernal qui colle tellement bien à la musique du groupe et d'adhérer à une démarche plus moderniste pour le même groupe. J'aime d'autres de leurs albums au son plus "propre", mais aucun n'atteint cette surenchère. Ça ne leur ressemble pas.
"Atonement" jouit lui aussi d'une prod' très travaillée, mais finalement ça fonctionne quand même. J'ai l'impression qu'elle a plus été pensée pour rendre justice à chaque instrument (la basse est quand même discrète ceci dit, mais ce n'est pas l'attraction d'Immolation) plutôt que pour en mettre plein la tronche. Au passage, je les ai vus en live il y a quelques mois, la batterie prenait beauuucoup trop de place dans le rendu sonore. C'était pas un massacre mais ça faisait un peu chier, sauf pour les batteurs en herbe qui étaient aux anges.
Je n'ai pas encore assez écouté ce nouveau venu mais j'y trouve déjà quelques morceaux forts. "Destructive Currents" qui me rappelle des riffs que j'adore sur "Harnessing Ruin", "Lower" qui fait faire un arrêt cardiaque après sa gentille intro, et surtout "Fostering the Divide", dont les riffs bizarres couplés à des plans de batterie tout aussi barrés ne pouvaient être composés et mis ensemble que par Immolation. C'est là aussi que le son de l'album a son intérêt : chaque détail flatte l'oreille sur ce morceau.
On verra sur la durée, mais j'espère que j'aurai plus de 3 morceaux à encenser sur ce disque parce que pour un amateur assez ponctuel de death, j'aime bien que les groupes qui me parlent le plus sortent des albums marquants.
Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !