Il y a d'une part un hermétisme qui grandit avec le temps. Si tu veux révolutionner le metal, c'est dans le riff et dans la structure que tu interviens. Et à défaut d'avoir de vrais groupes fédérateurs à ce niveau aujourd'hui, on a quelques originaux qui restent à plancher sur le couple Guitare-basse-batterie. Ca revient au débat "faut-il que le metal intègre de nouvelles sonorités pour évoluer". et là, je reste sur ma position : Non.
Après oui, lorsque
Emperor et L.A sont apparu ( pas de culture au niveau du heavy/power ), c'est évident qu'ils ont apporté quelque chose d'important ( tout en occultant pas le neo-thrash, le post-hardocre, puis le BM sortait seulement de l'anonymat ). Mais dans le fond, le sympho évoluera en fonction du metal au sens propre, pas inversément.
D'autre part, si tu fais le parallèle avec la musique symphonique qui aujourd'hui restreint son cercle d'adeptes à défaut de tout réinventer, le metal sympho fait finalement une passerelle entre les deux mondes, il me semble.
Arcturus a touché au
Baroque, L.A lorgnait vers le post romantisme wagnérien,
Emperor s'essayait à la musique moderne vers Prometheus, ... Peut être qu'un trubilon s'essaiera au sérialisme, mais la dissonance ne manque pas dans le genre.
Quant au rapport avec le Thrash, non puisqu'il a su évoluer de pas mal de manière différentes de 83 jusqu'au début des 90, tu compare pas Rust in peace à
Hell awaits, ni à Grin ou Mekong delta... et à engendrer le death fin des 80.
Pour
Kadenzza, je vois pas le problème à ce que les avis puissent différer avec le temps et les écoutes.
Mankind is Dead. Blood is Fuel. Hell is Full