ZOETROPE – Amnesty (Combat '85, import US) : Ayant à son compteur une maquette datant de 1983 ainsi qu’une apparition sur Metal Massacre IV, Zoetrope n’est pas un novice sur la scène internationale. Originaire de Chicago, ce groupe alterne thrash (Amnesty) ou simple heavy (Mercenary) d’une manière vraiment originale, comparable en puissance à Exciter, à qui il emprunte la particularité d’avoir un batteur / chanteur.
Gil Tadic – Metal Attack n°25, octobre 1985.
ZOETROPE – Amnesty (Roadrunner '85, import NL) : Du speed bien ficelé, un chanteur qui s’efforce tant bien que mal de créer une mélodie sur des riffs implacables, mais surtout Kevin Michaud, un guitariste excellent dans son style. 6/10.
Enfer Magazine n°33, février 1986.
LIZZY BORDEN – Love You to Pieces (Roadrunner) : Ceux qui suivent de près la scène californienne ont certainement entendu parler des ravages provoqués par le prometteur quintette de Lizzy Borden. Portant le nom curieux de son chanteur, le groupe produit un heavy furieux tout à fait dans la lignée que subit l’Amérique depuis quelques années. A la fois puissante et rapide, la musique conserve malgré tout beaucoup de souplesse et de cohérence. L’épine dorsale, constituée par les guitares très anglaises de Tony Matusak & Gene Allen, donne une assise parfaite à l’ensemble, permettant à Lizzy Borden d’entrelacer ses vocaux d’influence dicksonienne, malgré des aigus un peu irritant, quoique inspirés. La rythmique assure de son côté, le batteur se livrant parfois à de petites fantaisies (Redrum). Si le look rapproche Lizzy Borden de Rogue Male, la musique évoque quant à elle inévitablement Iron Maiden et Def Leppard en plus musclé. Il ne s’agit pourtant pas d’un de ces piètres plagiats auxquels nous sommes habitués, mais davantage d’un hommage confraternel. S’il on peut préférer des titres comme Psychopath, Save Me, Redrum ou Godliva, l’album est avant tout conçu comme un tout et recèle en lui une indéniable unité, qui ne souffre pas trop d’une production un peu édulcorée. Quant à la pochette, elle est d’un érotisme de mauvais goût qui devrait faire hurler les amies de Mme Roudy. Femme-objet, dites-vous ?
Mad Scott – Enfer Magazine n°29, octobre 1985.
MORSURE – Acceleration Process (Devil’s Records '85, distribution Madrigal) : Après une année silencieuse, Morsüre balance Acceleration Process, sans surprise le disque le plus flamboyant du moment. Lorsqu’on place la barre très haut, c’est toujours avec soulagement que l’on voit son sauteur favori à la perche pulvériser le record du monde. Morsüre apporte un de ces rares albums capable de marquer leur époque de manière aussi indélébile qu’un tatouage. Bien sûr, ce disque est résolument fonceur et violent, mais Morsüre y fait preuve de plus d’audaces musicales que les groupes de speed / thrash, en se lançant dans des architecture bien plus périlleuses par des assemblages de tonalités en équilibre, tout un travail montrant un groupe sûr de soi et désireux de progresser à l’intérieur même du style qui porte sa marque de fabrique : le 'Vreder Strack'. Une preuve supplémentaire est fournie par l’ambitieuse adaptation du poème de Baudelaire, L’Irrémédiable. Si la première maquette de Morsüre avait monté que les gars n’étaient pas des tendres, le LP frappe encore plus dru et mérite amplement son titre. Le groupe délivre, avec une violence inaccoutumée, une énergie qui dépasse celle du Thrash-Core (style le plus extrême ?), sans lui emprunter ses recettes, sa pratique et autres apparats, comme une lobotomie sauvage pour vous remplir de sa matière en fusion. Loin du système convenu des riffs et autres caricatures du hard, Morsüre éructe cet idiome fondamental avec la rage la plus poussée qu’un groupe puisse produire actuellement. Une pure défonce à perdre sens & haleine, où tout est explosion, vibration et hargne. Si le quatuor adore jouer vite et fort comme personne, il aime de plus en plus faire dans le riff monumental et s’y illustre plus que bien. Plus mûr au niveau des compositions (les quatre titres de la maquette ont subi plusieurs transformations), l’album l’est aussi au niveau individuel, où Morsüre ne cesse de s’affirmer comme le plus percutants des speed bands actuels, à tel point qu’il possède un bassiste qui en fait quasiment autant que le nouveau funambulesque guitariste, ce qui n’est pas peu dire car le LP est un monument de six cordes pour tuer. Et si ces deux-là décochent de ces soli (écoutez les solos de basse) à vous torturer puis vous gaver d’électricité fauve, donnant un aspect cinglant et déchirant, le chanteur roule sur le même anneau de vitesse en hurlant des lyrics cramés par une énergie vicieuse et bouillonnante. La force du message tient également pour beaucoup à la richesse assez exceptionnelle des paroles, à la qualité rare (cf. le texte en nadsat, la langue d’Orange Mécanique), prenant source dans la philosophie. Le tout est conduit par un batteur fou qui torture sa double batterie électronique à un rythme effréné, faisant passer Dave Lombardo pour un percussionniste de bal champêtre. La grande différence tient aussi dans l’authenticité, la hargne et l’instinct propre à Morsüre, comme un feu incandescent qui brûle les entrailles. Ce gang a acquis quelque chose de très rare et de très précieux en France : une identité musicale. Au fil des dix morceaux, il dévoile chacune de ses facettes conjuguant énergie et technique de façon géniale, avec une habileté inquiétante à vous transporter dans le noir & le feu, comme sur l’instrumental Et Not Facta Est, à la structure symétrique qui vitriole le cerveau par des parties de basse & lead guitare, acculant au 'brain damage'. Si certains détracteurs vont sans doute s’acharner à ensevelir Morsüre d’une pierre tombale avec la critique facile d’un disque uniquement thrash, où à l’évidence la mélodie prend un visage particulier, c’est justement dans cet espace que se place la cible de Morsure. Par ailleurs, si l’on peut regretter une production plus haut de gamme, bien que cette dernière soit très honnête, on ne peut leur tenir rigueur d’une volonté sans compromis, bien au contraire. Là où les speed bands s’accordent un break pour déguiser leur manque d’inspiration, Morsüre écrase sans cesse par ses anti-breaks, ces accélérations minutieuses repoussant toujours plus loin les limites de l’impossible. Bref, Acceleration Process établit de façon définitive Morsüre comme le successeur de Slayer au sommet du speed, à tel point que, à l’écoute d’Oderint Dum Metuant ou No Moral, on a l’impression d’entendre déjà des classiques et, aussi remuant que cela, on en redemande. Ceux qui passeront à côté de Morsüre en 1985 seront les mêmes qui avaient raté le décollage de Metallica.
Gil Tadic – Metal Attack n°25, octobre 1985.
MORSURE – Acceleration Process : Je me retrouve comme un con à écrire cette chronique alors que Metal Attack l’a déjà publiée le mois dernier à l’échelle nationale, bien que le magazine ait habituellement toujours une guerre de retard. Bref, ce gang français vient de sortir un disque phénoménal, notamment dans sa vitesse d’exécution, qui dépasse largement le mur du son. Acceleration Process est en effet l’album le plus speed jamais réalisé (en espérant qu’aucun trucage n’ait été réalisé), faisant passer Dave Lombardo pour un batteur de bal musette. A ce titre, c’est dommage que la batterie n’ait pas été mixée plus en avant, alors que ses paddles électroniques offraient plus de possibilités. Les morceaux sont au nombre de dix et possèdent chacun la particularité d’avoir un énoncé original, comme Vreder Attack ou Oderint Dum Metuant. Ils possèdent par ailleurs une contruction généralement complexe, à l’inverse de la linéarité des compositions que l’on a l’habitude d’entendre, et demande à ce titre une écoute attentive. Aucun titre n’est plus faible que les autres, à l’image de XX World, MAD ou de Neither Pity nor Remorse, qui ferait rougir n’importe quel pseudo-fan de hardcore qui considère sa musique comme plus extrême. Morsüre vient de créer un nouvel univers et se place au-dessus de tout ! 10/10.
La Glu – Hardos Mag n°10, novembre 1985.
MORSURE – Acceleration Process (Devil's Records '85) : Prenez quatre plombiers ou quincaillers et enfermez-les dans un studio pendant un court laps de temps avec pour toute nourriture une batterie, une basse, une guitare et un micro. Fermez bien la porte à double tour sans oublier d’y inscrire « défense de nourrir les humanos » puis passez de temps en temps pour exciter ce qui reste de vie à l’intérieur, sans omettre les insultes de rigueur correspondantes à la vigueur des coups engendrés par vos augustes rangers frappant cette pauvre porte. L’expérience baptisée « the morsure syndrom » commence et les quatre sauvages, ayant entrepris d’apprendre à se servir des instruments, vont être lâchés. Le hasard et la nécessité du mimétisme entre l’homme et l’instrument ont déterminé la nomenclature suivante : Frank aura une batterie, Éric la basse, Loran la guitare et Didier le micro. Tel un disque constitué en moyenne de dix morceaux, l’expérience se déroulera en dix étapes avec nos interprètes transformés en jockeys pour l’occasion. Les quatre fiers coursiers enchainent ainsi MAD, No Moral, Ahriman’s Heart (etc.) jusqu’à Vreder Strack. Si le chanteur gagne La 1ère, 4ème, 5ème et 8ème course, on peut dire que le batteur a fièrement triomphé sur les autres, distançant largement ses concurrents, à l’exception de la 3ème remportée par le bassiste et la 7ème dont on attend encore les résultats pour départager le guitariste et le bassiste, continuant de s’expliquer violemment dans les vestiaires. Ceux qui ont joué les bons numéros gagnent une boite d’allumettes aux armes de Morsüre et dédicacée par le docteur Klein.
Philippe TOUCHARD, Enfer Magazine n°30, novembre 1985.
CQFD.
Je connaissais pas ces chroniques. Raph en causait plus haut. Je vois bien l'objectivité du gus. Merci
ATOMKRAFT – Future Warriors (Neat '85) : Voilà le premier album d’Atomkraft, mon attente depuis sa précédente démo étant enfin satisfaite. Future Warriors contient neuf titres, les meilleurs étant bourrés d’énergie et de panache, à savoir l’éponyme, Burn in Hell et Warzones. L’allure générale est plûtot rapide, sans qu’Atomkraft ne se limite qu’à ce seul facteur, ce qui le rend d’autant plus efficace. Le travail de l’ingé-son Rob Matthew est par ailleurs excellent, malgré sa production qui a tendance à etouffer les guitares. La seule contre-performance d’Atomkraft se résume à Death Valley, où le groupe s’empêtre et rend son morceau énervant et dispensable. Pour ceux qui ne connaitrait pas Atomkraft, imaginez en lui le fils spirituel de Venom et un groupe d’avenir. Future Warriors devrait sans doute réhausser la valeur qualitative de votre discothèque. 9/10.
Bedene- Hardos Mag n°10, novembre 1985
ATOMKRAFT – Future Warriors (Neat / Roadrunner '85) : C’est avec une production ‘do it yourself’ qu’Atomkraft vous déverse son power-métal. Les quelques lueurs se noient dans le tumulte sonore d’un H.M. qui réunit inspiration ténébreuse, lourdeur et bruit difforme, nous éloignant sans retenue d’un speed de qualité.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985
ATOMKRAFT – Future Warrior : Ce power-trio est issu d’Angleterre, un pays où le speed est assez mal représenté en dehors de Venom. Atomkraft tente de combler cette lacune mais n’y arrive que partiellement. Si ces guerriers proposent du Speed Metal classique, méchant et honnête, à l’image de Warzones ou Death Valley, ils altèrnent néanmoins le bon et le passable. La production est faible et certains morceaux manquent d’épaisseur, faisant regretter la présence d’un second guitariste qui serait le bienvenu.
Mercenaire n°02 (fanzine) '86
GRAVESTONE – Back to Attack (New Records '85) : il arrive quelque fois qu’un disque traduise involontairement une époque ou un style dominant. Ce premier album des teutons de Gravestone (NDLR – c’est le quatrième !) regroupe toutes les qualités du hard européen des eighties, pétillant, rapide, brutal et direct, comme un échange amical de Cruise ou de SS20. Le ton est donné dès le premier morceau I Love the Night, à l’allure endiablée et à l’accélération progressive. Le jeu des comparaisons nous amène vers Accept (Back to Attack) ou plus rarement vers Scorpions (You Are the Sun), voire Black Sabbath sur The Tiger, une piste en rupture avec le reste de l’album, témoignant toutefois d’une maitrise affirmée. Le meilleur moment figure probablement au début de la face B, s’ouvrant sur un menuet classique qui rendrait Yngwie jaloux, et se clôturant sur un Won’t Stop Rockin’ qui vous tombe dessus sans prévenir avec une superbe partie de cordes bloquées. La seule réelle déception vient de Breakout, une ballade ne sachant pas trop sa direction avant l’énervement des guitares. Mais la pochette est si bien réalisée (Quel rapport ? Aucun ! Ah bon…). Sans crier au génie, on peut se réjouir de cette production nettement supérieure à la moyenne germanique. C’est comme une grosse colère de Franz Josef Strauss : ça fait du bruit et c’est amusant. Et puis, pour une fois qu’on a envie de savoir ce qu’un groupe allemand donnera dans le futur !
Mad Scott – Enfer Magazine n°30, novembre 1985.
RUNNING WILD – Branded and Exiled (Noise '85) : Après Scorpions, Accept et Warlock, Running Wild est sans doute le groupe le plus populaire parmi les divisions allemandes. Sa dernière tournée outre-Rhin fut un véritable succès, tandis que son disque Gates to Purgatory s’est vendu à plus de 50.000 exemplaires. Après le maxi Victim of States Power au son énorme et récemment sorti, voilà que le groupe redouble avec une vidéo de 40 minutes et son second album. La conviction, la puissance surprenante et la compétence indéniable font de Branded and Exiled un disque de très haute tenue, de quoi ravir tous les fans d’Accept & Judas Priest.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985.
RUNNING WILD – Branded and Exiled : Le premier coup de maître de Running Wild est sans conteste son premier brûlot Gates to Purgatory, au son d’une qualité prodigieuse, aux morceaux tantôt lourds tantôt rapides, et aux refrains mémorables. Running Wild revient en 1985 avec son second album, avec toujours ce son énorme qui caractérise la horde. Dans la lignée de son prédécesseur, Branded and Exiled comporte de très bons morceaux comme Realm of Hades, Fight the Oppression, Marching to Die ou Mordor, sans occulter l’écrasant et très priestien Chains and Leather. N’attendez plus et courez vous faire marquer par le metal en Fusion de Running Wild.
Metal Guts n°0,666 fanzine (1986).
RUNNING WILD – Branded and Exiled : Les allemands de Running Wild reviennent avec leur second album, nanti de bonnes compositions et d’une bonne production. Le morceau éponyme ouvre le disque et se hisse en haut du panier aux côtés de Fight the Oppression et Evil Spirit. Quant à mon titre préféré, c’est Mordor et son refrain qui reste immanquablement ancré dans la tête. Les solos sont par ailleurs très bons, plus professionnels que sur le précédent LP Gates to Purgatory, qui étaient déjà de bon niveau.
Mercenaire n°02 fanzine (1986).
BATHORY - The Return (Black Mark '85) : A force de faire couler le sang comme la comtesse du même nom, Bathory finit par se noyer dans le bain, d’autant plus que son speed se fait bien lourd. Néanmoins, le groupe suédois, sans avoir quatre as en main, possède tout de même un ‘full’ par les déboires de la mode Black Speed Metal. Une musique ni speed ni heavy, une voix qui éructe, et un manque certain de marginalité, ce qui semble être de nos jours le passeport le plus sûr pour sortir un LP. La solution : éviter l’achat au profit du prêt.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985.
BATHORY - The Return (Black Mark '85) : Bathory est revenu. Quothorn avec sa secte nécrophage, combattant pour la deuxième fois sous le pavillon de la comtesse Bathory, revient hanter nos nuits, autrefois paisibles avant l’arrivée de Possessed et de toute la cohorte thrash qui déboule actuellement. The Return est un carton, un carnage sur vinyl sans précédent. Après une intro encore plus débile que celle du premier LP, le groupe attaque pied au plancher avec Total Destruction, un titre qui parle de lui-même. Le black/death-metal de Bathory a gagné en puissance et envergure, notamment grâce à une production bien meilleure. Le morceau le plus faible reste pour ma part Bestial Lust, bien que ses paroles déviantes le rattrapent impéccablement, tandis que Born of Suffering nous enterre littéralement vivants avec son rythme lent et son chant destroy. Hormis quelques esquisses vite expédiées, les solos sont omni-absents tout au long du skeud, ce qui risque encore d’en dégouter certains. Le moment le plus terrible reste The Return of Darkness and Evil, un génocide paradisiaque avec une musique au rythme d’holocauste en arrière-plan. Son of the Damned, Reap of Evil ou l’ultra-speed Possessed sont aussi tous les autres titres déments de l’album. Reste enfin au groupe à prouver sa capacité sur scène, car il n’a encore jamais fait le moindre concert, pas même en Suède. Toujours est-il que le thrash-metal ne peut se porter que mieux avec cet album. 10/10.
La Glu – Decibel of Death fanzine n°01, janvier 1986.
SACRILEGE – Behind the Realms of Madness (C.O.R. Records '85) : Sacrilege fait revivre la mémoire de Venom à ses débuts, ce qui est toujours préférable au Venom actuel. De plus, le groupe a eu l’idée d’ajouter un peu de hard-core, nous baladant ainsi d’un son rugueux à une voix de sexe indéterminé, en passant par une musique qui, même dénuée d’originalité, vous gave de speed et de lourdeurs.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985.
SAGRILEGE – Behind the Realms of Madness (C.O.R. Records '85) : Du très bon Hardcore avec des riffs à la Venom période Welcome to Hell, et une chanteuse qui peut aisément vous faire avaler votre repas de Noël d’un seul trait. Mélangez Venom et Voïvod et vous obtenez six morceaux pour un prix pas cher (environ 45 FF pour un import). Sacrilege joue du black/hardcore-metal, ce qui devrait en éclater plus d’un. Le groupe est anglais et la pochette est num, mais on a l’habitude. 7/10.
David MBM – Decibel of Death fanzine n°01, janvier 1986.
SAGRILEGE – Behind the Realms of Madness (C.O.R. records '85, import UK) : Un petit groupe de hard core punk, ou bien le contraire, c’est selon. En tout cas : cela swingue de la crête. Dommage que le chanteur ou la chanteuse soit asthmatique ! 5/10.
Enfer Magazine n°35, avril 1986.
Plus les papiers se succèdent et plus je suis convaincu que ce Tadic est une buse intersidérale. Pas croyable à ce niveau. Mais comment a t'il pu rester dans ce magazine ? C'est ânerie sur ânerie, ineptie sur ineptie. Quand même, les Phil Pestilence et Guegano, s'ils étaient pas exempt de tout reproche, avaient quand même deux oreilles, eux.