Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC/DM 1983-89
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Mardi 10 Juin 2025 - 20:26:42

ZNOWHITE – Kick ‘em when they’re Down (Axe Killer '85) : Znowhite est encore un super-groupe trash-metal, qui éclate bien et au bon moment, tout comme Slayer & Venom avec leurs derniers LP’s. Le groupe revient avec un mini-LP 5 titres, successeur d’All Hail to Thee, premier album sept titres qui était sorti seulement quelques mois auparavant (voir chronique sur Hardos Mag n°01, octobre 1984). S’il faille s’accrocher à des ‘tiags à l’écoute du déstructeur Too Late, au court solo tout aussi dévastateur, les ardeurs refroidissent sur Turn Up the Pain, où le groupe effectue un dérapage stylistique incontrôlé, guère aidé par le son qui, quoique bon, n’est pas le sien. Globalement, Kick ‘em when they’re Down reste toutefois un disque de grande classe, bien que Znowhite nous avait habitué à bien mieux. Espérons un retour aux sources plus marqué la prochaine fois. 8/10
David MBM - Hardos Mag n°07, mai 1985
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ZNOWHITE : Kick’ Em When They Down (Axe Killer '85) : Malgré l’exemple d’Hendrix et Lynott, les noirs se sont rarement lancés dans le heavy-metal, pour d’obscures raisons. Quoi qu’il en soit, un excellent quatuor de Chicago vient infirmer quelque peu ce fait : Znowhite. Il faut déjà avoir de l’humour noir pour s’appeler Blanche-Neige (Snowhite). Trois noirs, donc, qui mettent en avant Nicole Lee, une excellente chanteuse blanche dont les accents sensuels se promènent entre Tane Cain et Lee Aaron. Ne craignez rien : il n’y a aucune trace de funk par ici. Rien que du heavy-metal très rapide qui flirte avec le speed. D’ailleurs Ian Tafoya, l’excellent guitariste et producteur de l’objet, se plait à souligner sa passion pour Motörhead et Slayer avec une petite tendresse pour Trust et Saxon. Tout ça déboule allègrement dans les baffles avec beaucoup de superbe, une mise en place parfaite et un son extrêmement clair. Quatre des cinq titres passent à la vitesse de l’éclair avec un je-ne-sais-quoi d’implacable et de joyeux. A cet égard, Run Like the Wind est un peu un résumé du style de Znowhite. Par contre, le dernier morceau Turn Up the Pain présente une structure plus subtile : après un départ relativement lent, qui marque l’influence européenne du groupe, ça s’accélère progressivement pour se diriger vers du Slayer. Les promesses du premier album All Hail to Thee sont pleinement tenues dans ce mini-LP. Pour les esthètes, mentionnons la belle pochette : l’emballage traduit le contenu de façon très explicite.
Mad Scott – Enfer Magazine n°26, juillet 1985.     
 

ZNOWHITE – Kick ‘Em Where They Down (Axe Killer '85) : les quatre inédits proviennent à mon avis d’une des premières maquettes du groupe, enregistrée en juin 1983. En arriver à presser ceci pour entretenir le souvenir indique un manque de moyens évident. Je le déconseille et recommande en priorité le génial premier LP All Hail to Thee ou le maxi flexi-disc 3 titres Live for The Weekend.
Gil Tadic - Metal Attack n°22, juillet 1985.



Mercredi 11 Juin 2025 - 09:01:16

 

CELTIC FROST – Emperor’s Return (Noise '85, import RFA) : Les rescapés d’Hellhammer ont à nouveau frappé. Comment de respectables helvètes peuvent-ils en arriver là ? Depuis leurs débuts tonitruants, on savait que Matin Ain et Tom G Warrior, respectivement bassiste et préposé aux cordes (vocales et autres), n’étaient pas tout à fait normaux. Et ce n’est pas le précédent mini-LP Morbid Tales qui nous démentira. Eh bien, rien n’a changé. Flanqués d’un nouveau batteur en la personne de Reed St Mark, les deux goules, dont l’aspect physique nous ferait presque aimer Venom, poursuivent leurs exactions avec un nouveau mini-LP cinq titres. Au risque de me répéter, j’aimerais insister sur le scandale constitué par ces albums miniatures qui coûtent presque le même prix que les LP habituels, tout en durant deux à trois fois moins longtemps. Dans ce domaine, Celtic Frost innove, puisque sur les cinq titres proposés, deux sont extraits de Morbid Tales. Tout cela n’est pas sérieux. Mais revenons à la musique. Comment mieux la définir qu’en la situant entre un mauvais pirate de Black Sabbath et le premier St Vitus ? Et pourtant, derrière cette guitare saturée à l’extrême et malgré le très mauvais goût de l’ensemble, je ne peux pas m’empêcher de trouver un petit quelque chose qui m’accroche. L’humour au second degré, la distanciation ou la rouerie naïve ? La pochette est absolument superbe, à la fois malsaine et érotique. Mais pourquoi mettre en exergue le désormais célèbre « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » de Nietzsche ? Encore des gens qui ont découvert le cher auteur dans Conan ! C’est triste à dire, mais c’est encore Dethrone Emperor, extrait du précédent maxi, qui remporte la palme dans la catégorie Iommi sans Tony. On notera en passant la profonde logique du groupe dans ce morceau : l’empereur est détrôné tandis qu’il revient sur la couverture. Décidons-nous, que diable ! Dans un autre ordre d’idée, accordons les deux oreilles et la queue à Visual Aggression : on dirait un morceau live de Voivod enregistré au fond de la salle sur un mini K7 défectueux. Et pourtant, il m’a bien semblé déceler une ligne musicale ! Cessons de railler. En fin de compte, tout ceci est amusant et, une fois l’ampli poussé à fond, il y a peu de chance pour qu’une parcelle de cérumen reste collée à vos conduits auditifs. Ah, ces suisses et leur hygiène !
Mad Scott – Enfer Magazine n°28, septembre 1985.


CELTIC FROST – Emperor’s Return : Six mois après les sessions de Morbid Tales, ayant enfin trouvé un batteur stable en la personne de Reed St Mark, Celtic Frost retourne en studio entre le 8 et 12 avril ’85 pour les sessions d’Emperor’s Return, qui s’inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur. Le groupe semble avoir enfin trouvé le batteur de ses rêves, à en lire la déclaration de Tom Warrior : « C’est très difficile de trouver en suisse des musiciens capables et voulant jouer du vrai hard-core dans le style de Slayer, Exodus et Possessed. Nous avons donc décidé de chercher un batteur aux USA par l’intérmédiaire de Metal Blade, qui nous distribue aux US. Parmi les K7 que nous avons reçues, deux batteurs nous intéressaient car ils conciliaient technicité et personnalité : Geoff Cordelli, ainsi que Reed St Mark (originaire de Manhattan) que nous avons finalement choisi ».
Wimpie n°01 fanzine (BIO), mai/juin ’86.



Jeudi 12 Juin 2025 - 15:57:36

 

OVERKILL – S/T EP (Metal Storm '85) : si plusieurs groupes partagent le même patronyme que le célèbre album de Motörhead, ce quatuor originaire de New-York en fait partie. Il s’agit d’anciens punks reconvertis au Heavy Metal, jouant un speed metal/punk de mauvais goût, à la manière de Slayer version punk en moins speed, en particulier sur le morceau The Answer où un passage est d’ailleurs pompé sur Maiden. Le seul point valable de ce maxi 4 titres est la chanson éponyme qui n’est pas trop loupée. Pour achever le tout, en plus de son manque d’imagination, le mauvais goût d’Overkill côté musique est également valable côté look, à coups de cuir, chaines et clous à deux sous. Overkill ne fera sûrement pas de vieux os dans le speed et il ferait mieux de refaire du punk.
Metal Guts n°0,666 (fanzine), fin '85 voire début '86.



Jeudi 12 Juin 2025 - 21:08:36

A couper le souffle ce dernier papier. Voilà encore un champion du monde !



Vendredi 13 Juin 2025 - 11:17:38

 

KREATOR – Endless Pain (Noise '85) : La Claque ! Kreator est un groupe de thrash-metal qui tue (encore un), contrairement à Living Death, et qui fera encore plus de boucan que Sodom et Destruction. A ce titre, Endless Pain referme dix véritables hymnes à la mort ! La voix de Ventor se rapproche beaucoup de celle de Tom Angelripper (Sodom). Le bagage technique de nos trois esprits dérangés est honnête, et leur entente idéale fait d’Endless Pain un nouveau temple de l’ultra-violence et de l’ultra-speed. Bone Breaker, Storm of the Beast, Total Death ou encore Tormentor défoncent, et seul Cry War est un peu plus faible, un unique coup de mou qui n’altère guère l’écoute de cette bombe, qui prend directement aux tripes. Si bon nombre de petits groupes se targuent à jouer le plus vite et le plus méchamment possible et s’y cassent les dents (Mayhem d’Allemagne, Rabid Death ou Sacrilege), on sent en revanche chez Kreator tout le naturel et l’honnêteté de sa démarche. Les meilleurs groupes de speed ont cela dans leur sang (Slayer, Exodus, Cryptic Slaughter, Morsüre, Iron Angel, Slaughter). 10/10.
La Glu - Hardos Mag (fanzine) n°09, septembre 1985.

 

KREATOR – Endless Pain (Noise '85) : Passons au versant hard du Trash-core pour attirer votre attention sur Kreator, dont Endless Pain présente une sélection de titre ultra-speed, qui consacre les membres comme meilleurs Thrashers d’Allemagne. Je dois avouer que dans le style, si ce n’est notre Morsüre national, on peut difficilement aller plus vite. Ce power-trio officiait auparavant sous le nom de Tormentor et sa demo End of the World laissait déjà entrevoir un sérieux concurrent de Sodom, Destruction et autres machines de guerre allemandes. Mais, à l’écoute de Bonebreaker, Total Death ou Tormentor, on se dit que toutes les régions du monde vont les aduler.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.


KREATOR  - Endless Pain : Kreator est l’un de mes groupes préférés, un savant mélange entre Sodom et Destruction avec une pointe de Living Death. La production d’Endless Pain est bonne, les solos sont superbes et la voix grave se marie idéalement avec la musique. De Total Death jusqu’à Dying Victims, en passant par Son of Evil, l’album est géant, aucun titre n’étant à jeter.
Mercenaire n°02 (fanzine 1986)


@ Jérôme : oui, critique amusante lorsque le chroniqueur écrit "Overkill ne fera sûrement pas de vieux os dans le speed".
Ceci dit, je n'ai trouvé aucune chronique de Feel the Fire. Un des seuls albums pointant aux grands absents des scans' trouvés sur l'année 1985 (qui est loin d'être finie).
++ FABIEN.



Vendredi 13 Juin 2025 - 12:52:44

En aparté, il me semble (étrangement) que Feel the Fire était très difficile à dénicher lors de sa sortie, en France

En tout cas c'est le souvenir que j'en garde, de mon trou perdu provincial.

A tel point que j'avais soudoyé une copine Allemande rencontrée en vacances d'été pour qu'elle me le ramène de la bas l'été suivant. 

Exemplaire vinyle que j'ai toujours d'ailleurs ^^



Samedi 14 Juin 2025 - 18:54:12

CORROSION OF CONFORMITY – Animosity (Roadrunner '85) : COC sonne Hardcore, porte des des tee-shirts de Government Issue (mais aussi de l’inévitable Slayer), revient avec un disque farci d’une pochette Hardcore (d’ailleurs très réussie), mais ne joue pas véritablement du hardcore. Ce power-speed trio vient de Caroline du Nord et ses influences majeures vont de Minor Threat à Bad Brains (autres combos thrash), aussi m’attendais-je à plus de folie sur ce deuxième album. Malgré quelques brûlots bien balancés comme Mad World ou Prayer, les lourdeurs soporifiques sont nombreuses, pour citer Holier, Loss for World ou Consumed. Le chant et les textes sont plutôt punk, tandis que le jeu de guitare est à la croisée du heavy et du hardcore. La combinaison de tous ces facteurs donne certes un disque de bon niveau, sans qu’il y ait non plus de quoi s’affoler.
6/10 – La Glu - Hardos Mag fanzine n°09, septembre 1985


CORROSION OF CONFORMITY – Animosity (Death Records '85) : Soulignons tout d’abord le nombre croissant de disques hard-core en train de pénétrer le marché métallique. Des albums gavés d’énergie primaire, dessinant la carte d’un monde musical sans frontières, situé à l’opposé du pop rock tout en étant son complément indispensable. Des USA jusqu’à l’Angleterre ou l’Italie, les sons et les modes se mélangent et s’unissent pour transcender la notion de folie. Saluons notamment la naissance du label Death Records, dévoué à la cause du Thrash Core et respectivement distribué par Metal Blade aux US et Roadrunner en Europe. Ayant rejoint l’écurie, Corrosion of Conformity, déjà auteur d’un premier album An Eye for an Eye en 1983, revient deux ans plus tard avec son second LP. Animosity a été enregistré sous l’œil de Brian Slagel, responsable du son de Slayer et boss de Metal Blade. De Loss for Words à Animosity, vous découvrirez les morceaux d’un groupe mature, capable d’en apprendre à pas mal de groupe heavy. La musique est du hard-core à la sauce metal, aux tempos contrôlés qui, loin de vous dérouter, sauront vous aguicher et vous mettre la hargne.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.
 

CORROSION OF CONFORMITY – Animosity : COC est un trio américain qui propose un punk-thrash sans surprise, avec un arrière goût de Slayer & Exodus. La voix est légèrement voilée et etouffée, tandis que l’unique guitare couvre parfaitement l’espace sonore, chose plutôt rare pour un trio.
Mercenaire n°02 fanzine (1986).

 

=> @ Jérôme : pour ma part, c'est mon pote de l'époque qui possédait Feel the Fire et Taking Over. Au format vinyl et achetés en Allemagne, aussi loin que je m'en souvienne. Pour ses séjours linguistiques, il demandait toujours l'Allemagne, car il pensait bien sûr heavy/speed/thrash dans son esprit. Il revenait les pleins sacs de vinyls de Possessed, Dark Angel, Vio-lence, Celtic Frost, DRI, Atrophy, j'en passe et des meilleurs, et c'était la folie. ++ FABIEN.



Dimanche 15 Juin 2025 - 19:30:46

GLACIER – S/T (Axe Killer '85) : Un disque avec une pointe de heavy, un zest de speed et un parfum de mélodie, un peu commercial mais bien bon. Le LP possède la particularité d’avoir trois chanteurs successifs, et est articulé autour de cinq morceaux tous mélodiques et accrocheurs. Au bon goût de reviens-y, le disque devrait plaire à beaucoup d’entre-vous.
Serge ‘Brain’ – APOCALYPSE fanzine, septembre 1985.


GLACIER – S/T (Axe Killer '85) – Malgré son nom figé dans le temps, Glacier est un nouveau groupe issu des USA, de Portland plus exactement. Après l’écoute de cet EP 5 titres, il parait évident que le combo ne devrait plus rester inconnu bien longtemps. Le premier morceau When Heaven’s at Hand reste très influencé par Ozzy, en particulier la voix de Keith Flax, tandis que Vendetta évoque davantage Maiden. Références flatteuses mais parfaitement justifiées. La seconde face au style plus américain démarre de façon assez speed avec Ready for Battle, probablement le meilleur morceau de l’album. Un tempo d’enfer et une mélodie irréprochable, une sorte de Motley Crue période Shout at the Devil shooté au speed. Et les deux morceaux suivants ne laissent jamais retomber la tension.
Jean-Claude Weitzmann – Enfer Magazine n°30, novembre 1985.



Lundi 16 Juin 2025 - 10:30:35

    

TYRANT – Legions of the Dead (Roadrunner '85) : La palme de la nullité et de la photocopie conforme mais surfaite est décernée ce mois-ci à Tyrant, énième conquête du label Metal Blade qui exporte régulièrement les clones des groupes qui marchent, puis les clones des clones. Blasphème cheap et idéologie barbare au rendez-vous, comme d’habitude.
Léa L – Enfer Magazine n°30, novembre 1985.

LIVING DEATH  - Watch Out (Earthshaker Records '85) : un maxi décevant renfermant une seule nouveauté, moyenne d’ailleurs, et trois remix du premier LP.
Gil Tadic - Metal Attack n°22, juillet 1985.

MENTORS – You Axed for It! (Roadrunner '85) : Un groupe qui aurait mieux fait de s’appeler Menteur. Sous ses faux airs de destructeur assoiffé de jusqu’auboutisme, Mentors nous inflige une musique dépourvue de speed, technique et mélodie, tandis que son message se résume à la plus simple expression : SOS. Et là se pose un des problèmes cruciaux de notre ère moderne : faut-il avoir de la pitié ? Cette dernière est en contradiction avec les émotions toniques, qui haussent l’énergie du sentiment vital : elle exerce une action dépressive. Or, on perd de la force dans la compassion, et de l’argent en achetant Mentors.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985.

MENTORS – You Axed for It! (Death Records '85, distr. New Rose) :
Voici le premier groupe de GBD metal, c'est à dire  gras du bide, à moins que l'on considère ça comme du beauf metal ou encore du sex shop Prisunic metal. En tout ça, c'est presque aussi nul que Morsure sans être aussi speed mais c'est plus drôle. My erection is over. Note : 1/10.
Enfer Magazine n°33, février 1986.

IMPALER – Rise of the Mutant EP (Important records / Roadrunner '85) : Drôle mais intéressante rencontre intéressante entre le Glam rock et le Thrash, avec deux morceaux corrects sur quatre : Shock Rock et Heaven’s Force. Cela va tout de même être compliqué pour Impaler car les Glam freaks vont trouver que cela va trop vite tandis que les Speeds ‘til death détesteront leur image.
Gil Tadic – Metal Attack n°27, décembre 1985.

PHANTOM LORD – S/T (Pentagram Records / distribution Dutch East India Trading '85) : Dans le créneau nouveauté, la pureté dans le mal possède ses bons côtés. En réalité, il n’y a guère que son nom qui mette une ombre à cette innocence : Phantom Lord ou le souvenir musical du périple dévastateur. Attention, vous pénétrez ici dans le royaume du paradoxe, où l’on combine l’originalité et la personnalité à l’amateurisme et à la toute petite production. Le tout est patronné par un tempo speed-metal et par le soliste omniprésent, donnant aussi au groupe un caractère très particulier, hélas noyé dans ce qui ressemble à une bonne répétition. Fort heureusement, l’ambiance évoque Plasmatics en live et Metallica. Avis aux amateurs.
Gil Tadic - Metal Attack n°23, juillet 1985.

PHANTOM LORD – S/T (Pentagram Records '85) : Ce disque représente une des plus mauvaises plaisanteries de 1985. Ce groupe belge est allé signer chez un label américain et il présente un premier LP à la production complètement à chier. La musique ne vaut pas mieux, Phantom Lord déversant la même merde de son compatriote Warhead. Le gang joue donc modérément speed (Mad Bash, I’m in Heat) et foncièrement sans aucune originalité. Ce disque est franchement nul et montre une fois encore le retard accumulé par les belges en termes de speed. 0/10.
La Glu – Decibel of Death fanzine n°01, janvier 1986

  • Le chroniqueur a confondu un groupe belge au même patronyme avec ce groupe américain. Pour la petite histoire, le label Dutch East India Trading avait commandé en 1984 trois albums à bas prix, chacun enregistré et mixé en douze heures. Les musiciens impliqués étaient Jack Starr, Joe Hasselvander et Ned Meloni, nommés sous différents pseudonymes. Le résultat fut « Devil Childe » de Devil Childe, « Lady Killer » de Joe Hasselvander et ce premier album de Phantom Lord enregsitré avec 200 dollars (source Discogs et MA). Ceci rappelle la ‘commande’ de Cobra Records auprès de DeFeis et Persino (Virgin Steel) pour la triplette Exorcist / Piledriver (Stay Ugly) / Original Sin.
    ++ FABIEN.


Mardi 17 Juin 2025 - 10:51:13

 

IRON ANGEL – Hellish Crossfire (Steamhammer '85) : Une fois encore d’outre-Rhin, voici Iron Angel, aux débuts vinyliques qui sont à l’image de sa démo Legion of Evil assez connue : c’est une valeur sûre du speed/black metal, bien qu’hélas assez insipide. Sans surprise, ce disque se range entre Exodus et Venom, nanti de titres comme Sinner 666, Rush of Power ou Heavy Metal Soldier, capables de vous faire décoller. Des vocaux assez Judas Priest et des morceaux plus contrôlés font un peu tomber l’aiguille mais, rassurez-vous, cela reste un LP de bonne facture qui ravira les inconditionnels du genre.
Gil Tadic – Metal Attack n°25, octobre 1985.


IRON ANGEL – Hellish Crossfire ('85) : Si l’album débute avec un bon morceau de speed-metal (The Metallian), son écoute intégrale me donne l’impression d’un plat non assaisoné, à l’image de morceau comme Sinner ou Black Mass, déjà-vu et chiants à mes yeux. On a toutefois affaire globalement à du très bon speed, grâce à des titres comme Rush of Power et HM Soldiers bien construits, et à une paire de guitaristes plutôt perfomants, nous assénant des solos destroys. Bref, si le speed est présent, l’originalité n’y a pas, ce disque étant au final moyennement bon dans son ensemble. Après, on aime ou on n’aime pas. 6,5/10.
David MBM – Decibel of Storm n°01, janvier 1986
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