Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC/DM 1983-89
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Jeudi 04 Décembre 2025 - 13:31:59
LeMoustre dit : Exactement ! Le type a pas du écouter l'album. Incroyable

 

Il a peut-être écouté la demo Death Cult en revanche, car elle est assez proche de Celtic Frost sur certains titres.

 



Jeudi 04 Décembre 2025 - 13:49:19

Cela, on ne pourra le savoir que si on arrive à mettre la main sur un exemplaire complet du n°3 de Decibel of Death : celui disponible en ligne n'a pas les pages consacrées aux démos. Je ne sais pas si Laurent Ramadier a gardé des copies de ce fanzine. Mais même comme ça, je ne suis pas sûr qu'il l'ait écoutée. S'il l'avait chroniquée, il y aurait fait allusion, comme il le faisait parfois (au passage, vous allez être surpris pour Napalm Death et Wehrmatch).



Jeudi 04 Décembre 2025 - 19:00:33
BEERGRINDER dit :
LeMoustre dit : Exactement ! Le type a pas du écouter l'album. Incroyable
 Il a peut-être écouté la demo Death Cult en revanche, car elle est assez proche de Celtic Frost sur certains titres. 

 

Peut-être mais bon, ça n'est pas excusable 

 



Vendredi 05 Décembre 2025 - 08:09:38


 

MACE – The Evil in Good (Black Dragon ’87) : Si vous aimez la musique classe, le son parfait, les riffs bien découpés, une voix nette et un bon niveau technique, n’écoutez jamais Mace. En revanche, si vous aimez le délire profond, le gore metal, la musique à l’état primaire et la défonce totale, les morceaux comme Gutripper, Intent to Kill ou Thinning the Herd sont taillés pour vous. On a parfois du mal à discerner un morceau d’un autre, mais qu’importe, puisque The Evil in Good est une partie de délire du début à la fin. Inutile d’être de bons musiciens pour jouer une musique dévastatrice. Phil, Troubadour n°04 (1987).

MACE – The Evil In Good (Black Dragon ’87) :
Incroyable, du hard core électronique ! Le meilleur groupe de hard core est né et il se nomme Mace. Jouant une musique qui pourrait rebuter de prime abord, le groupe a eu l’excellente idée d’ajouter beaucoup d’éléments originaux à son hard core originel, comme des sons synthétiques, des bruitages ou des passages en guitare sèche, qui contrebalancent les poussées ultra-violentes mais jamais bordéliques. Nanti d’une pochette plutôt gore, The Evil In Good est un petit bijou, l’album le plus intéressant du genre, à l’heure actuelle, et le plus distrayant du moment ! Metal Ink n°02 janvier ’88.

MACE – The Evil in Good ’87 (Black Dragon ’87) : Mace ne donne pas dans la guimauve. Dès le premier morceau Gutripper, le groupe nous délivre un bon Hardcore, le titre bénéficiant d’une intro assez géniale puis d’une musique et d’un chant assez speed. Malgré son rythme effréné, Mace sait réaliser de bons breaks, à l’image du passage acoustique au cœur du titre éponyme. En outre, le groupe passe aisément du hard, heavy, speed au Hardcore sans que cela ne choque l’oreille, à l’image de War, moins rapide, plus hard et nanti de chœurs, ou de Thinning the Heard doté d’un superbe break à la guitare plus sage, rappelant le morceau Fade to Black de Metallica. Mace prouve avec cet LP qu’il se compose de bons musiciens, et devrait plaire aux amateurs de Hardcore, mais aussi à ceux avides de sensations fortes. Gilles - Mephisto n°02, 09-10-11/1988.

 

> HARD FORCE. Suite à la précieuse participation de Horsefucker, vous trouverez désormais plusieurs chroniques de Hard Force en sa possession, que je mêlerai à celles que j'ai dégotées dans les autres magazines. Concernant les albums pour lesquels j'ai déjà publié les critiques d'époque, la chronique HF sera insérée à l'endroit idoine. C'est le cas pour :
PAGE 08 SAVAGE GRACE - Master of Disguise
PAGE 29 - COVEN - Blessed is the Black 
PAGE 31 HOLY TERROR – Terror and Subsmission
PAGE 32 HEATHEN - Breaking the Silence
PAGE 33 DEATH – Scream Bloody Gore
PAGE 33 RUNNING WILD - Under Jolly Roger
PAGE 35 CELTIC FROST – Into the Pandemonium
PAGE 35 CORONER - RIP

Je rappelle également que tout est indexé en page 1. ++ FABIEN.



Vendredi 05 Décembre 2025 - 11:57:08

Bon, j'ai finalement trouvé un scan complet (c'est par là : https://thecorroseum.org/fanzines/decibel_of_death-03.php), et Death Cult n'y figure pas. Ni dans les autres numéros. Soit il est passé à côté, soit il l'a écouté vite fait et n'a pas été inspiré. 



Samedi 06 Décembre 2025 - 20:40:42

  

CHASTAIN - The 7th of Never (Black Dragon ’87) : Impossible de savoir où donner les oreilles, tant les chefs-d’œuvre se succèdent en cette année 1987. Si Ruler of the Wasteland en était déjà un, The 7th of Never est quant à lui une véritable bombe. La principale différence entre les deux albums tient à l’ajout de beaucoup de guitares, à consommer sans indigestion tant la musique est géniale. Sans oublier ce qui le caractérise si bien et fait le charme de sa musique, Chastain regorge ainsi de force, de puissance et de violence, avec un son et une voix impeccables. Le summum est atteint sur l’instrumental 827, au feeling assez jazzy mais au son très heavy-metal, où chaque musicien prouve sa virtuosité sans jamais être démonstratif. Un album grandiose ! Troubadour n°04 (1987).    
 

CHASTAIN – The 7th of never (Black Dragon ’87) : David T. Chastain est-il meilleur que Chastain ? Ou est-ce l’inverse (si l’inverse il y a) ? Que de questions amenées par l’existence simultanée de CJSS et de Chastain (le groupe), dont la cohabitation ne semble nullement s’imposer, vu les faibles différences existantes entre les deux. Soit dit en passant, la voix chaude et puissante, amis aux intonations relativement limitées, de Leather Leone me ferait plutôt pencher en faveur de CJSS, dont le chant me semble plus approprié. D’un autre côté, ce nouvel album de Chastain est, de loin, indéniablement supérieur au dernier CJSS en date. En début de face A se trouvent deux ou trois morceaux, les plus énergiques (et donc évidemment-bien-sûr les meilleurs), alors que l’épuisement guette les musiciens sur The wicked are Restless. La petite sieste, le temps de retourner le disque, est profitable au groupe et c’est de bon pied qu’il attaque le titre éponyme, avant de céder, définitivement, cette fois (snif ! ), aux affres de la fatigue. Attention, ce n’est pas pour autant que l’ennui pointe le bout de son appendice nasal. Avec un guitariste de la classe de D.T.Chastain, les tempos rapides sont un attrait supplémentaire, pas une nécessité d’importance vitale. D’ailleurs, son énorme talent ne s’exprime pleinement que sur l’instrumental 827, dont le solo final, effectué en plein délire Jazz Rock, illumine ce superbe titre qui ravira les animateurs de radio en quête de nouveaux génériques. Mais ce n’est pas une raison pour oublier le reste de l’album, parsemé d’un bout à l’autre de passages instrumentaux de tout premier ordre. Hervé « S.K. » GUEGANO, Hard Force n°11, octobre 1987.

CHASTAIN - The 7th of Never (Black Dragon ’87) :
revoilà le guitariste prolifique de Cincinatti. Ce doit être son cinq ou sixième album en un peu plus de deux ans, toutes formations confondues. La qualité n’est plus au rendez-voisn que ce soit CJSS ou Chastain et tout se ressemble excepté le chant, avec une préférence pour celui de Leather Leone ici-même. Sur The 7th of Never, D.T.Chastain a légèrement changé son style, bien plus près de Malmsteen qu’auparavant. A part cela, absolument rien à ajouter. Le disque est exclusivement à réserver aux fans, et encore… François Halford, Metal Rendez-Vous n°12/14 (1987).  
 

CHASTAIN - The 7th of Never (Black Dragon ’87): Si nous ne sommes jamais déçus avec Chastain, le groupe réussit en plus l’exploit de faire toujours mieux, fort d’une rythmique basse batterie en béton, de solos de guitares merveilleux, et de la voix sèche et cruelle de Leather, qui perce les tympans. L’enchainement d’arpèges à la guitare et de rythmes plutôt speed est un vrai paradis, en particulier sur la pièce instrumental 827. Plus lent et plus lourd, The Wicked Are Restless possède quant à lui un refrain qui peut rappeler Wendy O’Williams. La seconde face s’ouvre magistralement sur le morceau éponyme, avant de plonger dans la magie des mille et un solos sur Feel his Magic et Take me Back jusqu’à plus lent mais tout aussi varié Forevermore en clôture. Décidément, le chiffre 7 porte chance. Johny K, Parabellum n°03, 10-12/1987.
 

CHASTAIN - The 7th of Never (Black Dragon ’87) : Sentence : David Chastain est un excellent guitariste, nous le savions déjà. Voici le troisième album de sa formation Chastain, avec sa chanteuse Leather Leone et ses hurlements qui en ferait succomber plus d’un. Quand le guitariste vedette attaque ses solos acrobatiques comme sur Paradise ou le title-track, il dépasse tout entendement, touchant la magie du bout des doigts (Feel is Magic). The 7th of Never est un achat essentiel pour tous les inconditionnels de descentes de manche. Sentence, Deflagration n°02, juillet-août ’88.



Dimanche 07 Décembre 2025 - 13:55:04

DEVASTATION – Violent Termination (Zombo Recs ’87) : Après deux demos dont les morceaux sont inclus dans le présent LP, voici le retour des texans avec leur premiers album (ne pas confondre avec leur homonyme de Chicago). Rien de bien nouveau à l’horizon passé la première écoute. Un disque de heavy-metal avec des influences Kreator / Celtic Frost, mais rien de bien sensationnel. 6/10. Ramses, Decibel of Death n°07, second semestre 1987.



Lundi 08 Décembre 2025 - 08:21:19

KORZUS – Sonho Maniaco (Devil Discos ’87) : Encore un groupe issu du Brésil, qui ne joue cette fois pas du death-metal mais du thrash comme Slayer, avec des paroles typiques en portugais, qui parlent du diable, de la seconde guerre mondiale et de guerre nucléaire. Un bon chanteur, des riffs aiguisés, dont l’influence slayerienne est souvent très présente. 8/10. Domino, Decibel of Death n°07, second semestre 1987.



Mercredi 10 Décembre 2025 - 07:10:13

TERRORIZER – Nightmares (demo '87) : A l’écoute de cette demo, la comparaison avec Master est évidente. Ce quatuor de Huntingon Park en Californie vient de réaliser une des demos les plus lourdes que j’aie entendues jusqu’à présent. Le groupe ne sacrifie jamais la vitesse à la lourdeur et reste rapide dans tous les cas, ce qui n’est pas le cas de tous les groupes. Les cinq morceaux de cette demo sont tous excellents, à l’image de Nightmares, Terror ou Crematorium. Cette K7 est un must pour les fans de Death, Master et d’extreme death metal. 9/10. Steve, Decibel of Death n°07, second semestre 1987.



Jeudi 11 Décembre 2025 - 07:25:16

THE ACCÜSED – More Fun Than An Open Casket (Combat ’87) : Le nouvel LP de The Accüsed est sans doute sa meilleure réalisation. D’anciens morceaux comme Halo of Flies, WCALT ou Take no Prisoners y figurent et c’est une bonne idée, car ces nouvelles versions sont encore meilleures. Le LP est chaudement recommandé à tous les fans de crossover. 7/10. Ramses, Decibel of Death n°08, second semestre 1987.


THE ACCÜSED – More fun than an open casket (Combat / Rough Justice ’87) : Ne comptez pas découvrir des exercices de style chez The Accüsed. Ce serait peine perdue ; les artifices, les faux-semblants et les fioritures n’y ont pas leur place. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Les membres de The Accüsed le reconnaissent eux-mêmes et plaident coupables, le degré de complexité de leurs morceaux ne les intéresse pas le moindre du monde. Se complaisant dans le hard core minimaliste, le groupe se contente d’aligner les titres, avec plus ou moins de bonheur. Chacun est libre d’apprécier, selon son âme et conscience. Fort heureusement, comme beaucoup de groupes ayant délibérément tourné le dos à toutes ces considérations (distinguées), The Accüsed a été sauvé par le gong et son sens assez cruel de l’humour, mis au service de textes tout aussi enragés qu’engagés. Autrement dit, si vous vous sentez véritablement concerné, et si vous êtes un amateur assidu de hard core non dénaturé 100% pur bœuf, il est certain que The Accüsed vous plaira, car il faut bien avouer qu’il n’est pas aussi nul qu’il voudrait bien le faire croire (ce qui est la démarche inverse de celle dictée par la logique), et qu’il est même capable de pondre quelques bons morceaux par ci par là. Et, par-dessus le marché, cet album est relativement bien produit, ce qui fait que vous ne pourrez même pas évoquer l’excuse des problèmes de son pour vous dégager de vos responsabilités. La séance est levée. Hervé S.K. GUEGANO, Hard Force n°16, mars 1988.