LeMoustre dit : En parlant de l'intro du titre (fabuleux) The Ultra Violence, il me semble qu'un titre de Orchestral Manœuvre in the Dark est assez similaire dans son intro également. Il faudrait vérifier mais j'en garde ce souvenir
L'exorciste de Mike Olfield plutôt (aka Tubular bells)....
https://www.youtube.com/watch?v=_86Gm9iclAg
Après, j'ai l'impression que Mike Olfield s'est inspiré d'un certain passage de la Toccata et fugue en ré mineur de Bach ( Il était une fois l'homme pour les vieux qui regardaient le dessin animée au début des années 80...) , ou alors du style de Bach, mais rien de référencé à ce propos.
https://www.youtube.com/watch?v=sXLVyzUpA7A&list=RDsXLVyzUpA7A&start_radio=1 (vers 5mn et quelque )
Après, on sait que Bach a influencé pas mal de monde et le Metal.... c'est clair
Ah oui Ok. Parfait, en effet. Bien joué pour cette recherche. Mes souvenirs étaient trop flous

RUNNING WILD – Under Jolly Roger (Noise '87) : Running Wild est resté fidèle à lui-même sur son troisième album. Les riffs accrocheurs et stridents accompagnent la superbe voix rockeuse et menaçante de Rock’n Wolf. A l’image de celui de Raise your Fist, les refrains tout aussi accrocheurs entrecoupent les couplets super speed, où la rapidité des guitares entrelassées sidèrent toujours autant. Les morceaux sont particulièrement puissants et mélodiques, Running Wild y perfectionnant son style propre, devançant bon nombre de ses homologues qui se contentent de copier sans cesse les idées d’autrui. Les points forts d’Under Jolly Roger sont à mon sens le titre éponyme, Beggar’s Night et Raise your Fist. Ajoutez-y une pochette, recto et verso compris, d’une beauté non négligeable. Metal Action n°06.
RUNNING WILD – Under Jolly Roger (Noise, dist. Musidisc ’87) : Décidé à frapper très fort avec ce nouvel album, Running Wild n’a pas lésiné sur les moyens avec une production généreuse de Dirk Steffens et une cohorte d’arrangements insolites propres à dérider son heavy. Under Jolly Roger fleure bon le gros métal. Les riffs alourdis par l’expérience heureuse du fameux Branded & Exiled et une rythmique plus convaincante au fils des ans imposent le jusqu’au boutisme teuton. Fidèle à son image de headbanging band, Running Wild persiste à ne concevoir le heavy-metal que sous sa forme la plus grassement primitive et la plus fatale. De fait, Under Jolly Roger se révèle sans doute un peu trop compact. En effet, si Diamonds of the Black Chest, Raw Ride ou Beggar’s Night sont fougueux et séduisants, ils font tout de même état d’une inspiration tâtonnante, et les grands speed maniacs, fervents de la première heure, n’auront plus guère que Mercyless Game à consommer sans modération. Sympathique, ce troisième acte de la saga Running Wild, heavy-carton et métal-bastion, est un ensemble plus fluide que glacial, qui se conçoit largement dans la lignée des réalisations précédentes. Mais saura-t-on assez regretter la défaillance chronique d’un titre génial sur les albums du groupe ? Phil Pestilence, Hardrock Magazine, septembre 1987.
RUNNING WILD - Under Jolly Roger (Noise International, Accord/Musidisc '87) : Il est appréciable de constater que Running Wild, après s'être laissé apprivoiser, a enfin repris du poil de la bête. L'ambiance survoltée du premier LP refait surface et ce n’est pas plus mal. Du beau travail ! Raise your Fist et Merciless Game ne sont pas sans rappeler un Adrian S.O.S de sinistre mémoire et se démarquent qualitativement du lot. Certes, les musiciens de Running Wild ne sont pas des dieux, loin s’en faut, mais il ne se défendent pas mal du tout ! Partis en quête du trésor de Rakham le Rouge, il n’hésitent pas à pourfendre l’infidèle (quand le besoin s’en fait sentir) d’un revers de sabre électrique, très différent du modèle de poche - le rasoir électrique (piles non fournies) - utilisé par une multitude de loups de mer aux états de service nettement plus étoffés. Bien sûr, leurs soli n’ont pas grand-chose en commun avec une démonstration époustouflante de technique, mais le résultat n’est pas dédaignable pour autant. Toutefois les bruitages annoncés à grands renforts de publicité, n’étaient pas franchement indispensables ; ce n’esdt pas ce qui fera avancer le schmilblick et je n’en vois guère ici l’utilité. Il est permis de se demander à quel niveau se situe la supercherie. C’est fort regrettable pour un groupe comme Running Wild, dont l’un des atouts majeurs est de disposer d’un son qui lui est propre. En conséquence, il serait plutôt stupide de tout faire pour que cela ne se voit pas, non ? Hervé S.K. GUEGANO, Hard Force n°10, septembre 1987.
RUNNING WILD – Under Jolly Roger (Noise '87 / distr. Musidisc) : Under Jolly Roger marque à ce jour la plus importante progression de Running Wild. Si son style, du Heavy Metal bien carton, n’a pas foncièrement changé, ses rythmes sont plus travaillés tandis que les soli ont gagné en technicité et en mélodie. Rappelant Helloween, notamment dans ses solos, Under Jolly Roger renferme la pire composition de Running Wild à ce jour, Land of Ice, mais aussi les deux meilleurs morceaux que le groupe n’aient jamais écrits, Beggar’s Night et Mercyless Game, speeds et mélodiques. Dans tous les cas, Running Wild est assuré avec ce trosième album et gagner de nouveaux fans sans perdre les anciens, ce qui n’est pas le cas de tous les groupes ! Steph, Troubadour n°04.
RUNNING WILD – Under Jolly Roger (Noise ’87) : après Helloween et Celtic Frost, c’est désormais au tour de Running Wild de se détacher notoirement du speed metal de ses débuts, bien que la manœuvre ait davantage réussie chez d’autres confrères. Avant de devenir un excellent groupe de heavy metal, Helloween excellait par exemple déjà en speed, et c’est ce qui manque légèrement à Running Wild. Si ce dernier possède un niveau technique très honnête, cette capacité ne suffit pas à fournir un album vraiment intéressant, Under Jolly Roger étant un peu ordinaire. La voix du chanteur a ailleurs quelque chose d’agaçant, du moins en ce qui me concerne. Cela dit, le disque a également de bon côté et, bien que certains morceaux soient ennuyeux, d’autres sont très agréables comme le title-track, Raw Ride ou Mercyless Game, et la pochette est plutôt pas mal foutue. Julien Z, Parabellum n°03, 10-12/1987.

TESTAMENT – The Legacy (Atlantic / WEA ’87) : Si la force de dissuasion actuelle des thrashers US se distingue après les dernières parutions successives des albums d’Abattoir, Agent Steel et Anthrax, ce premier album de Testament pourrait bien constituer l’arme absolue, et devrait vous permettre de renier les vinyles que vous aviez rangés avec clémence entre Kill ‘em All et Fistful of Metal. Du titre thrash ultra-violent Over the Wall à la démonstration speedcore de COTLOD, The Legacy reprend tant d’influences à la fois qu’il élargit encore le vaste champ d’inspiration dessiné par les maîtres du genre. Quant à la rage d’un chanteur vraiment dur, l’émotion des guitares déjà mûres et l’agressivité du metal le plus dur, elles confèrent au disque un séduisant parfum de concept-album, celui qui sait personnaliser le plus fidèlement la monstrueuse institution que le speed’n thrash est devenu depuis le riff légendaire de Hit the Lights. N’hésitons pas à rendre grâce au pape du metal, Jon Zazula (Megaforce), pour le parrainage de ce monument, car c’est n’est assurément pas ce pape là que Nuclear Assault envisageait de trucider dans son morceau Hang the Pope. Phil Pestilence, Hardrock Magazine, Juillet 1987 (album du mois).
TESTAMENT – The Legacy (Megaforce / Atlantic 87) : Encore un nouveau groupe US que John Zazula (Megaforce) va tenter d’imposer en Europe. Il faut dire que ce quintette a de sérieux atouts en main, à savoir un sacré guitariste qui connait par cœur les gammes de Kirk Hammet, un bon chanteur qui manque toutefois de variations, et une grosse production d’outre-Atlantique à la Exodus et Metal Church. Le problème majeur de The Legacy est sa sortie tardive en cette année 1987, paraissant bien pâle face à aux illustres prédécesseurs Master of Puppets et Spreading the Diesase à qui il emprunte et doit énormément. Un zest d’originalité supplémentaire en fera la prochaine confirmation américaine. Bathory, Possessed by Speed n°08 (1987).
TESTAMENT – The Legacy (Megaforce ‘87) : The Legacy est l’un des meilleurs disques que j’ai écoutés à ce jour, un nouveau style de thrash. Les rythmiques rappellent Metallica par moments, le chanteur possède un panel très varié (un formidable atout), tandis que les solos d’excellente qualité explosent de tous les côtés. A ce titre, on sent combien Alex Skolnick puise son inspiration dans la musique classique, à tel point que Testament soit l’un des rares groupes où l’on puisse quasiment siffler soi-même tous les solos. En un seul album, ce quintette s’est bâti une sacrée notoriété pour se hisser directement en tête de peloton aux côtés des confrères Metallica et Anthrax. Quelle performance ! Phil, Troubadour n°04.
TESTAMENT – The Legacy (Megaforce ‘87) : Farci d’excellentes compositions, The Legacy est l’un des must-haves speed du moment. Aucun morceau n’est inférieur aux autres, allant gaiement du pur speed metal (Over the Wall) au heavy bien metal, en passant par quelques brefs clins d’œil au hard core (COTLOD), le tout bénéficiant d’influences nobles comme Metallica (The Haunting), Exodus, voire Iron Maiden (intro de Burnt Offerings). Articulé autour de bons musiciens, produit par Megaforce (J&M Zazula) et signé chez Atlantic, Testament a ainsi tous les atouts en main pour cartonner. Attendez-vous à le voir en tête de nombreuses playlists ! Rako, Metal Ink n°02, Janvier 1988.

VOIVOD – Killing Technology (Noise Records ‘87) : Le leader du Power Metal canadien revient avec son troisième album, un vrai changement dans la continuité. Voivod n’a en effet rien changé dans sa façon d’exprimer sa vitalité bouillonnante, sans concession ni but mercantile, tout en livrant de nouvelles compositions gagnant en complexité, davantage mises en lumière par le mixage équilibré. Killing Technology renferme de sacrées pépites, comme le morceau éponyme dont les premières frappes de batterie plantent d’emblée le décor, l’excellent Ravenous Medicine, ou encore This Is Not an Exercice, où les 28 secondes d’accalmie annoncent l’assaut final. Cerise sur le gâteau, la couverture est encore signée par Away, qui s’est vraiment démené. Metal Ink n°01, juin 1987.
VOIVOD – Killing Technology (Noise Records ‘87) : Contrairement aux nouveaux LP de Bathory et Cryptic Slaughter (Under the Sign, Money Talks) que j’ai reçus en même temps, Killing Technology ne m’a pas convaincu, et j’avoue même que je ne l’aime pas. La production est impeccable mais la voix de Snake a perdu toute sa brutalité, alors qu’elle avait énormément contribué au succès du groupe. Son chant est désormais mélodique et ne correspond plus du tout au style de Voivod. Quant à la basse habituellement ronflante de Blacky, elle se remarque à peine sur l’album. Si le groupe a désormais tout pour devenir plus important, j’espère qu’il reviendra à son vrai style sur son prochain album. 4/10. Ramses – Decibel of Death n°06, juillet 1987.

BATHORY – Under the Sign of the Black Mark (Under One Flag ’87) : Mené par son leader Quorthon, Bathory n’est pas spécialement ma tasse de thé, loin de là. Son premier LP était pas mal, tout comme le second dans le même esprit, et Under the Sign suit également cette lignée. Quorthon n’a pas eu de nouvelles idées et se contente de jouer plus vite (comme sur le morceau Massacre) et plus fort. Je souhaite au groupe de rester tel quel et de ne pas s’essayez dans l’avant-garde comme Celtic Frost et de devenir une vraie merde. 8,5/10. Ramses – Decibel of Death n°06, juillet 1987.
BATHORY – Under the Sign of the Black Mark (Under One Flag, NEW Musidisc ’87) : S’il est difficile de s’habituer à ce disque, on s’y fait après une dizaine d’écoutes dans la souffrance, et on se surprend même à apprécier des morceaux comme Dark Desire ou Eternal Fire. Bathory n’a pas changé depuis son premier album, hormis une production un peu meilleure. Bref, c’est du Black Metal dérangeant pour l’entourage, sans technicité, aux solos courts et couverts par la rythmique. Soyez curieux et jugez par vous-même ! Phil, Troubadour n°04 (1987).
BATHORY – Under the Sign of the Black Mark (Under One Flag '87) : Étant loin d’être un inconditionnel de Black Metal, j’ai dû faire beaucoup d’efforts pour écouter ce nouvel album de Bathory, tout en partant avec de bonnes dispositions, ayant entendu dire que le disque était meilleur que ses prédécesseurs. A vrai dire, après écoute, je n’ose même pas imaginer ce que doivent être les premiers albums ! A raison d’un ou deux morceaux par jour, Bathory est relativement supportable, mais de là à parler de haute pratique musicale, il y a un pas de géant. Sans aller jusqu’à évoquer un bruit de fond, quoique, je cherche encore la moindre mélodie, alors ce c’est quand même le fondement même de la musique. Qu’importe puisque les trashers se délecteront avec cette surdose de speed (Massacre, Dark Desires, Chariots of Fire, Equimanthorn) et se ‘reposeront’ parfois lors des morceaux plus lents, ayant davantage des allures de marche funèbre que de slow de l’été (Call from the Grave, Eternal Fire, 13 Candles). Amateurs de metal sombre, adorateurs de satan ou nostalgiques du dernier festival du film fantastique d’Avoriaz, jetez-vous sans plus attendre sur cet album. Pour se marrer, au lieu d’acheter ce disque aussi fendard que le gag Morsüre, reportez-vous plutôt sur Fluide Glacial. Julien Z, Parabellum n°03, 10-12/1987.
BATHORY - Under the Sign of Black Mark (produit par erreur) : Aimez-vous les suites de vociférations sans queue ni tête et uniquement interrompues par les changements de face ? Réponse : non. Vous remarquerez que "Oui" n'était pas prévue non plus, mais cette fois-ci, c'est bien parce que nos esprits sages et raisonnables ne peuvent concevoir que nos lecteurs s'abaissent à écouter geindre de tels ringards. Vous avez autre chose à ajouter ? Moi, non. Fin de la critique. Hervé "S.K" Guégano, Hard Force, novembre 1987.
Dommage que Hard Force ait fait supprimer les scans du vieux magazine sur le net. Il y avait matière.
Si je n'ai, hélas, que quelques bribes des chroniques en tête (Infernäl Mäjesty, D.B.C, Messiah, Death, Morbid Angel, Autopsy, Celtic Frost, Sepultura, Werhmacht, Coroner, Sodom, Deathrow*), il y en a une dont je me souviens parfaitement, c'est celle de ce Bathory. C'était dans la Rubrique "Les Truands", regroupant les disques de merde (Forces Sceptiques concernait les disques moyens).
BATHORY - Under the Sign of Black Mark (produit par erreur) : Aimez-vous les suites de vociférations sans queue ni tête et uniquement interrompues par les changements de face ? Réponse : non. Vous remarquerez que "Oui" n'était pas prévue non plus, mais cette fois-ci, c'est bien parce que nos esprits sages et raisonnables ne peuvent concevoir que nos lecteurs s'abaissent à écouter geindre de tels ringards. Vous avez autre chose à ajouter ? Moi, non. Fin de la critique.
Hervé "S.K" Guégano.
* Le côté question/réponse complétait la chronique précédente élogiant Raging Steel de Deathrow, commençant ainsi : "Aimez-vous DESTRUCTION ? Réponse : oui. Vous remarquerez que "Non" n'était pas prévue...".

DEATH – Scream Bloody Gore (Under one Flag ’87) : Scream Bloody Gore est le meilleur album de thrash jamais réalisé, aux côtés de ceux de Slayer (évidemment). Vous allez tâcher votre pantalon tout comme vous l’aviez fait avec Reign in Blood. Le chant de Chuck est encore meilleur qu’avant, le son de guitare n’a jamais été aussi brutal (Evil Dead, Torn to Pieces), la basse est omniprésente, et la batterie écrase toute la concurrence, hormis peut-être Slaughter. Les anciens titres comme Infernal Death, Baptized in Blood et Evil Dead, présents sur les précédentes demos, sont au-dessus de la mêlée et sont d’une intensité impossible à décrire. C’est d’ailleurs un sacrilège que Archangel et Beyond the Unholy Grave n’aient pas été inclus sur le vinyle. Buy or die ! 10/10. Ramses – Decibel of Death n°06, juillet 1987.
DEATH – Scream Bloody Gore (NEW Musidisc ’87) : Si peu original soit-il, le patronyme du groupe a le mérite de ne point tromper sur la substance de son album Scream Bloody Gore, échantillon représentatif du mouvement death 'n thrash le plus destructeur. Le problème de telles réalisations réside dans leur feeling qui ne transparaît qu’avec d’incommensurables difficultés, masqué par les diffuses inspirations d’une guitare volontairement muée en missile à tête chercheuse, qui tâtonne sans ne rien trouver. La tentative de Death ne se résume toutefois pas à un échec cuisant, à l’image de Zombie Ritual et surtout Evil Dead, qui symbolisent à eux seuls ce qu’aurait vraiment pu être Scream Bloody Gore. La précipitation consciente de l’ensemble des vomissements de Chuck Schuldiner annihilent cependant toute trace mélodique, que certains apprécieront et que d’autres détesteront. Chacun reconnaitra en revanche l’excellente production et le son paradoxalement clair de ce concerto chaotique en La mineur, pour la-miner les tympans, évidemment ! Phil Pestilence, Hardrock Magazine, septembre 1987.
DEATH – Scream Bloody Gore (Under One Flag / New Musidisc ’87) : Le fils : "Dites, Père, qu’est-ce que le gore-metal ?". Le père : "C’est une sorte de melting-pot, nouvellement crée par l’homme, dans lequel sont étroitement imbriqués des genres musicaux aussi divers et variés que le thrash, le speed, le power et le death metal". Le fils : "Oh, Père, comme cela doit être mélodique ! Il y a beaucoup de groupes dans ce créneau ?". Le père : "Nul ne le sait, mon fils ; après tout, seuls quelques mages sont en mesure de le différencier des autres types de metal énoncés au paragraphe 3.5, opus 21". Le fils : "A quoi cela sert-il alors, Père ?" . Le père : "A rien, mon fils. A rien du tout !". (Un quart d’heures terrestre plus tard). Le fils : "Dites, Père, comment est-ce, Death ?" . Le père : "Ca carbure sec, mon fils, ça carbure ! Car si on fait abstraction de l’étiquette ridicule dont ils se sont eux-mêmes affublés, Death est néanmoins l’une des brebis égarées qui ont su résister au péché de la tentation, en en cédant pas à la facilité. Certes, il faudrait excommunier le chanteur, sous un quelconque et fallacieux prétexte, mais leurs compositions, sans tomber dans le travers de l’esthétisme douteux à outrance, ont indiscutablement fait l’objet d’études approfondies. Cela dit, le refus de toute compromission leur attirera des ennuis, car seules les oreilles humaines averties pourront supporter une telle pression auditive. Heureusement que nous ne sommes pas aussi sectaires qu’en bas, ici !". Le Saint Esprit : "Au lieu de dire des conneries, vous feriez mieux d’écouter Stryper; eux au moins, sont de vrais chrétiens !". Hervé SK GUEGANO, Hard Force n°13, décembre 1987.
@ Horsesfucker : Merci pour la chro' de Bathory sur Hard Force, je viens de l'ajouter. C'est tout de même incroyable de voir que certains albums mètre-étalons comme ceux de Celtic Frost, Kreator ou Bathory ont été majoritairement descendus à leur sortie, (sans parler du phénomène grind à la Napalm Death !). Pour ma part, j'étais un inconditionnel de Mega-therion, Pleasure to Kill, Under the Sign et Blood Fire Death et ça me rassure de voir que chacun les ait ensuite rapidement perçu, à juste titre, comme des oeuvres fondatrices et toujours parmi les meilleures. Quant à Hard Force, ce magazine n'avait de toutes façons pas une culture de l'extrême et c'est celui que j'aimais le moins à l'époque, lui préférant HR Magazine et surtout la version française de Metal Hammer, bien que ça restait de la presse généraliste. L'incompréhension est une chose et le mépris en est une autre. A ce titre, je ne garde pas un bon souvenir de H.Guegano. ++ FABIEN.
En parlant d'hard force, je vous garantie que si vous retrouvez la chronique de Severed Survival d'Autopsy, vous ne serez pas déçus, c'est une vraie pépite.
Pour ceux qui ont vécue cette époque en effet les 2 principaux chroniqueurs de métal agressif étaient Phil Pestilence et Hervé Guegano (HR mag et Hard Force). Les seuls à avoir un léger penchant pour les styles évolutifs dans ce qui deviendra l'extrême.
Les deux avaient une plume plutôt agréable sur la forme avec quelques jeux de mots bien sentis de ci de là, mais sur le fond, on voit bien avec le recul qu'il manquait beaucoup de références ou de savoirs.
La scène Française n'était pas aussi développée en France que dans les pays voisins et encore aujourd'hui les magazines papiers sont bien pauvres en regard des mags Scandinaves ou allemands, véritables ouvrages mensuels pétris de contenu à la pointe de l'actualité.