Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC 1983-89
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Lundi 10 Novembre 2025 - 09:37:05

ARTILLERY – Terror Squad (Neat / Roadrunner ’87) : Du Thrash Metal danois à son meilleur niveau. Si vous pensiez déjà que Fear of Tomorrow était un bon album, dites-vous que Terror Squad est 100% au-dessus, mieux composé et mieux produit, ce qui en fait vraiment un must-have. Flemming Ronsdorf a toujours un timbre de voix incomparable qui rend Artillery vraiment unique. Terror Squad me rappelle un peu Ride the Lightning, plus particulièrement sur des morceaux comme Therapy ou Hunger and Greed, cela étant dû au fait que les deux groupes ont bénéficié du même studio d’enregsitrement. Mais ne pensez pas qu’Artillery est le nouveau Metallica, puisqu’il joue un thrash solide mené par Stytzer, un guitariste qui déchire. C’est vraiment dommage que le groupe ait splitté. Pourquoi les meilleurs groupes se séparent-ils alors que les plus merdiques restent en vie ? Note : 9/10. Ramses, Decibel of Death n°09, second semestre 1987.



Lundi 10 Novembre 2025 - 14:37:07

Salut Krakou,

Salut Fabien,

Salut les métalleux en errance sur le forum,

A propos de Nuclear Assault.

Ce qui m'intrigue, dans le morceau en question, c'est le passage blues. Je ne me l'explique pas dans la logique de l'attaque contre Vince Neil - serait-ce à dire qu'il s'en prend au glam et la tendance Hard Rock bluesifié de MC ? Je suis sceptique, j'ai l'impression qu'il me manque une donnée. C'est quoi, votre interprétation ? Il y a le propos premier degré évidemment : on fait ce qu'on veut et on vous emmerde, liberté créatrice toussa toussa. Mais bon ça fait un peu hors sujet avec le propos général du morceau. Un truc m'echappe. En tout cas, le band est bien plus intelligent et profond qu'on pourrait l'imaginer. En particulier via ce jeu sur les codes. Respect.

Bon, là-dessus je vais lire ces chros d'époque sur l'album - Merci encore Fabien.

Lyrics du passage blues concerné :

"You know, we're probably gonna get a whole lot of slag for putting a blues part on a thrash album
(But we don't give a fuck)
But I mean, as far as I'm concerned, anyone who gives us a hard time can go fuck off
(Right)
'Cause after all, we're musicians and we can do whatever we want
(That's the shit, baby)
You don't have to listen if you don't want to hear it
(You know, guy's got a point)
(Word)
You know, for a lot of people who criticize our shit who've never gone into the recording studio
It probably sounds real easy to go in and do an album
But fuck, you try going to Los Angeles, going into nice weather from the middle of winter in New York
Twenty thousand dollars back, a foreign city where everybody's fucking queer
Where the cars stop for pedestrians, it's fucking bizarre
(Just go up and cross at the corner)
And you try to stay under budget while you're doing it "

 



Lundi 10 Novembre 2025 - 17:35:09

Salut Balze, beh si j'ai bien pigé, pour moi ils (Nuclear Assault) veulent juste montrer qu'ils prennent bien leur distance avec ce petit monde de l'industrie du disque / machine à $$$ / sex drugs and r'n'r (j'emploie le présent pour l'évoquer, mais on parle tellement d'une autre époque...).

La mentalité de metalleux à la Lemmy (on fait ce qu'on veut sur notre album, si ça ne plaît pas allez chier) vs. mentalité glam commerciale aux ordres des producteurs. Un peu de la rivalité côte est / côte ouest aussi : chez nous à NY les voitures ne s'arrêtent même pas pour laisser passer les piétons, chez vous à LA il n'y a que des "fiottes" (encore une petite pour les glameux au passage, d'ailleurs je ne sais pas qui oserait encore parler de "queers" de nos jours dans une chanson, si ce n'est pour propagander LGBTQIA+...). Je ne sais pas si les gars de Nuclear Assault étaient "straightedge" comme ces nombreux groupes de NYHC, mais y'a peut-être encore là aussi une ambivalence avec ceux qui "boivent des bières et fument des joints" comme relaté au début de la chanson. Et puis globalement la thune aussi, entre ceux pour qui l'argent n'est pas un souci, et ceux qui essaient de "rester sous le budget" pour faire un album, voilà en gros.

Pour finir, une De Tomaso Pantera, même une de 72, mais c'est une des caisses les plus viriles de l'histoire, avec un gros V8 direct à ton cul. Même à jeun et en bonne condition, faut se le sentir de conduire (pour ne pas dire piloter) un engin pareil. Alors avec un coup dans le nez... Bref, c'est impardonnable. Des années plus tard, je ne sais pas trop comment le dire, mais Vince Neil s'est pris ce qui doit probablement être le pire retour de bâton possible avec le décès de sa fille. Bon, y'a rien d'heureux dans tout ça, j'voudrais pas que les mots dépassent ma pensée, bref.



Mardi 11 Novembre 2025 - 08:52:28

Bon j'ai pigé. Mon incompréhension vient de ma (très) mauvaise connaissance de MC, chez lequel je surestimais le recours au blues. Ca simplifie la donne, effectivement, c'est clairement une prise de distance de scène sur l'angle intégrité-moralité/corruption-immoralité. Un beau cas d'école.



Mardi 11 Novembre 2025 - 09:03:38

DEATH ANGEL – The Ultra Violence (NEW Musidisc '87) : Death Angel présente toutes les caractéristiques du futur espoir du Speed Metal, à commencer par la fougue et une patate d’enfer. Le groupe pratique un speed travaillé, que ce soit dans les accérélations, les changements de rythmes ou les solos. Ce jeune quintette est encore fortement marqué par ses mentors, et l’on retrouve donc plusieurs plans à la Megadeth, Metallica, Anthrax, Overkill et Destruction. Mais, contrairement à d’autres groupes, ces influences passent comme une lettre à la poste et, vu le niveau plus que convenable des musiciens, on peut largement espérer un album grandiose la prochaine fois. Steph, Troubadour n°04

 

DEATH ANGEL – The Ultra-Violence (Enigma ’87) : après une superbe demo parue en 1985, le groupe revient en force avec son premier album tout aussi bon. Chaque morceau de l’album est ultra complexe et l’énergie renfermée est tout bonnement incroyable. Du thrash technique à son meilleur niveau, en témoignent les joyaux comme Thrashers, Kill as One ou Mistress of Pain, tandis que le meilleur morceau est The Ultra-Violence, onze minutes jamais ennuyeuses avec un renouvellement constant des riffs qui relancent la machine. Le talent du groupe est incroyable et son premier LP est ultra hautement recommandé. Note : 10/10. Ramses, Decibel of Death n°08, second semestre 1987

 

DEATH ANGEL – The Ultra Violence (Enigma ’87) : Death Angel est sans doute la révélation du thrash actuel aux côtés de Mortal Sin et Testament. Contrairement à ses deux homologues, le groupe ne s’inspire pas de Metallica, sa musique bien plus rapide étant quasiment du speed. C’est un mélange de rythmiques complexes et de mélodies, le tout mené à train d’enfer, la folie à l’état pur, un disque addictif qui ne quitte pas ma platine. L’âme de Fond n°08/09 – septembre 1987.

 

DEATH ANGEL The Ultra Violence (Enigma '87) : Death Angel vient des USA et la logique voudrait donc que le groupe lorgne du côté de Metallica, Slayer et Anthrax. C’est quasiment le cas et, sans avoir encore la qualité de Metallica, Death Angel fait partie du peloton des sérieux outsiders. Le speed metal du quintette est joué par des musiciens de haute volée, malgré leur moyenne d’âge de seize ans ! Les compositions de The Ultra-Violence sont originales, à commencer par la fabuleuse piste instrumentale de dix minutes, à l’intro qui ferait pâlir Gary Moore. Voici un disque à inscrire dans votre liste d’achat, tout comme un double-vitrage qui sera sans doute à changer ! Metal Ink n°02, Janvier 1988.



Mardi 11 Novembre 2025 - 15:34:58

Paru en même temps que le fabuleux 1er Heathen, ce disque symbolise, comme Breaking the Silence, la seconde vague thrash venue des USA. 

Qui l'eut cru à cette période que ces groupes seraient toujours actifs et aussi prolifiques près de 40 ans après ?

En parlant de l'intro du titre (fabuleux) The Ultra Violence, il me semble qu'un titre de Orchestral Manœuvre in the Dark est assez similaire dans son intro également. Il faudrait vérifier mais j'en garde ce souvenir 



Mercredi 12 Novembre 2025 - 08:11:05

HEATHEN – Breaking the Silence (NEW Musidisc ’87) : Si Breaking the Silence donne dans un excellent speed mélodique (mon style de prédilection), la musique d’Heathen ressemble toutefois trop à Helloween période Walls of Jericho un ton en dessous, niveau qualitatif et mélodique. En d’autres termes, Heathen est à Helloween ce que Heavy Pettin est à Def Leppard. En espérant que le groupe s’affranchisse sur son prochain album. Stef, Troubadour n°04.

HEATHEN – Breaking the silence (Music For Nations, Musidisc ’87) : Vous souvenez-vous de leur excellente maquette (chroniquée dans notre numéro 7) ? Tous les titres de celle-ci (à l’exception de Heathen) figurent sur cet album, aux côtés de trois nouveaux morceaux (Death by Hanging, Set Me Free et Save the Skull), qui n’ont rien à envier aux précédents. Voici donc un groupe qui n’a pas failli à sa parole et qui a su justifier les espoirs que nous avions fondés sur lui. Par ailleurs, il est désormais clair que Heathen souhaite se démarquer, un tant soit peu, du créneau sclérosant du Speed Metal, en prenant ses distances avec celui-ci. Le simple fait qu’il soit sorti sur Music For Nations et non pas sur Under One Flag (subdivision spécifiquement réservée au speed / thrash / Hardcore et toutes ces sortes de choses) et qu’il ait été produit par Ronnie Montrose, est symptômatique de cet état d’esprit. En outre, la vitesse (respectable) à laquelle il joue, ne saurait franchir les limites de la bienséance. Halte au sketch ! Ce ne sont pas les 24 heures du Mans ! Cependant, la puissance du groupe est telle que je ne peux que me résoudre à le dissocier totalement du power metal. A ce propos, ce premier LP présente quelques similitudes des plus intéressantes dans la conception même des morceaux (breaks, grattage de cordes,…) avec un certain Kill’em All, à ceci près que le chant est, fort heureusement, nettement plus élaboré. Comment bénéficier de plus nobles références ? Hervé « S.K. » GUEGANO, Hard Force n°11, octobre 1987.

HEATHEN – Breaking the Silence (Combat / Relativity '87) : De bons guitaristes au service d’une musique trop pompée sur Metallica, Megadeth et Exodus, ajouté à un chanteur nul, pour un résultat sans innovation. Quelques bons riffs et un ensemble trop moyen. Stormtrooper of Thrashing Madness n°03.

HEATHEN – Breaking the Silence (NEW Musidisc ’87) : Voici encore un nom à retenir, et c’est à se demander comment les ricains libèrent autant de prodiges à un rythme si effréné. The Goblins Blade et Open the Grave ouvrent les festivités à couteaux tirés, mettant en relief des riffs exterminateurs et des duels de guitares à couper le souffle aux marathoniens entrainés. Un incroyable professionnalisme entraine Heathen sur des lignes mélodiques certes définies, mais jonchées de plans déconcertants et d’enchainements divins. Dommage que le son pêche un peu par moments, car on aurait pu conclure à l’écoute de Breaking the Silence que la perfection existe. Le titre éponyme, pourtant le plus heavy du lot, s’enflamme dès la moindre occasion pour finalement permettre à Doug Piercy de reprendre un thème musical dans l’optique du solo gigantesque d’Halloween sur le dernier album d’Helloween (Keeper part I). Heureuse découverte d’un groupe béni des dieux et fabuleuse consécration d’un magique six-cordiste (Lee Altus) qui s’était déjà forgé une réputation justifiée en fréquentant les salles de répétition respective d’Exodus et Testament. Indispensable ! Phil Pestilence, Hardrock Magazine, octobre 1987.

HEATHEN – Breaking the Silence (Combat / Relativity '87) : Du speed US de très grande qualité, à mi-chemin entre Helloween et Overkill, et qui ravira tous les amateurs du genre, bien qu’une once supplémentaire d’originalité eût été la bienvenue. Mais cessons les jérémiades, car Heathen, contrairement à certains, a le mérite de jouer à la fois fort et très bien ! 4/5, LSD, Sang & Sueur n°01 décembre ’87.



Mercredi 12 Novembre 2025 - 10:12:12

Tiens la doublette The Ultra Violence / Breaking the Silence côte à côte. Justement.

La pochette ici représente la version CD car le bonus track Heathen ne figure pas sur la version vinyle d'origine ni celle de NEW Musidisc ni d'après Discogs les versions vinyles US / Canada. De mémoire l'album dure près de 45 minutes sans le bonus, et quel plaisir de relire la chronique de Phil Pestilence dont je ne gardais que quelques bribes en mémoire. Top Fabien !



Jeudi 13 Novembre 2025 - 08:18:02

HELLOWEEN – Keeper of the Seven Keys – Part I (Noise ‘87) : Ce n’est pas tous les jours qu’il m’est donné l’opportunité de chroniquer un album de speed mais, celui-ci ayant réussi à me faire craquer, je me jette à l’eau, mon cas n’étant finalement pas si désespéré. Mais revenons à nos moutons, plutôt à nos citrouilles. Après les ravages causés par le fulgurant Walls of Jericho, Helloween n’a pas eu l’intention d’en rester là, le guitariste Michael Weikath ayant d’ailleurs prévenu que le prochain album réserverait quelques surprises. La première est l’arrivée d’un chanteur à part entière, un vrai, celle de Michael Kiske, dont la voix fait indubitablement penser à celles de Geoff Tates (Queensrÿche). La deuxième est le contenu même du LP, juste mesure entre speed, heavy et mélodie. Imaginez-vous la chose : du speed mélodique ! On n’avait encore jamais vu ça. Après une courte intro style western, on se retrouve plongé d’emblée dans les turbulences du truculent I’m Alive. Et là, c’est le flash. Les guitares attaquent à vitesse grand V, croisant fer et mélodies avec une impétuosité machiavélique. Michael Kiske pousse sa voix, redescend decrescendo, arrachant cris et feulements de son puissant organe vocal. Des morceaux plus lents mais ô combien torrides, nous permettent d’apprécier pleinement le côté mélodique d’Helloween, qui a poussé le jeu jusqu’à composer une pathétique ballade (A Tale That Wasn’t Right). La fièvre grimpe en flèche lorsque l’assaut est donné sur Halloween et ses 13 minutes de barbarie sanguinaire, où les breaks sont autant de coups de poignards meurtriers. Il faut vraiment s’appeler Helloween pour dévaster pareillement le terrain et sortir vainqueur d’un duel entre speed et mélodies, qui aurait pu lui couter la vie. Est-ce que les vrais fans de speed vont aimer ? En tout cas, la grande citrouille d’or les prie instamment d’écouter l’album avant tout jugement intempestif. Personnellement, j’attends déjà la seconde partie avec impatience. JEE – Enfer Magazine n°47, avril 1987.


HELLOWEEN – Keeper of the Seven Keys ‘87 - Part I (Noise '87) : Si l’on pouvait avoir quelques craintes, vu les rumeurs qui circulaient quant à un changement d’orientation musicale d’Helloween suite à l’arrivée du nouveau chanteur Michael Kiske, celles-ci sont immédiatement dissipées à l’écoute de l’album. Je m'attendais à entendre un disque moins speed et plus proche de Queensrÿche, alors que c'est du pur Helloween. L’identité du groupe est intacte et le chanteur ne dénature absolument pas l’ensemble, élargissant au contraire le panel vocal, en passant aisément d'un registre grave à aigu, en fonction des passages. La musique reste la même avec des moments speed (Twilight of the Gods), d'autres moins speed et planants, une ballade (A Tale that wasn’t Right) et même une superbe pièce de treize minutes (Halloween), ma préférée. Rien n’est à jeter sur ce disque qui s’impose dans chaque discothèque. Phil, Troubadour n°03 (1987).

 

HELLOWEEN – Keeper of the Seven Keys - Part I (Noise '87) : Si j’ai été charmé par la qualité de Keeper of the Seven Keys lors de la première écoute, grâce à sa qualité (production, technicité, sens de la mélodie, performance vocale de Michael Kiske (croisement idéal de Bruce dDickinson et Geoff Tate)), j’ai ensuite rapidement déchanté. L’ensemble manque d’envergure, comme A Little Time qui donne dans l’insoutenable hard FM, ou I’m Alive et Future World qui ressemblent respectivement à du Kiss et du Queensrÿche. Seuls Twilight of the Gods et le très long Halloween (13 minutes) sauvent l’album. Après la défection du public envers le roi du blob-metal (Iron Maiden), inutile de se demander quel est le metal band qui va reprendre le drapeau du wimps metal ! Dominique, Metalorgie n°08 (1987).

 

HELLOWEEN – Keeper of the Seven Keys Part I (Noise ’87) : Helloween a définitivement rompu avec ses racines. Non content de nous assommer à coup de citrouilles, le groupe allemand pratique désormais un speed metal tout propre, sans bavure ni accroc. Les thrashers risquent de ne pas apprécier la voix sirupeuse et haut perchée de Michael Kiske, ni le jeu de batterie aseptisé d’Ingo Schwitchtenberg, pas plus que les solos mélodiques et duos harmoniques de Weikath et Hansen. La vitesse de l’ensemble et l’absence de claviers rendent toutefois l’album moins commercial que celui d’Europe ! The Ripper, Possessed by Speed n°08 (1987).

 

=> Lemoustre : OK, j'ai remplacé la pochette arrière de Breaking the Silence par celle du disque vinyle d'origine de l'édition européenne Music for Nations. Pour Death Angel & Heathen côte à côte, j'ai monté Heathen à deux ou trois disques près, en raccord et en clin d'oeil à ta remarque d'hier. Ca a été une pluie d'albums cultes au printemps '87 (à suivre directement sous peu : Running Wild, Testament, Voivod and many more), bien que certains disques aient mis un peu plus de temps à débouler dans l'hexagone. Pour le reste, après la fin de Metal Attack en février '86, c'en est également fini avec Enfer Magazine dont cette chronique d'Helloween en avril '87 clôt la fin de l'aventure de ce magazine. ++FABIEN.



Jeudi 13 Novembre 2025 - 15:15:45

@Fabien : il me semble que les chroniques de The Ultra Violence et Breaking the Silence avaient été publiées dans le même numéro d'Hard Rock mag à l'époque, mais je peux me tromper. Top pour cette série de 1987, à titre personnel, c'est l'année où le metal m'a explosé à la tronche, après ma découverte de la fin de l'été 1986, avec toute la 2nde vague thrash au fil des sorties, et le rattrapage par achat autant que possible, des albums parus précédemment (les 3 Slayer, les 3 Metallica, les 2 Megadeth, Feel the Fire, les 2 premiers Kreator etc...). Quelle période bénie !