Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC 1983-89
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Dimanche 21 Septembre 2025 - 09:28:41

THE BONELESS ONES : Skate for the Devil (Neg. FX Records ‘86) : Avouons tout d’abord que The Boneless Ones n’a presque aucun rapport avec ce que j’aime. Le groupe a inventé le skate metal et verse davantage dans le speed/punk rock que dans le thrash, mais il sait appliquer sa recette avec soin, à l’image de Give It to You ou I’m a Skater, contrairement à The Happy Song, le morceau le plus creux et le plus plat de l’album. Les deux gratteux balancent des riffs assez tranchants tout en restant très cleans et, quant au bassiste et au batteur, ils assurent assez bien dans l’ensemble, sans oublier le chanteur à la voix très proche de l’ancien frontman d’Ugly Americans (maintenant dans Corrosion of Conformity). Si vous voulez découvrir le skate metal, acheter Skate for the Devil de The Boneless Ones, les géniteurs de ce nouveau style. Neg FX Records est un label de Bunker Records, célèbre magasin de Grenoble spécialisé dans le Hardcore, donc on peut se procurer le skeud chez lui. 6/10.
Philippe MMS, Decibel of Storm fanzine n°4, février 1987
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THE BONELESS ONES : Skate for the Devil (Neg FX ‘86) : Chez Bunker Records et sous licence, comme le dernier LP de Verbal Abuse (Rocks your Liver), l’album de The Boneless Ones nous arrive lui aussi tout droit des USA. Toujours du hardcore/metal un peu plus lourd que Verbal Abuse mais avec un son gigantesque. Accrochez-vous à vos skateboards car le groupe tournera peut-être en France avant la fin de l’année et ça risque de faire très mal !
Alienation fanzine n°20, avril/mai 1987


THE BONELESS ONES – Skate for the Devil (Boner Records '86, distr. Bunker / Neg FX) : The Boneless Ones est sans doute le fer de lance du label grenoblois Bunker / Neg FX, aux côtés du légendaire Dehumanizers. Loin des groupes communs de thrash, il représente une vraie bouffée d’air pur dans le metal, avec son crossover. Bien que l’image skate-board commence à me les briser, le groupe américain en est un fidèle adepte (Pipeline, I’m a Skater) et a même baptisé son premier album Skate for the Devil. Depuis ses morceaux Hardcore comme I’m a Skater ou Give it to You, jusqu’aux titres décapants style Cramps comme We Believe in You ou On my Mind, en passant par des délires style Van Halen comme The Happy Song, ce professionnel du sarcasme et de la parodie croit aux valeurs musicales du vitriol. Son premier LP est un manifeste de finesse, diplomatie et compromis.
Dominique, L’ame de Fond fanzine n°08-09, septembre 1987.



Lundi 22 Septembre 2025 - 08:14:28

VERBAL ABUSE : Rocks your Liver (Neg. FX Records ‘86) : Verbal Abuse revient plus de trois ans après la sortie de son premier LP, sans que la magie ne se soit dissipée depuis tout ce temps. C’est toujours du Hardcore mais de grande classe cette fois-ci, à tel point que Rocks your Liver risque de devenir une référence. Depuis le speedcore de Metal Melissa ou Ratt Pack (mon préféré) jusqu’au pur Hardcore metal de The Chase, un ouragan de décibels arrive en pleine face, renforcé par la voix hargneuse du chanteur. Dommage que le groupe ait inclus un morceau trop rock’n roll avec Saturday Night’s Alright, n’ayant rien à faire sur ce disque. Bref, Verbal Abuse marque un retour sur vinyl quasiment réussi.  8/10. La Glu II, Decibel of Storm n°4, février 1987


VERBAL ABUSE : Rocks your Liver (Neg. FX Records ‘86) : Beaucoup de personnes ont tendance à confondre Hardcore et thrash. Le thrash est une musique speed avec des vocaux graves, tandis que le Hardcore est tout aussi speed mais avec un chant punk, à l’image de SOD, The Boneless Ones ou Verbal Abuse. Ce dernier n’est la pâle copie d’aucun groupe. Le chant est génial et les interprètes assurent comme il faut. Rocks your Liver referme douze morceaux tous aussi speed les uns que les autres, et défilent sans répit mais sans se ressembler. Un disque forgé pour les purs thrashers… Heu, les fans de hardcore. Jérôme KD, Stromtroopers of Death n°02, 1987.


 VERBAL ABUSE - Rocks your Liver ‘86 : Bunker Records, le label de Grenoble, nous offre sous licence cet excellent LP, varié et agressif. Là aussi, ça donne dans le style hardcore/speedmetal mais moins violent que The Accüsed. Un succès incontestable à en juger par les ventes de ce disque qui semblent aller bon train.
Alienation n°20, avril/mai 1987


VERBAL ABUSE : Rocks your Liver (Bunker / Neg FX ’87) : Disciples de Broken Bones, tendez l’oreille car Rocks your Liver marque le retour de Verbal Abuse, pionniers du speedcore, après trois années de silence. Ce groupe même qui écumait les clubs de San Francisco à l’époque où d’autres petits gangs du coin comme Metallica, Exodus ou Slayer erraient de concerts en galères, à la recherche d’un deal. Face à ses confrères plus célèbres mais plus formels comme DRI ou Corrosion of Conformity, Verbal Abuse fait figure de bouffée d’air frais. Les riffs électrisants Joy Mastrokalos et la voix haineuse de Scotty Wilkings restituent une violence appréciable, qui s’intègre idéalement à l’esprit fun de la musique, en témoigne la reprise pianoteuse et délirante du célèbre Saturday Night's Alright. On pourrait bien sûr reprocher à Verbal Abuse d’abuser de quelques rythmiques immortalisées par James Hetfield ou Scott Ian, ou d’ignorer le fin mot d’un solo inachevé, tout comme on aurait apprécié un son plus gras et opté pour l’abstinence sur un titre comme Set me Free. Mais bon, des résurrections comme celle de Verbal Abuse, on en voudrait Hardcore, euh… Encore !
Phil Pestilence, Hardrock Magazine, mai 1987.

 

VERBAL ABUSE - Rocks your Liver ’86 (Boner Records, distr. Bunker / Neg FX) : Voici le nouveau méfait de la bande américaine, plus hardcore, rock et métal que jamais, avec douze brûlots, dont une reprise d’Elton John à la sauce piquante (Saturday Night's Alright) ainsi qu’un repompage de We’ll rock You (Queen), rebaptisé Rocks you Liver. Malgré une production à la limite de la démo, l’ensemble est plus que correct, avec de bonnes parties de guitares et & solos (Time to Go, Vengeance), qui sonnent par moments comme Metallica (Metal Melissa) ou Nuclear Assault (Ratt Pack). Le chant est corrosif à souhait, les refrains sont accrocheurs dans la grande tradition du punk, à l’image de Set me Free, finement défini dans la bio comme un potentiel de GBH ’86, ou encore de The Chase, réel hymne en puissance. En conclusion, comme il est si bien écrit dans la bio : « prenez votre pack de Krö et célébrez le retour de Verbal Abuse. L’ame de Fond n°08/09 – septembre 1987.



Mardi 23 Septembre 2025 - 08:11:32

 

BEYOND POSSESSION : Is Beyond Possession (Death Records / Metal Blade - Restless ‘86) : Beyond Possession ne devrait pas être inconnu si vous êtes branché sur le Hardcore, puisqu’il a déjà réalisé une bonne demo et fait des tonnes de concerts en compagnie de Descendants ou Hirax. Ce groupe vient en plus du Canada, qui n’a pas pondu d’album nul à la hype. Beyond Possession a adopté un style assez particulier basé sur un son assez Hardcore et une guitare plutôt metal, ce mélange donnant de bonnes choses comme Beyond Possession ou Hard Times, mais aussi des navets comme Creeping Eruption. On sent par ailleurs une influence SOD ou DRI sur plusieurs morceaux. Un album à recommander simplement aux amateurs de hardcore/metal. 8/10.
La Glu II, Decibel of Storm n°4, février 1987
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BEYOND POSSESSION : Is Beyond Possession (Death Records ‘86) : Beyond Possession déverse un hard core fun à la manière de DRI période Dealing with It, mais avec encore plus de changements de rythmes ainsi qu’une touche d’originalité, qui réside dans la légère teinte bluesy de ses morceaux. Toutefois, cela n’a rien avoir avec du Deraime ou du Clapton, car c’est avant tout du hard core entrainant, emmené par une basse ‘bulldozer’ omniprésente, comme sur Final Daze, et c’est résolument génial ! Ne vous attentez pas à une musique qui fonce à 200 à km/h à la Cryptic Slaughter, mais plutôt à un HC très fun. 4/5.
Sang et sueur n°01, décembre 1987.
 



Mercredi 24 Septembre 2025 - 08:30:12

  

ENGLISH DOGS - Where Legend Began (Under One Flag '86) : English Dogs est un combo anglais de trash-punk né en 81, qui s'est fait remarquer en effectuant les premières parties torrides de GBH et de Discharge, en Europe et particulièrement en Angleterre. On trouve déjà cette formidable énergie sur les deux premières LP's du quinquette, Invasion Of The Porky Men (qui a même été classé n°2 dans les charts britishs indépendants) et Forward Into Battles paru en 85. Where Legend Began est un vrai régal pour les amateurs d'heavy-metal bouillonnant et punks dans l'âme. Des guitares acides, propulsées par l'excellent Gizz, et des cassures de rythme fréquentes vous tétanisent littéralement les tympans. Les compositions d'English Dogs sont très personnelles et servies par des instrumentistes compétents qui dégagent une hargne à vous tordre les boyaux. Seul petit défaut : on risque de se lasser de l'organe trashy du chanteur. Mais ces chiens d'anglais ont beaucoup de mordant et ont l'air d'avoir les canines bien aiguisées !
Georges AMANN, Hard Rock Magazine n°30, février 1987.

ENGLISH DOGS – Where Legend Began (Under one Flag '86, import GB) 
: English Dogs s’imagine être Metallica dans ses rêves les plus profonds, mais le réveil ramène chaque matin le groupe à la dure réalité, plus triste et plus sévère. Si je peux paraitre un peu dur, c’est que je croyais ces anglais capables de mieux sur Where Legend Began. Leur précédent album Forward Into Battle n’était peut-être pas parfait, mais était au moins un disque de punk/trash metal accrocheur. Or, la comparaison entre les deux disques montre que le groupe s’est malheureusement égaré en route. Lorsque son prédécesseur déchirait, Where Legend Began caresse. Le brin d’originalité et le feeling ravageur ont cédé leur place à la banalité la plus totale. En bref, English Dogs a beaucoup perdu sur ce disque, pourtant présenté comme le premier album concept de trash metal, tandis qu’il perdra aussi ses fans de la première heure. Dommage.
Philip Alexander – ENFER Magazine n°47, avril 1987.

ENGLISH DOGS - Where Legend Began (NEW records '86) : A l’origine très keupon, English Dogs change de style au fur et à mesure de ses albums. Where Legend Begans tend quant à lui du côté de SOD, Anthrax, Metallica, Hallows Eve et Flotsam & Jetsam, avec beaucoup de brio. On peut toutefois trouver à redire sur la qualité du chanteur, dont les intonations restent identiques tout au long de l’album. Les meilleurs titres restent à mon sens Calm Before the Storm et l’excellent instrumental Five Days to Death, bien que tout se tienne et vale le détour. Oubliez la pochette craignos car Where Legend Began a une super pêche. 
Frank - L’ame de Fond n°06 – avril/mai 1987.

ENGLISH DOGS – Where Legend Begans ‘86 : Ce nouvel album d’English Dogs est étonnant et la reconversion de cet ancien groupe de punk est remarquable. Le combo s’est extrait de la masse en puisant son inspiration dans la lointaine époque médiévale. Le son assez spécial du guitariste Pete Gizz, ses solos, les nombreux passages instrumentaux, et les accents à la Exodus et Megadeth, créent tout un ensemble à l’atmosphère particulière. English dogs gagnerait toutefois à supprimer totalement son passé punk et à prendre dès maintenant un chanteur plus adapté à son nouveau style. La légende pourrait alors vraiment commencer.
Troubadour fanzine n°03.



Mercredi 24 Septembre 2025 - 18:29:36
Fabien dit :   ENGLISH DOGS - Where Legend Began (Under One Flag '86) : English Dogs est un combo anglais de trash-punk né en 81, qui s'est fait remarquer en effectuant les premières parties torrides de GBH et de Discharge, en Europe et particulièrement en Angleterre. On trouve déjà cette formidable énergie sur les deux premières LP's du quinquette, Invasion Of The Porky Men (qui a même été classé n°2 dans les charts britishs indépendants) et Forward Into Battles paru en 85. Where Legend Began est un vrai régal pour les amateurs d'heavy-metal bouillonnant et punks dans l'âme. Des guitares acides, propulsées par l'excellent Gizz, et des cassures de rythme fréquentes vous tétanisent littéralement les tympans. Les compositions d'English Dogs sont très personnelles et servies par des instrumentistes compétents qui dégagent une hargne à vous tordre les boyaux. Seul petit défaut : on risque de se lasser de l'organe trashy du chanteur. Mais ces chiens d'anglais ont beaucoup de mordant et ont l'air d'avoir les canines bien aiguisées !
Georges AMANN, Hard Rock Magazine n°30, février 1987.

ENGLISH DOGS – Where Legend Began (Under one Flag '86, import GB) 
: English Dogs s’imagine être Metallica dans ses rêves les plus profonds, mais le réveil ramène chaque matin le groupe à la dure réalité, plus triste et plus sévère. Si je peux paraitre un peu dur, c’est que je croyais ces anglais capables de mieux sur Where Legend Began. Leur précédent album Forward Into Battle n’était peut-être pas parfait, mais était au moins un disque de punk/trash metal accrocheur. Or, la comparaison entre les deux disques montre que le groupe s’est malheureusement égaré en route. Lorsque son prédécesseur déchirait, Where Legend Began caresse. Le brin d’originalité et le feeling ravageur ont cédé leur place à la banalité la plus totale. En bref, English Dogs a beaucoup perdu sur ce disque, pourtant présenté comme le premier album concept de trash metal, tandis qu’il perdra aussi ses fans de la première heure. Dommage.
Philip Alexander – ENFER Magazine n°47, avril 1987.

ENGLISH DOGS - Where Legend Began (NEW records '86) : A l’origine très keupon, English Dogs change de style au fur et à mesure de ses albums. Where Legend Begans tend quant à lui du côté de SOD, Anthrax, Metallica, Hallows Eve et Flotsam & Jetsam, avec beaucoup de brio. On peut toutefois trouver à redire sur la qualité du chanteur, dont les intonations restent identiques tout au long de l’album. Les meilleurs titres restent à mon sens Calm Before the Storm et l’excellent instrumental Five Days to Death, bien que tout se tienne et vale le détour. Oubliez la pochette craignos car Where Legend Began a une super pêche. 
Frank - L’ame de Fond n°06 – avril/mai 1987.

ENGLISH DOGS – Where Legend Begans ‘86 : Ce nouvel album d’English Dogs est étonnant et la reconversion de cet ancien groupe de punk est remarquable. Le combo s’est extrait de la masse en puisant son inspiration dans la lointaine époque médiévale. Le son assez spécial du guitariste Pete Gizz, ses solos, les nombreux passages instrumentaux, et les accents à la Exodus et Megadeth, créent tout un ensemble à l’atmosphère particulière. English dogs gagnerait toutefois à supprimer totalement son passé punk et à prendre dès maintenant un chanteur plus adapté à son nouveau style. La légende pourrait alors vraiment commencer.
Troubadour fanzine n°03.

1 très bon disque à la croisee des styles....

 

 



Jeudi 25 Septembre 2025 - 08:43:45

 

STUPIDS : Retard Picnic (COR Records ‘86) : Après son premier album Peruvian Vacation paru fin ’85, Stupids revient avec Retard Picnic dans la lignée de son prédécesseur. Bien que le disque soit à mon avis moins rapide que le premier, Stupids conserve son originalité aussi bien dans sa musique que dans ses paroles délirantes (Waltz of the New Wavers), mais aussi dans le dessin de sa pochette où plein de convives s’entretuent, sans oublier la mascotte, un handicapé dans un fauteuil roulant. Voyez le tableau ! N’hésitez pas à acheter Retard Picnic (disponible chez Bunker Records) si vous aviez aimé Peruvian Vacation. 7/10.
Philippe MMS, Decibel of Storm n°4, février 1987
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STUPIDS : Retard Picnic (COR Records ‘86) : Voici le second LP des excellents Stupids. Du Hardcore très rapide, fun, et très influencé par les groupes US. Le son général est de bien meilleure qualité et les morceaux sont plus variés que sur le premier LP, qui dégageait une certaine impression d’uniformité. Stupids est en passe de devenir un grand groupe.
Alienation n°19, février/mars 1987.



Vendredi 26 Septembre 2025 - 08:15:56

 

DARK ANGEL – Darkness Descends (Under one Flag '86) : L’année 86 aura été une année meurtrière pour tous les thrashers, vu la quantité de super skeuds qui ont déboulé. Après Cryptic Slaughter, Nuclear Assault, Slayer et Sodom, voici le tour de Dark Angel. Ce groupe a vraiment trouvé son style et, à la place du soft-speed du premier album, il a subitement décidé de jouer aussi vite et presque aussi bien que Slayer. Darkness Descends est en effet comparable sur de nombreux points à Hell Awaits et, le fait d’avoir remplacé le batteur Jack Schartz par Gene Hoglan, un vrai cinglé dans son genre, y est certainement aussi pour quelque chose. Le premier morceau donne dans le megaspeed et, à l’écoute du solo en fin de piste, on pense aussitôt qu’Eric & Jim ont pris des cours chez Jeff & Kerry. Burning of Sodom et Hunger of the Undead sont quant à eux à classer dans l’overspeed tandis que Perish in Flames, au superbe travail de Gene, est certainement l’un des meilleurs titres composés par le groupe. Vient ensuite Merciless Death déjà présent sur le premier LP, mais présenté cette fois-ci dans une version trois fois plus speed, grâce à la puissance du batteur. Death Is Certain est quant à lui basé sur un tempo medium, aux superbes solos, tandis que Black Prophecies est sans doute la composition la plus heavy de Dark Angel. Bref un disque magnifique à posséder d’urgence, les excellents albums deathrash devenant de plus en plus rares. 10/10. La Glu II, Decibel of Death fanzine n°03, janvier 1987.


DARK ANGEL – Darkness Descends (NEW Musidisc ‘86) : A tout seigneur, toute horreur. Place aux anges sombres. Le plus slayerien des groupes a fait éclater le speedomètre. Déjà auteur d’un premier LP honorable, Dark Angel voit l’heure de la consécration. Les qualificatifs manquent pour décrire le choc sonore. Peine perdue, c’est déjà trop tard. Les ténèbres s’abattent. Manu Bichindarizt, Possessed by Speed n°07, début 1987.

DARK ANGEL – Darkness Descends (NEW Musidisc ‘86) 
: Le deuxième album de Dark Angel est nettement meilleur que son prédécesseur, certainement dû au remaniement de line-up avec l’arrivée de Gene Hoglan, tandis que l’influence de Slayer reste tout aussi présente. Mes préférences se portent du côté de Perish in Flames, Death Is Certain et l’éponyme, des morceaux très thrash, farcis de nombreux changements de rythmes, breaks et soli, quoique les autres pistes soient également meurtrières. A noter la reprise de Merciless Death issu du premier album, une seconde version bien plus aboutie. Dark Angel a trouvé son style, et livre un second jet à posséder absolument, un cocktail fumant de speed/thrash aux pointes hardcore et aux breaks slayeriens. Fracore, Stromtroopers of Thrashing Madness n°02, 1987.


DARK ANGEL – Darkness Descends (NEW Musidisc '86) : fulmination dans le bureau du grand mamamouchi en chef : « Palsambleu, c’est vous qui avez passé le dernier Dark Angel durant ma pause sieste !? Eh bien vous êtes viré, mon vieux ! ». Mathieu Wintrebert – Enfer Magazine n°47, avril 1987.


DARK ANGEL – Darkness Descends (Under one Flag '86) : Voici le second album de Dark Angel, le premier étant passé plutôt inaperçu. Le groupe a choisi de jouer encore plus fort et plus vite, au point que Darkness Descends soit le disque le plus rapide des sorties actuelles. L’album est articulé autour de sept morceaux tous aussi bon les uns que les autres : une vraie bombe faite de tempo ultra-speed, de guitares ultra-saturées, d’une voix ‘black-bétail’, à comparer à Slayer, Onslaught ou Kreator. Les morceaux sont plutôt longs et écouter les deux faces du disque à la suite relève de l’exploit, tant il est concentré. Metal Ink n°01, juin 1987.


DARK ANGEL – Darkness Descends (Under one Flag '86) : Voici le second LP de Dark Angel après un premier album très calqué sur Slayer et Metallica. Les ombrageux californiens reviennent en force avec un disque foudroyant, au thrashcore torride, qui vous fait immédiatement perdre conscience pour vous plonger dans les abysses (Darkness Descends), aux enfers (The Burning of Sodom) ou vous transformer en tueur (Merciless Death). L’ensemble est servi à une vitesse hallucinante et débridée. Darkness Descends est la solution à vos délires les plus fous. Dominique, Metalorgie n°08, 1987.



Samedi 27 Septembre 2025 - 08:54:09

TANKARD – Zombie Attack (Noise ‘86) : Cette bande de thrashers alcooliques a quand même réussi à sortir un album ! À mon avis, Tankard aurait mieux fait de sortir un 45t, ce qui leur aurait permis de n’enregistrer que deux fois le même morceau, au lieu de dix pistes identiques d’une banalité affligeante. Un album entier présente tout de même mieux, de surcroît avec une pochette aussi délirante !
Steph, Troubadour n°02.



Dimanche 28 Septembre 2025 - 13:33:50

CEREBUS – Too Late to Pray (New Renaissance ‘86) : Le premier LP de Cerebus, groupe de Caroline du Nord, vient de sortir sur New Renaissance, la plus active maison de disques aux USA aux côtés de Metal Blade. La musique oscille entre un heavy et un speed mélodique, pas mauvais du tout. Des morceaux tels que Running Out, Catch for You ou l’instrumental Talk Is Cheap (à traduire par « parler est bon marché », la blague de l’année) montrent une certaine imagination, de la technicité et du talent. Le chanteur est assez bon, sa voix se fait claire et pleine de feeling sur la ballade Longing for Home, au superbe refrain. Les autres morceaux sont d’un heavy d’une bonne moyenne, avec certaines séquences assez originales. Chaque titre n’est donc pas mauvais mais il manque quelque chose pour que l’album soit excellent. Peut-être les pistes ne diffèrent-elles pas suffisamment les unes des autres. La production pourrait être également bien meilleure, mais cela reste tout de même fort acceptable pour un début, d’autant plus que le guitariste est loin d’être manchot.
Olivier Large – Apocalypse Fanzine n°05, Novembre 86 - Janvier 87

 

CEREBUS – Too Late to Pray (New Renaissance ‘86) : Laurent donne souvent des fêtes réussies auxquelles vous êtes convié, mais les filles tombant systématiquement dans ses bras vous rendent jaloux. Vous êtes donc bien décidé à pourrir sa réception du nouvel an, en lui offrant Too Late to Pray de Cerebus. Vous parviendrez sans doute à vos fins, à moins que les convives aient un sens de l’humour exacerbé qui puisse se manifester à l’écoute de ce gang de speed désopilant.
Mickey le Rouge – ENFER Magazine n°46, mars 1987.



Dimanche 28 Septembre 2025 - 22:48:35

DARK ANGEL – Darkness Descends

Très proche de Reign In Blood, sorti la même année.

 

C'est clair que certains qui se sont  pris ça , à l'époque, ne s'en sont jamais (tout- à fait) remis .

En tous cas les chroniqueurs, sur ce coup là, ne se sont pas plantés !