Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC 1983-89
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Samedi 13 Septembre 2025 - 19:45:59

 

LIZZY BORDEN – Menace to Society (Dream Records / Roadrunner ‘86) : Après le sanglant & cacophonique live The Murderers Metal Show, Lizzy Borden revient après un nouveau 30 cm. Bien que l’album ne constitue pas une menace pour la société, il peut très certainement effrayer votre petite sœur ou votre concierge par défaut. Menace to Society peut en effet être taxé de valable pour le commerce, si l’on accepte sa ressemblance entre un croisement illégitime de Maiden et Queensrÿche, toute proportion gardée. Le fruit de telles entrailles est plutôt monstrueux voire freaky, à en constater par le strabisme divergent dont la nature l’a affublé. Pour son exercice musical, le combo joue la diversité : vélocité (et non speederie) pour Brass Tactics, surprise faussement déroutante pour l’intro cristalline du hargneux Generation Aliens, rire pour Bloody Mary (bien que ça la foute mal lorsque l’on sait que c’est une ballade), et enfin chaleur UHT pour Stilleto.
Matthieu Wintrebert – Enfer Magazine n°44, janvier 1987.



Dimanche 14 Septembre 2025 - 13:03:56

 

HEXX – Under the Spell (Roadrunner ‘86, import NL) : Voilà des Californiens qui ont compris le virage Metallica vers un heavy intelligent. Mais tout le monde n’a pas le talent de Lars et consorts. Résultat : un album convenable, plutôt bien fait, mais manquant de souffle. A suivre, tout de même.
Mad Scott – Enfer Magazine n°44, janvier 1987.



Lundi 15 Septembre 2025 - 09:07:12

 

OMEN – The Curse (Roadrunner ‘86, import NL) : Sous une somptueuse pochette, l’une des plus belles de l’année, vous attendent 45 minutes d’un heavy furieux. C’est bien, mais ne nous emballons pas : il s’agit là d’un album dont les faiblesses, pour marquées qu’elles soient par une bonne production de Bill Metoyer, n’en sont pas moins réelles, à commencer par le manque de cette petite magie qui caractérise les grands groupes. Une mention particulière cependant pour l’excellent instrumental S.R.B., dédié à la navette Challenger. Sympathique.
Mad Scott – Enfer Magazine n°44, janvier 1987.

 

OMEN – The Curse ‘86 : Paré d’une superbe pochette, The Curse est le digne sucesseur de Warning of Danger, en un peu plus rapide. On retrouve immanquablement ces riffs hallucinants, qui apportent tant d’originalité à Omen, ainsi que les excellents solos de Kenny Powell, qui devient chaque jour plus inspiré. Le délire est complété par JD Kimball, un excellent chanteur à la voix chargée en émotions. Omen est l’un des rares groupes à pouvoir se vanter de composer une musique qui secoue autant nos neurones qu’il touche notre sensibilité.
Steph, Troubadour n°02.



Mardi 16 Septembre 2025 - 08:10:30

 

NOISEHUNTER : Time to Fight (Gama ‘86 / Musidisc) : Noisehunter prouve qu’il existe une alternative crédible de la scène heavy allemande à Scorpions et Accept. La richesse existe donc et elle est même nécessaire (Eh la France, au boulot !). Avec ce sympathique Time To Fight, le groupe se fait connaitre de belle manière. Il joue la carte d’un Heavy Metal musclé, à la manière d’un Pretty Maids qui aurait un peu oublié ses claviers et ses chœurs, sans être éloigné de ses petits camarades de Grave Digger, avec ses riffs acérés et sa rythmique lourde & efficace. Il serait donc indécent de critiquer un groupe qui nous propose une Federal Republic of Metal. Alors n’hésitez pas à jeter une oreille sur cette chaude rondelle de vinyl.
Mathieu Wintrebert – Enfer Magazine n°44, janvier 1987.



Mardi 16 Septembre 2025 - 08:56:02
LeMoustre dit : Magnifique papier ! Mdr x 100On y sent bien l'écoute approfondie par celui qui écrit (j'ose pas dire chroniqueur). Beaucoup d'infos et de précisions sur cet album. Des champions du monde dans ce mag

 

Il ne l'a manifestement même pas écouté.

 



Mercredi 17 Septembre 2025 - 08:19:03

 

CRIMSON GLORY - S/T (Roadrunner ’86) : Ce groupe américain est une véritable révélation, une excellente copie de Queensrÿche n’ayant rien à envier à son maître. Tous les morceaux de son album sont géants et ses membres ont adopté un look particulièrement original sans jamais tomber dans le ridicule. Si vous aimez Loudness ou Queensrÿche, laissez-vous bercer par la musicalité de l’album et les mélodies de ses lignes vocales, car ce disque est tout simplement du grand art.
Metal Action fanzine n°05, 1986.

 

CRIMSON GLORY – S/T (Roadrunner ‘86, import NL) : Le choc du mois chez Roadrunner. Le label a signé un groupe ne faisant pas de speed, sachant jouer et ayant davantage le look d'Europe que celui de Slayer. Ces jeunes gens sont-ils sain d’esprit ? En tout cas, le résultat est pour le moins étonnant car l’album est réussi et réellement produit. Et si je vous dis que l’ensemble rappelle un peu Queensrÿche, vous serez aussi étonnés que moi. Si même Roadrunner se met à sortir des albums corrects, sur qui va-t-on pouvoir compter pour alimenter notre rubrique « et pourtant ils tournent » ?
Arnaud Exiga – Enfer Magazine n°44, janvier 1987.

 

CRIMSON GLORY – S/T (Roadrunner ’86) : Dommage que cet album sonne tellement Queensrÿche période The Warning, car Crimson Glory possède un bon potentiel qui, exploité avec plus d’originalité et d’énergie, aurait pu donner quelque chose de très intéressant, sans que le disque soit mauvais pour autant. Pour arriver à ce résultat, en plus des ingrédients manquants, il faudrait que le chanteur, copie conforme de Geoff Tate, mette plus d’agressivité et moins d’envolées lyriques, car ce type de chant très répandu aujourd’hui manque de surprise et d’originalité. À noter Lost Reflection, morceau particulièrement réussi.
Franck, Metalorgie n°08, 1987.

 

CRIMSON GLORY - Crimson Glory (Roadrunner '86) : Du nouveau sous le soleil plombé de Floride : Crimson Glory débarque avec son hard lyrique et son speed mélodique. Le groupe nous offre une virée à fond la caisse du côté du heavy-metal flamboyant. Les grandes envolées électriques vous font monter la tension (Valhalla, Angels of War). Des guitares somptueuses et rapides vous assaillent de toutes parts. Les doigts courent sur le manche à la vitesse de l'éclair, les riffs sont volcaniques (Dragon Lady, Mayday) et les mélodies sont soignées, parfois enjolivées d'un clavier de pointe appelé synclavier (Azrael, Lost Relfection). Ce heavy-metal puissant et musclé (à l'image d'un Virgin Steele) est une efficace potion magique : l'adrénaline vous est offerte gracieusement par Crimson Glory. L'organe passionné du chanteur finit de donner le ton à ce groupe dont on reparlera certainement. En prime, les compositions au lyrisme débordant sont livrées en pâture à d'excellents musiciens (Queen Of Masquerade). Une grande claque aux petites mauvaises humeurs ! Titres à écouter en priorité : Valhalla, Dragon Lady, Queen Of Masquerade et Angels of War.
Georges AMANN, Hard Rock Magazine n°30, février 1987.



Jeudi 18 Septembre 2025 - 08:10:39

 

NUCLEAR ASSAULT – Game Over (Flag / N.E.W. '86) : Imaginez-vous dans une région désolée et déserte où la chaleur est si forte que vous sentez votre peau se dessécher sous le feu encore ardent des radiations nucléaires. La raison de cet holocauste se trouve dans les sillons de cette tranche de vinyl que nous offre Nuclear Assault avec une telle violence. Dans le domaine du Hardcore trash, le groupe a tout compris : il ne s’agit ni d’un Heavy Metal maitrisé à la Metallica (même si l’intro acoustique de Brain Death y aurait eu sa place) ni d’un désordre à la Slayer, mais plutôt d’une Fusion entre DRI et Anthrax, dans la lignée de SOD (dont Dan Lilker faisait justement partie) en plus technique. En fait, il m’est difficile de chroniquer et de disséquer ce disque, tant je l’adore. Game Over réussit à synthétiser tous les aspects possibles du trash, pour citer My America sonnant comme un croisement entre Samhain et Misfits, Hang the Pope à ranger dans la case SOD, ou Vengeance qu’Anthrax n’aurait pas refusé. Nuclear Assault frappe fort dès son premier album Game Over, et le jeu ne fait que commencer.  Philip Alexander – ENFER Magazine n°45, février 1987.
 

NUCLEAR ASSAULT - Game Over (N.E.W Musidisc '86) : Soyons honnêtes, même le plus speed des thrashers sera forcé de reconnaitre que rien de vraiment extraordinaire ne s'est produit dans le heavy/speed/thrash/death/hard-core/black/metal depuis quelques temps. Il y a eu de bons albums (Slayer, Possessed, Megadeth, Destruction...), mais aucun de révolutionnaire. Heureusement, voici le premier album de Nuclear Assault qui risque de créer la surprise qu'on attendait. Le gang américain fait déjà un malheur outre-atlantique, où le très sélect hebdomadaire Sounds (la plus grosse vente de la presse anglaise) a élu le 45 tours Black Death single de la semaine. Un tel évènement n'était pas arrivé depuis les beaux jours de Venom (époque At War With Satan). Nuclear Assault doit cet honneur à sa grande originalité, surtout au niveau des rythmiques (Nuclear War, Brain Death), mais aussi à son humour très particulier qui ne manquera pas, bien sûr, d'échapper complètement au PMRC : il y a de la censure dans l'air (Hang The Pope, My America) ! Mais la plus grande réussite de Nuclear Assault est d'avoir réalisé un album intelligent, varié et inspiré, sans plagier Metallica. Ce dont peu de groupes speed peuvent hélas se vanter à l'heure actuelle.  Jean-Pierre SABOURET, Hard Rock Magazine n°31, mars 1987.
 

NUCLEAR ASSAULT – Game Over (Under one Flag '86) : Après le EP fabuleux Brain Death, Nuclear Assault parvient à faire encore mieux sur Game Over, donc imaginez-vous le chef d’œuvre ! Live Suffer Death laisse présager le meilleur, et enchaine avec Sin qui donne dans le speed/thrash. Tous les autres morceaux, à l’image de Betrayal, Cold Steel, After the Holocaust, ou Stranded in Hell au superbe jeu de batterie de Glenn Evans, ou encore Vengeance et Brain Death déjà présents sur le maxi, sont dans le même style, propre à Nuclear Assault. My America et Hang the Pope sont quant à eux de véritables bombes hardcore, tandis que Nuclear War est sans aucun doute le plus chiant. Lorsqu’on connait les délires de Nuclear Assault lors de ses concerts, on peut penser qu’il risque de rejoindre rapidement des groupes déjà célèbres comme Dark Angel ou Possessed. Aux côtés de Darkness Descends, Game Over est vraiment le meilleur LP au mois. 10/10. La Glu II, Decibels of Death fanzine n°03, mars 1987.


NUCLEAR ASSAULT - Game Over (N.E.W Musidisc '86) : Beaucoup de publicité (justifiée) et une réputation en béton, due au sublissime SOD, ont précédé l’arrivée de Game Over, premier album de la bande de Dan Lilker. Attendu au tournant, Nuclear Assault passe l’examen d’entrée parmi les supers groupes et le décroche sans forcer. Les musiciens jouent comme des bêtes et les compositions qui émaillent Game Over sont carrément radioactives. C’est encore les écolos qui vont gueuler mais nous, rien à foutre, nous sommes déjà contaminés. Manu Bichindarizt, Possessed by Speed fanzine n°07, début 1987.


NUCLEAR ASSAULT – Game Over (Under one Flag '86) : Tous les composants essentiels pour bâtir une œuvre thrash sans faille sont réunis par la bande de Dan Lilker, ancien bassiste d’Anthrax. Game Over renferme une dose énorme d’énergie parfaitement canalisée, une vitesse supersonique, un chant hargneux toujours audible, un brin d’humour, des influences punks sous-jacentes, et s’impose comme l’un des meilleurs disques de thrash metal enregistrés à ce jour. A acheter d’urgence avant une nouvelle censure de Charles Pasqua.
Metal Ink fanzine n°01, juin 1987.
 

NUCLEAR ASSAULT – Game Over ’86 : Cela faisait longtemps que Dan Lilker et sa bande étaient attendus au tournant. C’est dans l’anonymat habituel de la grande presse qu’est sorti Game Over, album majeur du style metal-core, genre très en vogue actuellement. Ne nous méprenons pas toutefois, Nuclear Assault est un véritable metal band, sur lequel se greffe des éléments hardcore, à l’image de l’irrésistible Hang the Pope au thrashcore forcené, ou de Vengeance, Sin et Stranded in Hell, autant de cocktails corrosifs calés entre la rythmique et la mélodie d’Anthrax, La destruction et la rapidité de DRI, les rythmes hachés de Megadeth, et l’esprit de Metallica. Game Over est un album clé en ce début d’année 87, qui surprendra autant le non-initié que les thrashers eux-mêmes.
Dominique, Metalorgie fanzine n°08, 1987.

 

NUCLEAR ASSAULT – Game Over ’86 : Nuclear Assault débarque dans nos contrées avec une musique aussi brûlante que la pochette de son premier album. Le groupe pratique du thrash teinté de hard core qui, même s’il cartonne, ne tombe jamais dans l’excès. Bien que Nuclear Assault soit plus rapide que Zoetrope, il s’inscrit globalement dans la même veine que son confrère. La voix de John Connelly est d’ailleurs un mélange de celle de Barry Stern (Zoetrope) et de Dirk Schröder (Iron Angel). Enfin, s’il est difficile d’extraire un morceau en particulier, tant chaucun possède la même intensité, soulignons tout de même Hang the Pope, la piste la plus rapide que j’ai entendue à ce jour. Game Over est encore un album qui va effrayer les mélodios, combler tous les speedos, et casser bien des tirelires !
Steph, Troubadour fanzine n°03.



Jeudi 18 Septembre 2025 - 20:44:33

m'étonnerait que la première demo de Mr Bungle ( Mike Patton...), sortie en 86, ait été chroniquée à l'époque !  

énorme pourtant : des années d'avance ...

Désolé pour la digression, Fabien,  mais fallait le signaler quelque part et ce topic ne m'a pas semblé être le plus mauvais



Vendredi 19 Septembre 2025 - 08:26:32

 

CRO-MAGS – The Age of Quarrel (Profile ‘86 / Rock Hotel) : Voilà encore un très bon exemple du New-York Hardcore sound : un mélange de speed punk et Speed Metal, qui ravage en ce moment les Etats-Unis. Tout comme The Misfifts, DRI et Suicidal Tendencies, Cro-Mags influence en ce moment la scène Hardcore et métallique au maximum. Pour les trashers français, le fait que Cro-Mags soit une bande de skinheads comme Agnostic Front pourrait paraitre bizarre, mais l’unité des trashers, punks et skins américains est peut-être un exemple que nous devrions suivre, vu qu’un skin n’est pas forcément raciste ou facho, de la même manière qu’un hardos n’est pas un fouteur de merde. Fermons la parenthèse. Cro-Mags vient de sortir un album que la plupart d’entre vous détesteront, à recommander avant tout à ceux ayant un esprit musical ouvert ou aux fans de GBH, SOD, Discharge et du Hardcore en général. Pour ceux qui aiment, The Age of Quarrel est bourré d’hymnes hardcoriens qui reflètent les problèmes quotidiens de la vie et de la rue. Les riffs de Doug Holland et de Paris Mitchell Mayhew sont presque sabbathiens dans leur lourdeur et, même s’il s’agit de speed core, le speed n’éclipse jamais la valeur du son. Ainsi le son de batterie de Mackie est toujours clair, guère souvent le cas sur certains albums du genre. We Gotta Know, World Peace, Street Justice et Hard Times sont parmi les meilleurs moments de l’album. Comme ce disque ne plaira pas à tout le monde, je conseille aux trashers de l’écouter avant d’investir leurs thunes. En tout cas pour ma part, je l’ai bien aimé.
Philip Alexander – ENFER Magazine n°45, février 1987.

 

CRO-MAGS - The Age Of Quarrel '86 : L'odeur nauséabonde des bas-fonds du Bronx sera désormais disponible en sachet individuel. Et chacun pourra s'en procurer une bonne dose pour sniffer à sa guise. The Age Of Quarrel n'est rien de moins que la célébration, submersive et pogotante, du rap core new-yorkais. Et les Cro-Mags s'y revèlent être d'agiles funambules, suspendus entre ciel et terre, ou, plus musicalement, entre la sincérité rebelle des Pistols (Street Justice) et le hard-core teigneux de Corrosion of Conformity (It's The Limit). Mais la finalité affirmée de cet album est peut-être de traduire le malaise d'une génération de ricains en quête d'un devenir incertain, perplexes devant le double choix qu'on lui offre : la délinquance ou le chômage ! Alors, n'escomptez pas le son mielleux du dernier David Lee Roth car Cro-Mags livre une guerre sans merci au confort pépère de l'auditeur passif. Tout est voué à l'anarchie mélodique et à l'anti-mixage forcené, depuis la saturation des six-cordes jusqu'au chant saccadé et résolument à contre-temps. Même si The Age of Quarrel comporte quelques maladresses (la lourdeur de Malfunction est dissuasive) et pleine de surprise comme le très priestien Seekers Of The Truth, ne croyez pas tout connaître des Cro-Mags. La théorie, c'est bien, mais la pratique, les Cro-Mags sur scène, c'est à ne sécher sous aucun prétexte !
Phil Pestilence, Hard Rock Magazine n°35, juillet 1987.



Samedi 20 Septembre 2025 - 09:01:24

POSSESSED – Beyond the Gates (Combat / Under one Flag '86) : Beyond the Gates est aussi nul que Darkness Descends est géant. Déjà que je n’aimais pas trop Seven Churches, Possessed m’a complètement sidéré vu la nullité de son second album. Mis à part le morceau No Will to Live assez géant, le reste s’inscrit dans le rayon des merdes. Possessed n’a sans doute pas compris qu’il pouvait être aussi technique qu’il le voulait tout en restant speed, ce que Slayer fait d’ailleurs très bien, alors qu’ici sa technicité montrueuse (écoutez les solos) sert des tempos chiants au possible ! La pochette est de surcroît l’une des plus nulles que j’aie vues. Possessed doit se reprendre sous peine de perdre la considération de nombreux thrashers. 04/10. La Glu II, Decibel of Death fanzine n°03, janvier 1987.


POSSESSED - Beyond The Gates (Under One Flag '86) : Possessed est probablement l'un des plus furieux gangs de speed-black metal et, pour certains de ces journalistes, le premier album de ces Californiens, Seven Churches, représentait même l'album trash de l'année 85. Cela a fort intéressé Carl Canedy (l'ancien batteur des Rods), qui a décidé de produire ce deuxième LP. Cela donne l'un des albums de trash metal les mieux produits qu'on puisse trouver. Canedy a apparemment su sentir les principales caractéristiques du genre, mieux que n'aurait pu le faire un producteur de métier (c'est tout le problème des groupes de trash en studio). C'est d'autant plus appréciable que ça n'a en rien diminué le côté extrémiste de Possessed. Voilà un groupe dont on peut être sûr qu'il ne vendra pas son âme au business. Il faut dire qu'elle est déjà prise : il vous suffira d'ailleurs d'ouvrir les portes de cet album pour comprendre. Mais attention, elles auront vite fait de se refermer sur vous. Jean-Pierre SABOURET, Hard Rock Magazine n°30, février 1987.


POSSESSED – Beyond the Gates (NEW Musidisc ‘86) : La pochette dépliante ouvrant un décor mystérieux et satanique frappe d’entrée de jeu. Le groupe le plus démoniaque revient et, si Seven Churches vous a déjà possédé, rejoignez définitivement les enfers avec Beyond the Gates. Dans la lignée de son prédécesseur, l’album se différencie par l’excellence de la production de Carl Canedy (Anthrax, Exciter). A l’image de morceaux comme The Heretic ou The Beast of Apocalpse, ça roule pour Possessed qui parvient à forger son nom en lettres de sang. Manu Bichindarizt, Possessed by Speed fanzine n°07, début 1987. 

 

POSSESSED – Beyond the Gates ‘86 : Si Seven Churches était un subtil mélange entre Slayer et Venom, Beyond the Gates se cale davantage entre Exodus et Venom, un disque moins speed et plus travaillé. Le groupe conserve son originalité et parvient à de très bonnes choses, en particulier au niveau des rythmiques (écoutez la basse). Dommage que Jeff Beccera n’arrive pas à varier son chant, ce qui rend le disque un peu ennuyeux de ce côté-là. Beyond the Gates est un album qui plaira aux fans de speed. Steph, Troubadour fanzine n°02.

 

POSSESSED - Beyond The Gates (NEW Musidisc '86) : On ressent un très net changement dans la musique de Possessed depuis son premier album Seven Churches. Les morceaux sont moins thrash et les soli sont bien moins rapides, mais plus travaillés, l’ensemble ayant par ailleurs gagné en technicité. Les pistes oscillent entre le thrash et plus de lourdeur, avec des hauts et des bas, mais ne perdons pas la foi. Fracore, Stormtroopers of Thrashing Madness n°02, 1987.