Reçu aujourd'hui
:
Hammerfall -
Legacy of Kings (1998)
Voilà plus de 10 jours que je me suis attelé à l'écoute régulière de cet album (1 à 2 fois par jour selon l'humeur) car je n'avais jamais compris l'engouement pour ce groupe et encore moins pour cet album dont d'anciennes écoutes ne m'avaient pas laissé un souvenir marquant.
Cependant, là ou les albums plus récents se complaisent dans une inconstance suscitant tour à tour, agacement et déception, LoK non content d'asséner une belle énergie via Heeding the Call, enfoncera le clou avec l'éponyme puis avec Let the Hammer Fall et ses choeurs lui conférant une dimension épique. At
The End of the
Rainbow déconcertera, surprendra dans le bon sens du terme : là ou habituellement on s'attend à une structure classique en notes graves dans les couplets pour, dans le refrain, s'envoler vers des cieux plus aigus, ATEOR nous prendra à contrepied avec des aigus dans les couplets et des graves dans le refrain et pourtant, la recette fonctionne et fait mouche. En outre, suite à un enthousiasmant triplé (Heeding the Call/Legacy of Kings/Let the Hammer Fall), nos suédois en remettront une couche pour notre plus grande joie avec Back to Back, l'épique et festif Strong Than All qui porte bien son nom et la chevauchée
Bride abattue avec le frénétique
Warriors of Faith. Jamais les guitares ne se retrouveront à l'arrière plan, mieux, elles fusionneront avec les percussions donnant à la plupart des morceaux, l'allure d'un char d'assaut. The Fallen One conclura ce magnifique album avec ses délicieuses lignes de piano.
Malgré tout, un bémol (il en faut un car un album ne saurait être parfait sans imperfections) avec la ballade Remember Yesterday dont la construction me semble manquer de fluidité liée à la mélodie, au chant de
Cans, difficile à dire, des choeurs placés à des endroits qui résonnent mal à mon oreille.
Finalement, la sauce a pris et bel et bien, je dois dire, car assurément ce
Legacy of Kings me réconcilie avec
Hammerfall et me permet par la même occasion de mesurer le gouffre qui le sépare des albums plus récents. Un album où la simplicité et l'homogénéité sont les mots d'ordre, lui conférant ainsi une efficacité redoutable.
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). Malheureusement le soufflet retombe, la faute aux refrains "bidons". Dommage car certaines chansons ont des couplets sympas, mais c'est pas suffisant pour être totalement pris par une quelconque frénésie. 
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