| morgothduverdon dit : |
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| frozenheart dit : Waverly Lies North - A Soul in the Void (Re-Recorded)- 2014 Un album et un groupe découvert récemment grâce au post de King_Triton sur le forum Prog, à propos d'Eric Pariche le chanteur du groupe Supercream. En effet c'est lui-même qui tient le micro sur cet album, combinant merveilleusement bien, musique Heavy et éléments symphoniques, qui plus est joué par des Français. |
Carach Angren - Dance and Laugh Amonst the Rotten
Je me l'écoute en boucle depuis plusieurs jours. Franchement meilleur que celui d'avant, qui était trop carricatural niveau horreur. Avec des samples, des cris, des piano booouh, les violons macabres, on avait compris la recette. Et ça avait même fini par me saouler.
Là, on reste dans du théâtral mais ça se situe étrangement entre Septic Flesh et Dimmu Borgir. De gros relents death sur certains morceaux, des plans plus guitaristiques sans bombardements de sympho pouet pouet sont aussi de la partie. On retrouve aussi un riffing plus black dans l'ensemble. Et le côté horreur est beaucoup mieux dosé, sans Overdose justement, avec des plans de toute beauté, des renforts de cuivres majestueux, un piano qui s'incruste comme sur le "Lammendam". Sans oublier cette beauté morbide à la Tim Burton / Dany Elfman qui fonctionne très bien. Et un Seregor encore une fois très charismatique.
Aquilus - Griseus (2011)
J'aurais peut-être aussi pu poster cet album dans le forum atmosphérique, mais je pense que sa dimension symphonique voire même BO fait qu'il a parfaitement sa place ici. Comme le dit Matai dans sa chronique, cet album est véritablement un voyage musical, une errance onirique d'une beauté saisissante. La moitié de l'album est entièrement acoustique et l'on s'y prend à rêver de paysages sombres et fantastiques, dans une ambiance rappelant un peu Tim Burton. Ces parties calmes et planantes sont parfaitement contrebalancées par un Black Atmosphérique furieux et possédé, ayant totalement sa place ici, mais personnellement, ce sont plutôt les parties symphoniques qui m'ont fait tomber pour cet album. Grandiose.
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Therion - Sitra Ahra (2010)
Un album symphonique des plus fabuleux, dont une interprétation de Thomas Vikström , chant clair et Snowy Shaw chant démoniaque du tonnerre, dont un épique et long Land of Canaan et d'un malsain "Cali Yuga" aux ambiances sombres.
Septicflesh - Codex Omega
J'aime bien l'album, beaucoup de choses ont déjà été dites dessus donc je n'en rajoute pas.
Par contre, heureusement que le digi ne coûtait pas bonbon parce que c'est pauvre en plus-value. Les morceaux bonus ne sont pas très intéressants (des versions orchestrales quoi), l'intérieur n'est que peu illustré et je n'ai même pas de poche pour ranger le livret (une erreur de farbication sans doute, enfin j'imagine parce que c'est la première fois que je vois ça). Même pour 2 euros de différence, autant prendre le jewel case de base. Le digi de "The Great Mass" offrait, lui, l'artwork complet du disque, des illustrations inédites, un travail sur les couleurs argentées qui ressortaient, un livret bien fourni, et dvd avec un making of, c'était autre chose.
Eh ben, ça devient un cimetière ici...
Une redécouverte. Je l'ai toujours apprécié, mais découvert très tôt et dans une période faste en expériences musicales dans le domaine du metal. J'en ai trop longtemps retenu les moments forts en délaissant certains titres, à tort. Ce disque est juste fabuleux, tout y est millimétré. Orchestrations désarmantes de justesse, prod' béton, guitares au son particulièrement travaillé pour conférer encore plus de personnalité au disque, et bien sûr le chant de Roy Khan à son apogée. Jamais il n'avait fait mieux, jamais il ne fera mieux, même sur le très bon et surprenant "Ghost Opera" qui n'arrive pourtant pas à la cheville de cet album.
Khan a aujourd'hui trouvé une autre voie semble-t-il. Après quelques recherches sur le net, j'apprends qu'il a nettement assagi son apparence physique et qu'il pousse la chansonnette dans des réunions religieuses, évoquant la gloire de Dieu. Il fait ce qu'il veut, mais quand j'écoute sa prestation sur ce disque, ou quand je regarde le dvd de "One Cold Winter Night", je me dis : "Putain, le gâchis"...
Au-delà de ça, Karkevic, son successeur, ne tient clairement pas la comparaison dans le même registre de chant. Il arrive à le singer parfois, ce qui et déjà une preuve de qualité technique en soi, mais il y a une absence dans ce groupe depuis le départ de Khan, c'est évident. Par ailleurs, les albums récents sont d'un ennui mortel. On peut sauver des titres au hasard, saluer le mixage, mais reste que dès "Poetry for the Poisoned", le groupe a perdu en chemin sa magie et son sens de la composition. Avec un Karkavic qui pourrait abandonner l'imitation pour se concentrer sur son talent personnel (qu'il détient, on le sait bien) et avec une ambition retrouvée, le groupe pourrait sortir de bien beaux albums... Mais, pour l'instant, leur âge d'or reste de toute évidence "Epica", "The Black Halo" et "Ghost Opera". Et les albums de l'ère Karkevic font pâle figure comparés à la variété, à l'ambiance et à la qualité de composition de cet album.
C'est marrant ce que tu dis Amon, j'ai découvert Epica très tôt aussi, et il m'a fallu du temps avant de l'apprécier réellement. J'avais juste flashé vite fait sur Center of the universe et ses arpèges en pizzicato du début. Mais la suite ne m'avait pas accroché.
C'était l'époque où au magasin on avait le droit d'écouter le CD, et il m'en fallait pas beaucoup pour mettre un album en liste d'achat, un riff rapide, et hop. J'aimais alors les trucs plus directs, à cette époque c'était Power of the dragonflame de Rhapsody, Infinite de Strato, et surtout Ecliptica de Sonata Arctica. Un riff à la Agony is my name ou 8th commandmant, et j'étais à fond.
De cette manière j'ai chopé quelques trucs qui finalement n'ont pas tenu sur la durée (le premier Magic Kingdom par exemple), et que je suis passé à côté de grands albums pendant longtemps (Metropolis 2 de Dream Theater).
C'est vraiment deux ou trois ans après achat que j'ai vraiment découvert ce Epica. Il est à ce jour mon préféré du groupe, merveilleusement bien construit, différentes ambiances bien emmenées. Et ce Lost & Damned, bon dieu...
The Black Halo est excellent aussi, mais, la fin m'a moins marqué, peut être qu'un jour il me fera une Epica, ça fait longtemps qu'il n'a pas tourné. Et puis ce passage, il me semble dans le titre eponyme (faudrait que je vérifie) dont les choeurs sont un copié collé mélodique d'un passage de la BO de Van Helsing par Alan Silvestri...
Tu as tout dit, on sent que ces deux albums forment un sommet dans leur discographie, sommet dont Karma s'est rapproché, sans toutefois l'atteindre totalement. Le titre éponyme me régale...
Quant au Ghost Opera, je ne l'ai jamais eu en dur, et mes quelques écoutes de l'époque ne m'ont pas accroché. Quant à la suite, inconnue au bataillon en ce qui me concerne. Au vu des différents avis, je vais me cantoner à cette jolie triplette. À laquelle j'achèterai peut être un jour The fourth legacy, si il me reste quelques piecettes dans le porte-monnaie.
Allez pour le plaisir, le morceau bonus de la version digipack d'Epica :
Et l'excellente Lost & Damned :
Pour plus de plaisir, je rends honneur au halo noir :
Sans oublier :
morgothduverdon dit : Et puis ce passage, il me semble dans le titre eponyme (faudrait que je vérifie) dont les choeurs sont un copié collé mélodique d'un passage de la BO de Van Helsing par Alan Silvestri...
Ah oui, ça c'est le truc que je trouve un peu con. C'est tellement évident. Heureusement pour eux que ça ne dure pas longtemps et que ce n'est pas un air principal du morceau...
