Powerwolf + Orden Ogan + Xandria @Paris Trabendo 10-09-2015

the Donnerstag 10 September 2015, Le Trabendo

Les loups-garous allemands de Powerwolf sont toujours attendus comme le messie en France, en témoigne le liseré ''Sold Out'' collé par-dessus les affiches du concert qui doit se dérouler à Paris le 10 septembre. Si bien qu'au départ le concert devait se dérouler dans la salle de la Maroquinerie, dans le 19ème arrondissement, et que devant l'afflux de préventes, les organisateurs ont préféré réquisitionner un Trabendo. Powerwolf est cette fois-ci accompagné de deux autres combo allemands, Orden Ogan et Xandria, qui à eux trois composent la fine fleur du Power Metal symphonique de l'écurie Napalm Records.

Xandria

J'arrive donc tranquillement vers le Trabendo sur le coup des 18h30, pour voir une longue file sur les passerelles qui mènent à la salle. J'aurais bien voulu arriver plus tôt, mais le souci était qu'on ne savait ni à quelle heure le concert commençait, ni le running order. La boîte de prod n'avait visiblement pas daigné créer un événement facebook, où il est pourtant facile de donner toutes les informations au fur et à mesure. Les portes ouvrent finalement à 19h, et le temps que j'arrive à l'entrée, Xandria avait déjà commencer à jouer. Je n'ai jamais vu une orga (Nous Productions) aussi méprisante pour faire jouer un groupe devant un public qui n'est qu'à moitié rentré dans la salle. Le pire est qu'il m'était arrivé quasiment la même chose en mars avec Lordi, dans la même salle.





Je me faufile donc dans le minuscule pit photo (faut-il revenir sur la conception étrange et très mal foutue du Trabendo ?) pendant que Xandria chauffe la salle avec une vigueur impressionnante. Il faut dire que comme on ne laisse aux premières parties que le tout devant de la scène, le groupe est obligé d'aller au contact de la foule. À certains moments, les guitaristes posent même une jambe sur la rambarde du public, par-dessus les photographes ! Évidemment, un peu comme tous les groupes œuvrant dans le Metal symphonique, la chanteuse Dianne van Giersbergen joue les divas avec ses petites mimiques rappelant Tarja sur scène. La demoiselle se débrouille tout de même pas mal dans le domaine lyrique (elle parvient à faire oublier Manuella Kraller quand il s'agit de reprendre des morceaux de Neverworld's End) et sait parler au public. Mais on retiendra surtout du quintette le guitariste Philip Restemeier très dynamique malgré le peu de place qui lui est alloué, et toujours à encourager le public par de grands gestes. Quant au batteur Gerit Laam, il cache bien derrière sa barbe touffue ses allures de gros nounours, qui affiche un sourire gêné quand vient le moment de saluer.





La setlist ne propose que des morceaux des deux derniers albums, et de l'EP sorti récemment. C'est un excellent choix, assez logique, car il s'agit là de la meilleure période du groupe, tant en terme de qualité, que de succès. Vraiment une prestation très convaincante, d'un groupe que j'ai hâte de retrouver en tête d'affiche quand ils repasseront en février avec Serenity.



1. Nightfall



2. Blood on My Hands



3. Unembraced



4. Stardust



5. Voyage of the Fallen



6. Cursed



7. Valentine


Orden Ogan

Après une courte pause (le temps d'aller dire bonjour à l'amie menchi), c'est au tour des quatre imposants musiciens d'Orden Ogan de prendre d'assaut la petite scène du Trabendo. Pour l'occasion ils se sont déguisés des mêmes costumes de monstre/zombie/clochard que dans l'excellent clip de FEVER sur leur dernier album. C'est d'ailleurs par cette chanson que commence leur set ; excellent choix, car elle constitue une bonne porte d'entrée pour un public qui ne semble pas connaître très bien le quatuor germanique. Quoique … les sept cent personnes présentes ce soir-là auront offert un bel accueil à Orden Ogan, en chantant les refrains, par des pogos et même des slams ! Le seul souci est qu'il n'y avait personne pour assurer la sécurité, et donc les slameurs ont atterri sur les photographes. Comme pour Xandria (et après pour Powerwolf) le son est tout bonnement excellent avec des chœurs qui n'étouffent pas le reste, et surtout une énorme section rythmique, sèche et dynamique. On regrettera seulement des lumières très très faibles (pareil que pendant Xandria), ou certains morceaux sont quasiment joués dans l'obscurité. C'est pour cette raison que je ne peux vous présenter de photo d'eux.



De son côté, Seeb (guitare/chant) prend le rôle du leader charismatique et blague volontiers avec le public, qui le lui rend bien. En revanche, les trois autres musiciens sont un peu plus effacés …



1. F.E.V.E.R.



2. Deaf Among the Blind



3. We Are Pirates



4. Ravenhead



5. The Lords of the Flies



6. Here At the End of the World



7. Sorrow Is Your Tale



8. The Things We Believe In


Powerwolf

Powerwolf démarre son set sous les acclamations de la foule, par le titre éponyme de leur dernier album en date, Blessed and Possessed. Globalement sur tout le show, ce sont surtout les hymnes ou les ''tubes'' qui sont choisis, morceaux à refrains capables d'être immédiatement retenus et chantés en chœur. On ne peut pas vraiment reprocher au groupe ce choix, car c'est effectivement là que s'exerce tout le talent de Powerwolf : créer des hymnes power dans une dimension mystique à grand renfort de claviers pour des refrains grandiloquents. Heureusement que le show est bien découpé (mis en scène), car on pourrait frôler l'indigestion avec tant de morceaux dans une veine similaire.





Évidemment les fans du groupe sont bien présents, et certains ont potassé avant, car à peine Attila Dorn annonce-t-il le morceau Armata Strigoi qu'ils commencent à chanter les Oh-ohoh-ohoh caractéristiques de cette chanson. Les parisiens leur joue d'ailleurs le même coup qu'à Blind Guardian avec son Valhalla : le public est tellement emporté dans son trip, que le groupe peine à l'arrêter. Roel van Helden a dû s'y reprendre à deux fois pour avoir le silence pour son (assez banal) solo de batterie !





Ces excentricités mises à part, on sent bien que le show est rodé, que le leader Attila connaît son speech sur le bout des doigts et que chacun est à sa place. Le chanteur paraît même un peu gêné lorsqu'arrivent des imprévus (''I want to kiss you !'' - à quoi il répond perturbé ''No you can't !''). On appréciera les interventions du claviériste Falk Maria Schlegel, qui, dès qu'on a plus besoin de lui au clavier, descend de son perchoir pour raviver la flamme dans le public. La soirée se conclue sur un génial All We Need Is Blood, devant un public plus qu'excité par les trois très bonnes prestations de la soirée.



1. Blessed and Possessed



2. Coleus Sanctus



3. Amen and Attack



4. Cardinal Sin



5. Army of the Night



6. Resurrection by Erection



7. Armata Strigoi



8. Drum Solo



9. Dead Boys Don't Cry



10. Werewolves of Armenia



11. Let There Be Night



12. In the Name of God (Deus Vult)



13. We Drink Your Blood



14. Lupus Dei



Rappels



15. Sanctified With Dynamite



16. Kreuzfeuer



17. All We Need Is Blood





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