Apocalyptica - Zürich 10/04/2005

the Sonntag 10 April 2005, Zurich



Apocalyptica

C’est ce qu’on appelle un plan à l’arrache ! Après la superbe prestation d’Apocalyptica en ouverture de Rammstein, je me décidais à aller les revoirs. Manque de pot, la date de Zürich est sold-out depuis bientôt 3 mois. C’est par pure hasard que mon collègue Suisse revend 2 billets et que je trouve quelqu’un pour m’accompagner. Mais voilà que le jour J, à 13h10 mon pote m’annonce qu’on y va pas, et 5 minutes après que finalement si ! C’est donc à 14h que nous prenons direction du z7 de Pratteln pour chercher les billets. Vu que Laurent n’est pas arrivé, on a l’infime privilège d’assister aux sound-checks de Vanilla Ninja !!! A 15h direction Zürich … par la nationale puisque pas de vignette. C’est donc sur fond de Hammerfall, Edguy, Finntroll et autres Therion que la route se fera, non sans alterner à tout va les limitations de vitesse entre 50 et 60 km/h. 2h seront donc nécessaires pour arriver devant l’Xtra où seule 2 jeunes filles seront déjà présentes. Longue attente qui nous donnera des frayerus puisque c’est par banc de 20 que les trends arriveront ! A 20h c’est la ruée dans la salle où nous arracherons les dernières places aux barrières. Et là, quel choc. La salle est splendide ! Des lights de partout, des bars luxueux et neufs dans tous les coins, un étage offrant une vue géniale. A 21h, ANGELZOOM monte sur scène. Pas beaucoup de changements par rapport à leur prestation du « On a Dark Winter’s Night Festival » cet hiver. La chanteuse maitrise parfaitement son organe vocal certe, mais a aucun moment la pression ne monte, et même pas la cover du « Crawling » de Linkin Park ne provoquera de réaction. Après 5 morceaux de leur métal atmosphérique (trip hop serait plus le mot), les Allemands quittent la scène, applaudis, mais sans avoir convaincus. Et voilà qu’on nous fait un coup de Suisse ! Le matos d’Angelzoom est descendu par la fosse et la sécurité fait écarter tout le flanc droit de la salle. On se fait donc sucrer notre barrière et on devra se contenter du second rang alors que les chaises d’Apo sont déjà sur scène. Pas de soucis…un concert de Suisse s’est mou, mais en plus un concert d’Apo…dur à imaginer ! En effet, très dur et à ce moment je ne doutais pas une seconde de ce qui allait se passer 5 minutes plus tard alors que les lights s’éteignent pour laisser place à une intro lugubre.


Lorsque les Finlandais montent sur scène, les 1800 personnes se soulèvent et acclanment les stars de la soirée qui s’installent et lancent « Path » toujours aussi efficace. Et làn c’est énorme. Ca headbang et bouge de tous les côtés. Le morceau s’achève sur les 1ère notes de « Master of Puppets » qui déclenchera l’hystérie dans la salle. Un pogo énorme se crée, tout le monde hurle les paroles et surtout le refrain repris en chœur par la Suisse entière. La chaleur commence à monter. Après quelques mots, voilà que débarque un morceau que je n’attendais pas, le single « Somewhere Around Nothing » qui m’a fait découvrir le groupe. Remarquablement interprété, ils montrent bien la maîtrise totale des violonistes, et l’appuie de Mikko à la batterie donne un côté plus heavy à la musique, épaulée par un son parfait. L’intro de « Fight Fire with Fire » sera magnifique et raviera les die hard fans. Et ce qu iarrive là est énorme car en plus d’un circle pit impressionnant, tout le monde connaît les paroles ; ceux qui ne pogotent pas hurlent, suantent, headbangent, et le show prend vraiment une ampleur énorme. Et cela ne cessera en rien, car le public ce soir, ne peut-être plus varié : ça va du trend modèle aux plus true de true en passant par les grands parents et les goths. Et là où ce mélange des genres fait généralement clasj, ici l’esprit n’est pas le même. On ne sait pas quel genre on vient voir et on oublie vite ses origines musicales pour prendre son pieds sur cette musique unique et divine sur laquelle le public ne fait qu’un. Face à un public totalement acquis d’avance, le groupe ne devra donc qu’assurer le concert. Mais non, il en est autrement et Apocalyptica veut faire plus. Lorsqu’on s’imagine du violon, on pense à cet instrument certe magnifique, mais ennuyeux à souhait. Et bien pas ici. Les 4 violonistes font preuve d’une présence scènique hallucinante, n’hésitant pas à se lever pour venir jouer devant la fosse et chauffer le public qui est de plus en plus bouillant. Et il en sera ainsi pendant tout le gig, pendant lequel Apo alternera compositions, de leur dernier album, mais aussi des anciens, et reprises, avec une set-list parfaitement étudiée, glissant une ballade de temps en temps pour permettre de souffler. Car pour faire souvent des concerts en Suisse, je peux vous assurez qu’hormis à Slayer et In Flames, je n’avais jamais ressentis une telle intensité dans ce pays et même en général ! Ca devient de plus en plus imposant au fur et à mesure que le show défile. Après les superbes « Far Away », « Farewell » et « Quutamo », le show tape dans l’émotion avec un « Nothing Else Matters » bouleversant qui laissera part belle au public. Vous vous en douterez, les moments les plus acclamés seront les reprises, et quand Eicca annonce « Refuse/Resist » de Sepultura, l’âme de barbare qui sommeil en chacun de nous transformera le pit en terrain de guerre. Impressionant ! Mais là où on deveint totalement fous, c’est sur les compos du groupe frolant par moment le … death métal tant la musique est heavy !!! Il faut l’entendre pour le croire. Alors certes Mikko n’est pas pas Dave Lombardo, mais il s’en sort avec les honneurs. Ainsi, fabuleux seront les « For Whom the Bell Tolls » et « Seek and Destroy » qui auront une nouvelle fois raison de nos cordes vocales. Le gig s’achèvera sur un énorme « Creeping Death ». Mon Dieu, qu’est-ce qu’on vient de bouffer ! Et à la foule de scander le nom des scandinaves à n’en plus finir avec une ola pour leur retour sur les planches. Quelle ambiance ! Et puisque ça gronde de tous les côtés, celle-ci atteindra son apogée sur « Enter Sandman » où nous distinguerons à peine les instruments tant la voix qui monte du pit est forte. Mais Apocalyptica c’est avant tout du violon et de la musique classique, et c’est donc sur le traditionnel et surhumain « Hall of the Mountain King » que s’achèvera une prestation hors du commun, du long de son heure 40, avec tant de moments exceptionnels qu’on ne pourra les relater tous. Une énergie phénoménale, un talent hors du commun et un charisme unique fait de ce groupe ce qu’il est, c’est-à-dire un monstre de la maitrise dans leur domaine, qui ont ce soir une fois de plus démontré qu’avec de la passion et du travail on peut parvenir aux résultats les plus surprenants, reproduisant à la note près les solos de Kirk Hammet. Ajouter à cela une ambiance digne d’un stade de France et vous obtenez ce à quoi je viens d’assister (et c’est la 1ère fois que je le dis), un show parfait !
En venant ce soir j’attendais un bon concert ; en réalité je ressors du Xtra en ayant vécu des émotions et une expérience dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Je ne sais pas qui remercier pour ce momebt de bonheur, mais je peux vous dire sans aucune hésitation que ce concert fait partis des 5 meilleurs auxquels j’ai assisté, et qu’il est bien partis pour finir concert de l’année. Et dire que j’ai failli louper ça !

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