Klone

Depuis la sortie du très acclamé "Here Comes the Sun", ouvrant un nouvel horizon aux poitevins,  ils tutoient désormais des sphères prog' atmosphériques bien loin des débuts plus brutaux et expérimentaux de Klone.

Suite à l'exercice très réussi du passage à l'acoustique sur "Unplugged", Guillaume Bernard nous explique la création du disque, l'arrivée chez Kscope, célèbre label co-fondé par Steven Wilson, les galères de line-up et le monde de l'underground en 2019...

[Par Eternalis]

Comment vas-tu Guillaume ? Je suppose que tu es pas mal occupé avec "Le Grand Voyage" qui sort dans deux semaines ...

Très bien merci ! Tout est prêt, on est dans les temps, ou un peu près et on est serein pour l'album ! Les premiers retours sont bons, nous on se sent détendus (sourires). On était déjà contents quand on a terminé l'album, ce qui est bon signe et les avis de ceux qui ont écouté l'album vont dans le même sens.

L'album a été repoussé plusieurs fois et j'ai cru comprendre qu'il y avait eu un soucis avec Pelagic qui ne souhaitait pas sortir le disque. Du coup, tu as eu un contact avec Kscope...peux-tu m'en dire plus ?

Ce n'est pas Pelagic qui n'a pas voulu le sortir mais nous qui ne voulions pas le sortir avec eux...mais comme nous avions un contrat avec eux, nous n'avions pas le choix. On a finalement trouvé un arrangement pour se dégager du contrat, que les deux parties soient satisfaite pour que nous puissions sortir là où nous voulions, c'est à dire Kscope !

Kscope est un label avec des pointures du prog, déjà le lien avec Steven Wilson mais il y a aussi Katatonia, Porcupine Tree, TesseracT, Ulver...des groupes qui correspondent plus au Klone d'aujourd'hui. Est-ce que c'est pour ça que vous souhaitiez le sortir chez eux ?

Heu...on voulait surtout des gens qui soient motivés pour bosser le disque et il s'avère qu'ils étaient ceux qui étaient le plus chaud. On a pas démarché des tonnes de labels mais eux étaient vraiment intéressés et ça faisait un bout de temps qu'on voulait travailler avec eux.

Je ne sais pas encore si ça sera mieux, on fera le bilan plus tard. C'est la première fois que je ne m'occupe pas de la communication autour du disque (ndlr : Guillaume est le patron de Klonosphere) et ça se passe très bien. Même s'il y a plus de moyens, ils n'ont pas les moyens financiers d'un Nuclear Blast, Century Media ou InsideOut. C'est compliqué avec le marché actuel mais ils ont un réseau et des habitués, des gens qui achètent ou écoutent parce que le groupe est signé chez eux. Du côté artistique, on a pu faire exactement ce que l'on voulait et ça c'est vraiment indispensable.

Justement, qu'est-ce que ça change entre Kscope et t'occuper du groupe avec Klonosphere ?

Klone est déjà sorti chez Seasons of Mist, puis Verycords et enfin Pelagic donc ça fait déjà un moment qu'on ne sortait plus de disque sous Klonosphere, même si je m'occupais de la promo des albums. Là on a les même gars qui s'occupent de nous en Angleterre par exemple donc il n'y a pas trop de choses qui changent. C'est surtout qu'on a un label qui correspond plus à notre répertoire. Quand tu sors à côté de Anathema, c'est plus cohérent que les groupes plus bourrins  de Pelagic. Après c'est vraiment trop tôt pour faire le point et voir de véritables changements de notre côté.

Vous avez dévoilé très tôt le titre "Le Grand Voyage", avant même qu'il ait été proposé de la musique. Le titre en français donne un côté plus mystique que s'il avait été en anglais et il me fait penser au choix de Gojira pour "L'Enfant Sauvage"...qui a décidé de ça ?

Yann avait trouvé le titre en anglais "The Great Journey", j'aimais le sens du titre et ça correspond à l'album mais je n'aime pas ce mot "journey". Cela fait faux ami, celui qui ne parle pas bien anglais peut avoir un sens biaisé et j'avais peur que ce soit mal interprêté. Et puis ce n'est pas quelque chose de facile à dire ou prononcer dans nos habitudes en comparaison de "Black Days" par exemple.

Finalement, une soirée, j'étais allongé dans mon lit, j'ai pensé à ça. J'en ai parlé à Yann qui a validé et on ne s'est pas posé d'autres questions pour foncer.

On ressent un lien direct avec "Here Comes the Sun", notamment entre "The Last Experience", le dernier titre et "Yonder", le morceau d'ouverture du nouveau disque où certaines mélodies et arrangements sont similaires. Est-ce que c'était voulu ?

(ndlr : il hésite) ... on ne savait pas forcément dans quelques ordres mettre les nouveaux titres au début mais je savais que je ferais des parallèles entre les deux albums, avec "Immersion" également. C'est la même chose pour les paroles. "The Last Experience" parlait de la mort alors que "Yonder" évoque ce qu'il y a au-delà. Tout semblait logique que ce morceau ouvrirait l'album et, une fois tout enregistré, l'ordre des chansons s'est fait assez naturellement. La transition était vraiment de partir du passé pour aller vers le futur ...

 

"Avec Yann, on est capable, sans se parler, de créer

des choses en commun, de penser la même chose ..."

 

Tu parlais des textes justement. Ils sont vraiment magnifiques et très mélancolique. Je pense à celui de "Silver Gate" qui évoque une idée de cycle, de renaissance ou de finitude. Comment est-ce qu'il travaille ses textes ? Est-ce qu'il travaille seul ?

Pour les textes c'est très simple. Il fait ce qu'il veut et je ne me vois absolument pas lui dire "Je n'aime pas cette partie". J'écris aussi pour d'autres projets et je sais que lorsque j'écris, c'est que j'ai déjà bien réfléchi à la chose et ensuite, il n'y a plus lieu de changer. De toute façon, je n'ai jamais rien eu à redire sur ses textes. Non seulement je les aime mais en plus ils correspondent à l'idée globale que nous avions de l'album en fonction du titre. Il n'y a jamais eu une seule fois où j'ai été déçu des textes de Yann. On a discuté en amont de la direction à prendre et je n'ai jamais eu de déception contre ses textes, ses mots et j'ai la sensation que c'était la même chose de son côté où je n'ai pas eu de retours comme quoi ce que je proposais n'était pas terrible ou autre. On est même capable, sans se parler, de créer des choses en commun, de penser la même chose ...

C'est peut-être le résultat de quinze ans de collaboration ...

C'est ça ! Certaines questions ne se posent même plus, les choses sont évidentes pour lui comme pour moi. On n'en discute même pas. Comme on a les même gouts artistiquement, on est d'accord sur beaucoup de choses et autant on peut discuter de la direction artistique globale mais nos choix sont souvent communs. Après, il peut avoir des remises en question sur certains éléments, ou quand un morceau dénote beaucoup du reste. Par exemple, sur cet album, il y a un titre qui dénote beaucoup et sur lequel je me suis posé beaucoup de questions à propos de sa présence ou non [ndlr : je le coupe]

"The Great Oblivion" !

Oui c'est ça (rires). On pensait le mettre en bonus et on avait peur qu'il ne se mélange pas assez bien au reste de l'album. Mais le label a insisté pour qu'on le mette dessus et plein de potes qui l'avait écouté aussi. C'est revenu plusieurs fois à nos oreilles et, quelque part, il apporte une coupure et fait peut-être office de retour aux sources pour son côté...gras ! C'est aussi le seul titre qui a un gros riff central, c'est le morceau lourd du disque avec des gimmicks metal très marqués.

Il est vrai que cet album est plus sombre et pesant que "Here Comes the Sun" qui était probablement plus intimiste et lumineux. J'ai adoré "Sad and Slow" qui m'a fait penser à du Katatonia période "Night is a New Day" par exemple ...

Ah ouais pourquoi pas. C'est vrai que c'est un titre triste et lent...comme le dit son titre (rires). C'est un morceau assez cinématographique et Yann s'est posé la question de faire un clip dessus. Mais les retours sont partagés car j'ai plein de gens qui m'ont dit qu'ils l'appréciaient beaucoup mais il y en a aussi qui m'ont dit qu'il le passait un peu à la trappe car il était trop lourd et pesant et plus difficile à digérer. C'est aussi le titre qui a été mixé en premier donc il a été un peu la base du son. On se pose aussi la question de le jouer en live, on va en jouer quatre ou cinq je pense.

Il y a aussi "Keystone" qui ressort beaucoup, avec ses orchestrations sur le final qui sont surprenantes chez Klone.

Ce titre là est plus introspectif et le côté épique est quelque chose que nous n'avions pas vraiment avant. "Yonder" a aussi une fin épique, plus guerrière. C'est la même chose sur "Silver Gate" qui se termine comme un générique, une fin de film. Pour revenir à "Keystone", la fin avec des cordes est un thème que j'avais à la guitare que j'entendais finalement plus au violon. J'ai eu la même sensation sur Cloud Cuckoo Land où je trouve que mes arrangements passent bien au violon. Ca donne aussi un côté plus évident à la mélodie car elle ressort du reste des instruments. 

 

Sur cet album, c'est Morgan Berthet qui joue derrière les batteries et c'est un batteur plus fantasque et spontané que Florent qui travaille énormément ses parties. J'ai eu la sensation ici qu'il jouait vraiment au service de la musique, alors qu'il en fait beaucoup dans Kadinja ou Myrath. Est-ce qu'il a eu des consignes particulières ?

Avec Morgan c’était un peu la surprise car on ne savait pas ce qu’il allait jouer avant qu’il enregistre finalement. De mon côté, il a eu les batteries programmées et la base rythmique mais il nous connait désormais suffisamment, on a fait beaucoup de concerts ensemble depuis 2013 et il sait que ce n’est comme Kadinja où c’est la fête. Cela aurait été hors-sujet dans notre musique de mettre des tapis de double pédale ou des éléments très techniques, même si ce qu’il fait sur des parties lentes peuvent aussi être techniques. Certaines parties se prêtaient à plus de liberté comme la fin de « Indelible » par exemple où il y a un question/réponse entre Morgan et le sax. Ensuite, si la voix prédomine et les arpèges sont en avant, il y avait lieu d’avoir plus de finesse plutôt que de la démonstration. Ce n’est pas si évident de groover des passages lents mais il faut dire qu’il improvise beaucoup. Il est parfois incapable d’expliquer ce qu’il a joué, c’est simplement ce qui est sorti au moment où il jouait.

 

Je me souviens également d’Aldrick qui avait dit sur « Here Comes the Sun » que tu avais joué quasiment toutes les guitares car, si je reprends ses mots, tu « l’avais dans les doigts ». Qu’est-ce qu’il en a été cette fois ?

 

On a fait plusieurs séances et il a joué plus de rythmiques que sur le disque précédent. J’ai fait toutes les maquettes seules et je me suis retrouvé à jouer tout ce qui était arpèges et parties atmosphériques pendant que lui s’occupait plutôt des parties plus lourdes et rythmiques. Il a fait plus de prises studio effectivement cette fois-ci car j’avais quasiment tout enregistré la dernière fois.

Après, c’est tout con mais c’est aussi le fait que si je dois jouer le riff d’un autre, je ne le jouerais jamais exactement comme je le pensais. Cela dépend aussi des titres. Si on prend « The Great Oblivion » qui est plus metal, c’est Aldrick qui a quasiment tout enregistré dessus. On s’en fout de savoir qui fait quoi en fait, ce qui est important est comment sonne l’album à la fin. Il y a plein d’albums de Klone, surtout au début, où j’ai enregistré zéro rythmique parce que le gratteux de l’époque faisait tout et je ne m’occupais que des arrangements. Aldrick avait enregistré toutes les rythmiques de « The Dreamer’s Hideaway » mais il s’avère que le côté plus atmo actuel est plus simple pour moi car je baigne dedans depuis longtemps. L’important est que le disque sonne bien.

 

"Avec Morgan c’était un peu la surprise car on ne savait pas ce qu’il allait jouer avant qu’il enregistre"

 

Sur les photos promos, on ne vous voit que tous les 3, noyau dur depuis 2012. Qu’en est-il du line up actuel ?

 

Pour la basse ça a encore changer dernièrement (rires). On a eu Jonathan pour quelques dates mais on a recontacté Julian qui jouait avec nous depuis 2013. Pour la batterie, comme Morgan est trop occupé avec ses autres groupes, c’est Martin, un élève de Florent, qui nous a rejoint. L’objectif était d’avoir un line up poitevin, pour éviter une logistique compliquée et des frais inutiles. On a aussi Chris Edrich, notre ingé son en live mais qui va être pris en fin d’année avec Leprous.

Et concernant Martin, c’est Flo qui vous l’a présenté ?

 

C’est très marrant. Je me souviens l’année dernière, Florent nous a envoyé un message pour nous dire qu’il était près et quelques jours plus tard, on s’est retrouvé à un concert. On a discuté, on lui a fait travailler des titres et on s’est rendu compte qu’il avait déjà joué des titres de Klone en cours avec Flo, qu’il s’était filmé, qu’ils ont tous les deux le même background.

On a bien senti le truc, on l’a laissé travailler pour qu’il soit près, peut-être six mois avant le premier concert ensemble et c’était vraiment cool. Et puis on a presque vingt ans d’écart donc c’est le petit fiston, ça se passe bien (rires).

 

Le clip de « Yonder » est très bien réalisé. Il m’a presque fait penser à « La Tour Sombre »...

 

Il y a effectivement une idée de quête par ce personnage qui marche dans ces milieux désertiques et très vastes. C’est un scénario travaillé par Yann via son texte. Chacun pourra s’imaginer ce qu’il veut, notamment dans la fin un peu mystique, où l’on ne sait pas s’il est mort ou pas.

Le but était que ce soit mystérieux donc il ne fallait pas trop expliquer ce qui se passe pour que l’on se pose des questions. C’était aussi évident que l’on n’allait pas apparaitre dedans, ça aurait un peu cassé l’histoire. Je ne vois pas l’intérêt de se montrer parce qu’on joue dans le groupe. On aurait pu être là, à jouer dans le désert mais ça n’aurait pas eu de sens (rires). On l’a déjà fait par le passé car nous n’avions pas le choix mais là, avec le scénario et la réalisation, c’était inutile.

 

Quand on regarde la scène d’où vous venez, au début des années 2000, les groupes fourmillaient et avec une grosse personnalité. Je pense aussi à Gojira, à Trepalium, à Hacride, à Scarve ou Mistaken Element...il est plus difficile de trouver des groupes comme ça aujourd’hui. Il y a bien Hypno5e mais il y a déjà quelques années. Qu’est-ce que tu penses de la scène française actuelle ?

Je pense que plus on vieilli et plus on se rattache par nostalgie à la musique. On devient également moins curieux et il est plus difficile d’avoir la claque de la nouveauté car on a ses références déjà ancrées. Il est évident que si je n’étais pas dans un label, je ne connaitrais pas la moitié de la scène actuelle mais je reçois beaucoup de propositions et je m’aperçois qu’il y a une relève, des groupes de 20/25 ans avec une proposition intéressante et un langage technique très abouti, surement plus que nous à l’époque.

Je me souviens qu’on maitrisait moins nos instruments car on n’avait pas Youtube ou internet. A l’époque, quand je commençais, il fallait se payer des partitions très chères ou des vidéos pédagogiques et si tu n’avais pas de thunes, c’était compliqué de faire des progrès. Aujourd’hui, tu as tout à disposition pour bosser seul et gratuitement et si tu as la gnaque, tu peux le faire facilement.

En ce moment, je découvre beaucoup de groupes mortels dans le stoner ou le rock ambiant, avec de purs chanteurs.

 

C’est juste qu’ils ont du mal à émerger car la presse, les magazines et les sites internet mettent peu en lumière les nouveaux projets. Même si ta musique est bonne, c’est compliqué d’avoir un espace visible. C’est ce qu’on essaie de faire avec Klonosphere mais c’est très difficile même si tu as un très bon projet car la presse mettra toujours en avant un groupe établi. Pourtant, quand les dinosaures vont mourir il faudra bien. Slayer arrête, Lemmy est mort, il y a plein de tournées d’adieu mais les magazines mettent toujours les mêmes couvertures depuis trente ans. Des fois tu as l’impression que la musique s’est arrêté dans les années 70 quand tu lis Rock N Folk. Tu as la sensation que les journalistes s’en foutent, qu’ils ne sont pas curieux et qu’il sera toujours plus rentable de mettre AC/DC en couverture, même s’ils ne font rien, qu’un nouveau projet.

 

C’est la même chose en festival finalement, où les têtes d’affiches sont souvent les mêmes. Est-ce que ce n’est pas frustrant pour toi de jouer toujours le matin par exemple ?

 

Je pense qu’on est un groupe de matin pour eux...on va devoir s’y faire (sourires). Au Hellfest par exemple, si on suit les chiffres de vente, on était plutôt à notre place mais bon. On aurait pu gagner au moins une place en plus car quand on voit le monde qui est parti pour Blackrain, on méritait peut-être de jouer après eux.

Après on fait avec, ça reste un concert que ce soit le matin ou le soir. Au moins les gens sont moins bourrés et plus réceptifs à la musique (rires). On arrive toujours à voir des bons côtés dans les mauvais.

 

"Il est clair que si je n’avais pas écouté Devin Townsend, je n’aurais pas la même vision de la musique. Pareil pour Opeth avec le travail sur les arpèges qui m’a libéré sur le fait qu’on puisse intégrer ça dans le metal."

 

Tu as sorti plusieurs albums en même temps, entre Klone, Cloud Cuckoo Land et Polar Moon. Comment tu as trouvé le temps et est-ce qu’il y aura une suite à tous ces projets ?

 

Le dernier disque original de Klone datait de 2015 quand tu regardes donc en 5 ans j’ai eu beaucoup de temps. Après pour les autres, c’est surtout le temps de lancer un projet et ça demande de la patience mais de mon côté, j’ai au moins dix morceaux pour Klone, dix autres pour CCL et pareil pour Polar Moon. J’ai jamais arrêté de travailler dessus, il faut surtout prendre le temps d’enregistrer et de finaliser les choses. Je n’ai pas de panne en tout cas et si ma priorité actuelle est Klone, j’ai déjà réfléchi au prochain disque et je n’ai plus qu’à enregistrer pour Polar Moon pour que ça ne reste pas que des maquettes. Quand j’ai des idées, c’est de plus en plus clair dans ma tête si c’est tel projet ou tel projet.

 

Dernière question. Après la tournée française, dis moi avec quelle tête d’affiche tu préfèrerais tourner entre Tool, Devin Townsend ou Opeth ?

 

Un seul c’est compliqué. On va certainement se caler sur un groupe très progressif et avec beaucoup ça pourrait coller. Opeth ou Anathema ça serait parfait mais aussi des choses plus modernes comme Devin Townsend avec qui on a déjà joué ou Leprous (surtout qu’on a le même ingé son). Tool ça serait la fête aussi !

Comme on est cinquante groupes à vouloir se caler sur les mêmes tournées, je ne vais pas trop m’avancer pour le moment. Avec un titre pareil d’album, on s’est dit qu’on allait devoir mettre les moyens (rires).

 

J’ai d’ailleurs appris qu’un featuring avec Devin Townsend a failli se faire...tu confirmes ?

 

Sur ce disque, il y avait deux apparitions que je voulais faire. Devin comme tu dis et le chanteur de Opeth sur « Hidden Passenger » car j’imaginais sa voix dessus puisque le titre à des couleurs « Opethienne » je trouve. Mais finalement, les deux étaient en train de finaliser leur album et ça n’a pas pu se faire. Peut-être une prochaine fois, ça aurait été un joli bonus qui n’aurait pas changer la musique. C’est trippant de pouvoir avoir des musiciens sur notre disque qui nous on influencer donc j’espère que ça se fera à l’avenir. Il est clair que si je n’avais pas écouté Devin Townsend, je n’aurais pas la même vision de la musique. Pareil pour Opeth avec le travail sur les arpèges qui m’a libéré sur le fait qu’on puisse intégrer ça dans le metal.

 

Déjà 50 minutes...la fin est pour toi !

 

Merci aux fans, à ceux qui nous entourent et qui nous aident, comme les gens du label. Merci aussi à notre nouveau luthier LPR Guitar, c’est super d’avoir nos propres guitares que personne n’a (ndlr : et qui sont magnifiques !). Bonjour chez toi et à bientôt sur les routes !

 

 

Interview done by Eternalis

1 Kommentar

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Mitteilen
TheReverend13 - 18 September 2019:

Intéressante interview, on apprend des choses. Je ne suis pas un grand connaisseur de Klone alors que c'est un groupe qui potentiellement pourrait énormément m'intéresser. J'aime bien le passage où il parle de Morgan Berthet, c'est vraiment un batteur qui a une style reconnaissable et une méthode de jeu et de travail assez singulière sur la scène metal. Je l'avais d'ailleurs vu jouer en live avec eux en 2013. J'ai hâte d'entendre ce qu'il a proposé sur cet album.

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