Cinq ménestrels errent dans les paysages post-apocalyptiques d’une terre dévastée. Ils sont à la recherche d’artefacts anciens pouvant expliquer la chute de la civilisation et partagent leurs connaissances en chansons aux humains qu’ils croisent.

À l'image des matériaux de récupération assemblés par les survivants, Once Upon the End mélange de nombreuses influences dans une musique restant aussi extrême que les conditions de vie de ce nouvel âge. Costumes à l’appui, chaque concert du groupe est un voyage vers un futur plus ou moins proche, une mise en garde face à l’inaction climatique et sociale.

Fondé à Paris en 2016 par la rencontre de musiciens d’univers métalliques différents, le groupe se joue des catégories et délivre une musique qui est la somme de ses membres. In Flames pourrait être la colonne vertébrale d’une créature Once Upon the End, à laquelle pousseraient des bras Opeth ou Avatar, des jambes Cradle of Filth, une tête Death avec un œil Jinjer et une tumeur Igorrr.

Peu avant l’apocalypse, le monde n’était qu’une dictature numérique dirigée par quelques Superviseurs ayant transformé une bonne partie de la population en bétail amorphe. Puis la civilisation s’est effondrée pour diverses causes allant du réchauffement climatique à la rébellion de certaines personnes souhaitant vivre libres. Les descendants de ces rebelles survivent tant bien que mal dans les ruines des mégalopoles, alors que les campagnes ne sont plus que des déserts sans vie. Ces survivants subissent également les attaques d’humains creux envoyés par quelques Superviseurs encore en vie, cachés dans leurs bunkers. Dans ce monde, la lune a été rongée par les excavations, le soleil reste caché derrière une atmosphère écarlate et les rares pluies sont mortelles.