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Biografie : MotherKingdom

La première rencontre a lieu en 1997 à San Diego, Californie du sud lorsque Didier Rieder (guitare) et Eric Ferrari (basse) parlent musique lors dêune de ces soirées un peu arrosées chez un ami commun. Très vite, ils se rendent compte quêils proviennent de la même ville (Genève) à 10'000 km de là, ont des envies musicales communes, mais surtout un grand désir de composer leurs propres chansons. Plusieurs mois après leur retour, Didier appelle Olivier Francey (ils avaient sévit ensemble dans divers projets précédents) pour lui proposer de tenir les baguettes au sein du projet MotherKingdom. La formation est complétée avec l'arrivée de William Chapelet (guitare) qui a suivi les mêmes études classiques qu'Olivier, des années auparavant. Cette formation prend fin en 2001.

Deux jours avant de décoller pour l'Angleterre, MK est rejoint par Laurent Clavel (guitare) qui remplace au pied levé William qui, pour des raisons personnelles, quitte le groupe. Laurent ajoute un plus indéniable. Son expérience de trois années au Studio Capitol (Hollywood) comme musicien de session et son parcours à la Music Institute de Los Angeles lui permettent de rapidement s'affirmer comme un élément à part entière de MotherKingdom.

Dès lors, MotherKingdom prouve qu'il possède un fort sens de la scène: toujours suffisamment puissant pour satisfaire son audience rock, suffisamment mélodique pour les férus de pop. Après plus d'une centaine de dates en Europe (Cavern Club de Liverpool, Vernier-sur-Rock à Genève ou encore le Ministry of Rock à Frauenfeld) MK revient avec son nouvel album "Sleeping Subway" masterisé par Howie Weinberg au Masterdisk Studio (NYC). Au travers de onze titres, parfois mélancolique ou torturé, parfois névrosé, le rock de MotherKingdom ne laissera personne indifférent.


La musique
Certaines musiques sont plus que des arrangements de simples sons. MotherKingdom appartient définitivement à cette catégorie. Elle affecte, perturbe et interpelle. Elle est capable de vous emmener dans des endroits inexplorés ou encore de briser certaines de vos idées préconçues. Il paraît vain alors de résister à la voix plaintive et rauque de Didier. Son chant peut être agressif ou attachant. Il fait parti de ces chanteurs qui laissent parler leur coeur, qui écoutent leurs émotions. Le jeu rythmique complice d'Olivier et d'Eric, précis et juste, forme les fondations solides sur lesquels Laurent à son tour, parfois caresse, parfois violente sa guitare. Tel sont les éléments qui composent les bases du rock déchiré distillé par MotherKingdom.

Explorant des facettes parfois violentes, parfois mélancoliques d'un rock original, MotherKingdom vous invite à une quête de soi-même et de ses émotions. Suffisamment mélodique pour satisfaire une audience pop, mais suffisamment dérangeant pour apaiser les fans alternatifs, le rock de MotherKingdom ne laisse pas personne indifférent.

Promu maître dans l'art d'alterner les moments relativement agressifs avec des atmosphères plus sereines, MK prend le pari de créer un tableau riche, contrasté et hétérogène. Une constellation d'ambiances sonores et visuelles où la rage n'est jamais très loin de la plénitude, l'obscurité d'une brève éclaircie. Il est alors difficile de rester à l'abri. Entre mélodies faciles et accords dissonants, MotherKingdom, n'ont pas à choisir: juste être vrai.