Comme chaque année, Spirit Of Metal couvre les quatre journées du festival Clissonais. Nos intrépides reporters Eternalis et Lost Phoenix partageront leurs premières impressions au jour le jour sur le festival...Laissons la parole à Eternalis :"L'enfer ouvre cette porte. Pour la 17eme année.

Toujours autant de monde sous la cathédrale, un camping déjà blindé, un océan de vélos avant l'arrivée sur le site ... Nous sommes bien de retour à Clisson !

Sitôt mon pass en poche (en 1min30 chrono, la file accréditation est d'une efficacité redoutable), on file voir le site. Le carré VIP est décoré comme les années précédentes avec la fontaine de sang, le bassin et les tentes d'interviews sont toujours infernales de chaleur. On est en terrain connu.

Idem sur un site déjà connu et optimisé depuis le retour du COVID, où la fameuse Gardienne des ténèbres fait office d'attraction.

Place à la musique. Les Mainstage sont depuis quelques années maintenant le terrain du Metalcore et Bleed from Within ouvre les débats en M2. Les écossais font très bien leur boulot et, dans un genre proche de Architects ou Of Mice and Men, ratiboise la scène avec leurs riffs et leurs breaks.

Pas fan de Slaughter to Prevail (les masques de démons avec un jogging Adidas, très peu pour moi) ni de son fameux frontman qui appelle à un wall of death "le plus gros de la planète". Le public semble s'en donner à coeur joie. J'attends pour un Babymetal qui m'aura énormément déçu, déjà par un son catastrophique (son de batterie horrible, guitares ultra stridentes et chant en retrait) et des chorégraphies qui ne fonctionnent pas vraiment en plein soleil. A ça s'est ajouté un public voulant juste pogotter pour m'achever de trouver que, autant le projet en sympa en studio mais m'aura laissé complètement absent en live.

Côté son, Kerry King et Megadeth auront largement donné le change avec quelque chose de massif et incisif, même si Dave Mustaine sera apparu en petite forme, semblant souffrir à chaque prise de chant (dommage car entendre assez vite un rare Kick the Chair m'a ravi, comme le radical We'll be Back du dernier opus) tandis que Teemu remplace parfaitement Kiko Loureiro (avec le même type de Ibanez, de loin, on confondrait presque).

Un rapide repas thaï, Dark Tranquillity a donné un show génial d'intensité de death mélo avant un Shining impérial, reprenant l'intégralité de "Blackjazz" et propulsé par un son énorme et un Jürgen Munkeby impressionnant de charisme. Un show magistral.

Je termine par la Warzone avec un Enter Shikari là aussi avec un son énorme, un Rou Reynolds en folie qui aura mis l'équipe sécu en PLS en se barrant à toutes jambes en plein public pour chanter un morceau, finir en slam, ensuite ramener le pied de micro au bord de la foule (micro filaire, s'il vous plaît) ou encore grimper sur une structure de la scène. Bref, un show explosif, une setlist nickel (début en narration sur "System ..." avant l'explosion hardcore dubstep de "Meltdown") et un public totalement réceptif.

Un super moyen de terminer la journée avant un peu de repos. 


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