Art(s) et littérature >> Vos compositions littéraires...
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Mardi 01 Juillet 2008 - 18:36:04
Hello,
Ca parle bcp d'art, de peinture, .... sur ce forum mais j'espèrais y trouver des compositions littéraires personnelles, des choses comme ça...
Alors je lance le topic....
Montrez l'étendue de votre écriture, la finnesse de votre plume, votre créativité,...
Lancez-vous!
(S'il le faut je commencerai malgré ma plume plus que moyenne...)

Mardi 01 Juillet 2008 - 18:51:22
Tu parles de poèmes ou de nouvelles ?
Si c'est des poèmes, j'en ai des vieux en stock mais des nouvelles, j'avais deux idées à développer et j'ai jamais commencé

Mardi 01 Juillet 2008 - 19:02:32
Des poèmes, des nouvelles, ... N'importe! Tant que c'est compo littéraire perso!

Mardi 01 Juillet 2008 - 22:04:38
Très bonne idée, mais des nouvelles ça risque de créer un topic avec un nombre de pages hallucinant non ?

Mercredi 02 Juillet 2008 - 16:04:16

citation :
Très bonne idée, mais des nouvelles ça risque de créer un topic avec un nombre de pages hallucinant non ?

 
T'as pas tort... alors, des extraits de nouvelles ou des poésies
 
mais je vois personne qui commence.... Il n'y a personne pour ouvrir la voie?

Mercredi 02 Juillet 2008 - 18:46:25
Ce topic est une bonne idée, mais je tiens toutefois à y instaurer certaines règles pour en assurer la bonne tenue :
si les compositions seront postées ici, en revanche les commentaires à chacune d'elles devront l'être dans un autre topic que je vais créer, afin de bien distinguer compositions et réactions.

Quant au choix de poster des nouvelles entières, je laisse à l'auteur en décider, quoiqu'il faudra voir ensuite ce que ça donnera.

Merci.



[Édit : voilà ledit sujet.]


Mercredi 02 Juillet 2008 - 19:20:25
Je commence donc....
 
                                                        La rose

Sa douce odeur me vient aux narines
En rencontrant cette belle inconnue
Ce tendre parfum de fleur divine
Mes idées envolées, disparues
 
Je ne voyais plus rien en dehors
Plus je plongeais dans ses yeux
Plus je voyais cette fleur éclore
Voir ce « Miracle » était merveilleux
 
De la toucher me vint l’envie
De l’effleurer du bout des doigts
Un court instant me sentir en vie
J’ai trouvé le courage en moi
 
Fleur de l’amour et de la beauté
Aux délicats pétales couleur sang
Celui de ceux qui se sont blessés
En espérant de l’amour seulement
 
Maintenant je ne vois plus que ces épines
Mon sang mêlé à ces autres victimes

Mercredi 02 Juillet 2008 - 21:02:47
Voici un extrait d'une nouvelle Intitulé "la dictature du sourire" racontant le Combat d'un homme dans un univers futuro-médieval
 
L’air était frais, agréable dans ce jardin à la française. Au milieu de ce havre de paix, coulait une rivière surmonté d’un pont en pierre portant les armoiries de la famille Blaken. Lord Tenebrae emprunta le pont pour s’installer sous le kiosque. Il sortit le violon qu’il avait emporté avec lui et entama le mouvement de la 7ème symphonie de Beethoven. Image idyllique qu’était cet être en train de jouer l’une des plus belle musique en temps de guerre. Il paraissait comme inspiré, aspiré par cet air enchanteur comme si un flot de notes le protégeait tel un bouclier. Il paraissait intouchable et à la fois si fragile. Blaken joua durant quarante minutes environ quand il entendit un crissement de feuilles. Sans tarder il saisit ses deux Browning. Le bruit s’approchait et Blaken redoublant d’attention et de concentration lança un sort très difficile à maîtriser, la vision nocturne. Il ferma les yeux et rassembla toutes ses forces quand tout à coup une enveloppe verte se forma autour de lui. Ce phénomène ne dura que quelques secondes et quand il ouvrit à nouveau les yeux, ses pupilles ressemblaient à celle d’un lynx prêt à bondir sur sa proie. Ce sort de vision nocturne donnait aussi à celui qui l’invoquait une sensibilité féline et c’est donc sans crainte que Blaken reconnu Kronos son chat noir. Il l’appela en sifflant, rangeant avec soulagement ses revolvers. Le félin possédait une grâce royale, son corps robuste et impeccablement reparti et ses yeux verts donnaient à cet Animal un sentiment de divins pouvoirs. Kronos était le compagnon de Blaken depuis quatre ans et c’est souvent que ce dernier l’interrogeait du regard quand ses pensées vaguaient à l’âme. Son enveloppe verte se retira autour de lui. Il prit Kronos dans ses bras et le raccompagna dans sa bâtisse. Comme à son habitude Blaken regagna le salon où étaient accrochés les tableaux de la famille Blaken. Sur un mur tapissé de soie rouge, Blaken voyait le visage de son père, il ferma les yeux et vit à travers un flash-back les flammes, le sang, les cris et les pleurs des membres de sa famille. Sa haine se lisait sur le rictus inversé qui lui déformait son visage. Quand tout à coup, Henry le tira de son état de semi léthargie


Mercredi 02 Juillet 2008 - 22:13:45
Bon alors je me lance. Voici un petit extrait d'un roman ("Le jardin aux statues de pierres" que j'ai commencé à écrire (mais sans imaginer vraiment en voir le bout un jour), sur une femme agoraphobe et au bord de la schizophrénie, qui va plonger petit à petit dans la folie totale et s'imaginer (en gros) que les statues qui peuplent le jardin de la maison que son mari a récemment acheté sont douées de vie, entretenant une relation avec son mari et complotant contre elle :
 
" Je me suis trompée au sujet des statues : ce qu'elles veulent, ce n'est pas me retenir prisonnière à l'intérieur de la maison. Ce qu'elles cherchent au contraire, c'est à m'attirer au dehors, dans le jardin, afin de m'y retenir assez longtemps pour que je devienne l'une d'elles. Je le sais car je les ai entendues le marmonner. Car elles marmonnent, voyez-vous. Elles marmonnent entre elles, parfois pendant plusieurs minutes, mais jamais très longtemps : elles savent bien que je les écoute. C'est la femme sous ma fenêtre qui les avertit. Elle m'épie, cette femme et quand elle me voit m'approcher de la vitre, elle parvient à prévenir les autres malgré son absence de bouche et toutes se taisent en même temps. Mais si je fais bien attention de ne pas m'approcher trop près de la fenêtre afin que cette garce ne m'aperçoive pas, mais suffisamment tout de même pour entendre plus ou moins distinctement leurs voix, alors je peux saisir quelques bribes des phrases qu'elles s'échangent. [...]  Car je sors parfois la nuit dans le jardin. Oh, bien sûr, ce n'est pas vraiment moi qui sors, mais ma statue ! Je profite de leur sommeil. Il ne dure pas longtemps, une heure, parfois deux, alors je fais vite. Quand je sens que les statues se réveillent, je rentre la mienne en vitesse. J'ai un compte à régler avec cette femme sous ma fenêtre, celle qui m'épie, alors j'envoie ma statue lui crever lentement les yeux. Toutes les nuits un peu plus. C'est un travail long et difficile, car ses yeux sont très durs ! Mais ma statue a aussi les doigts durs. Vous devez vous dire qu'il doit être impossible de crever les yeux d'une statue sans qu'elle ne se réveille. Pas du tout ! Je le pensais également, au début, mais j'ai fini par me rendre compte que le sommeil d'une statue est extrêmement profond."

Jeudi 03 Juillet 2008 - 02:50:58
Bon, ben un des trucs à la con que j'ai écrit y a longtemps.
 
ça vole pas haut, c'est digne d'un skymerde de gothopoufs déprimés bourrés de fautes en plus


citation :
 . . . .
. . . .
. . . .
. . . .
 
 
Et oui, rien.
Et j'ai mal.

Je n'arrive plus à écrire, et mes mains en tremblent.
Je n'arrive plus à dessiner, je n'arrive plus à dormir, j'arrive à peine à penser.
Plus de faim, plus de soif.
C'est le vide total, mais mon esprit n'est pas noir, il est blanc.
Blanc comme la feuille devant laquelle je me tiens.
Je hais ma condition d'être humain, je hais les illusions dans lesquelles nous vivons.

J'ai toujours autant peur de finir seul.
Je suis toujours en colère devant la stupidité des hommes.

"Le peur mène a la colère, la colère mène a la haine. La haine, mène a la souffrance..."

Mon père m'a dit un jour: "dans la vie, rien n'est tout blanc ou tout noir".
Il avait raison.
Car pour moi tout dans ce monde est gris...

Les textes que j'écrit, mon dernier plaisir dans la vie, car les autres me sont inaccessibles.
Au final, les poèmes que j'écrit ne sont que des morceaux de papier, souillés par l'encre que j'y ai déposé...


 
 
(Vous remarquerez la petite citation star wars dedans )