Art(s) et littérature >> Vos compositions littéraires...
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Mercredi 09 Juillet 2008 - 09:42:35
Histoire de participer, un petite poème sur les rappeurs :

Rappeurs

Frimousses alvéolaires parfumées à l'enfance
Aux discours rigoristes des doctrines dilétantes,

Ces braves troglodytes aux pas de contre danse,
Croient réveler le vrai en toute méconnaissance.

Ritournelles manivelles aux accords monocordes,
Aux phrases égocentriques forgeant un nouvel ordre,

Imposant sur la pierre leurs pensées cro-magnones,
Ils érigent en idoles leur fanfaronne personne.

Pronant l'intolérance sous couvert de respect
Leurs mots réquisitoires épuisent l'alphabet.

Comme le sexe à l'amour on pourrait s'y tromper,
La largeur des vêtements n'est pas celle des idées.



Mercredi 16 Juillet 2008 - 10:44:59
J'en met un deuxième sur la musique puisque le précédent a plu :

MUSIQUE

Oh temps béni des symphonies défuntes,

Ou l'art est une chimère, l'inspiration éteinte.

Ectoplasme verbal d'un pouvoir mercantile,

Illusion d'épicure ne tenant qu'à un fil,

Vestiges des érudits bannis de nos enceintes,

La culture fausse sceptique dogmatisée en sainte,

Par la voix de nos maîtres que le Poison distille,

Fait de nos utricules d'arides versatiles.
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Et un sur la recherche de l'Amour idéal :

Tu es ou ?

C'est bien joli tout ça mais tu es où ?
Moi je suis là, sur mon rocher,
A contempler le vide, repus par le surnombre,
Je supporte les rides dans la vallée des ombres.

Je suis la vie, je suis le temps,
Ironique espérance des lendemains brillants
J'inaugure la sagesse au détour d'un tourment
Ephémère illusion de l'Amour pour serment.

Je suis le juste, l'étranger permanent
Celui qui fuit les doutes en caressant le vent
De tendresse en vertu j'effleure le chatoyant
Attendant impatient de rencontrer l'aimant.

Je suis les ondes, je suis l'instant
Du quark référence aux infinis distants
J'ai la science du physique et l'atome élégant
Quand l'ecchymose phallique fusionne dans ton sang

Regarde-les danser, chanter et s'enivrer
Dans le grand respectable prêt à les avaler
Ingurgitant les chaires des esprits sclérosés
Avachis, aveuglés par l'image des damnés

Tu es l'absente, la négation des flots
L'espoir de l'hérétique aux symphoniques sanglots
Tu étales ton parfum sous leurs insupportables égos
Couvrant l'égocentrisme du plus beau des joyaux.

Rejoint la patrie mère, celle qui est ton repère
L'endroit ou tu es bien, là ou des bras te serrent
Au foyer rassurant loin des guerres, des enfers
Inaugure le profil de l'amoureux sincère



Mercredi 20 Août 2008 - 14:42:49
Bon, j'en rajoute un petit pour motiver les écrits vains. Un peu d'érotisme :

D'une caresse serpentine
A la griffure féline
D'un sein, d'une colline
Aux montagnes cyprines,

J'ai parcouru ton corps
De plaisirs sans effort
Le sexe tendu et fort
Penetrant tout tes pores

Je suis ton mâle aimé
L'esclave de tes pensées
Le jouisseur attaché
Aux fils que tu tissais.



Mardi 02 Septembre 2008 - 17:42:36
voila j'écris beaucoup et j'aimerais votre avis sur ce poème que j'ai écrit et qui est sans doute mon préféré! Soyez critiques je suis la pour m'améliorer en même temps! 0  je tiens a préciser que j'écris en un seul jet sans retoucher, car pour moi ca pourri l'esprit orriginal! C'est plutôt sombre et assez violent mais j'arrive pas a écrire autrement! Mis a part des conneries et des parodies!
 
Little Boy
 
Venez donc entendre cette histoire
S’éveillant au milieu de nulle part
Un jeune enfant ouvre les yeux
Sur un monde dévoré par le feu
 
Partout autour de lui
Résonnent des cris d’agonie
C’est au milieu de cette violence
Que peu à peu il reprend connaissance
 
Il est allongé sur le sol brûlant
Au milieu de ses frères mourants
Au fur et à mesure qu’il retrouve la mémoire
Il commence à se rappeler de ce funeste soir
 
Comme tous les jours de ce sombre été
Dans les arbres les oiseaux chantaient
Alors qu’on aurait cru au paradis sur terre
Dans un avion accourrait l’enfer
 
Avec ses amis il jouait tranquillement au ballon
Quand ils furent interrompus par un immense champignon
Sous un ciel devenu soudain multicolore
Les radiations commençaient à répandre la mort
 
Lui est tous ses amis allaient perdre la vie
Pour des actes qu’ils n’avaient pas commis
Ils allaient payer de leur sang
Les exactions commises par leur gouvernement
 
Tout cela pour la seule raison, qu’ils se trouvaient là
En ce mois d’août 1944 à Hiroshima
Uniquement parce que les yankees avaient décidé
Qu’un Carnage leur supériorité imposerait
 
A la question ; qui est ce barbare infâme
Je vous répondrais simplement ; l’oncle Sam
Qui pour user de la violence est prompt
Plus qu’a toute forme de réflexion

g viré mon topic!0

Mardi 02 Septembre 2008 - 17:57:08
Je rappelle à toute personne qui voudrait commenter les compos postées dans ce topic que les avis sont donc à déposer sur un autre topic, ici.


Samedi 13 Septembre 2008 - 22:42:55
J'ai composé un éloge banal de la guitare électrique qui date de 2005 je crois, j'espere qu'elle vous plaira:
 
 
 
J'apprécie la guitare électrique
Car c'est un instrument de révolution
Une invention sensée et chimérique
Et qui accompagne chaleureusement les percussions
 
Parce que je l'adore tant
Les sons qui y résonnent me sont agréables
Parce qu'il y a 50 ans
Elle était dite "l'instrument du diable"
 
Parce qu'à elle seule
Elle a permis l'émergence de genres musicaux differents
Parce qu'elles veulent
Montrer l'ouverture d'esprit en grand
 
Du Jazz au Black Metal
La guitare nous rend créatifs
Que le son soit banal
Ou totalement dépréssif

Mardi 07 Octobre 2008 - 17:11:27
Je me remet à écrire ce roman que j'avais tant commencé et recommencé. Cette fois-ci, je le sens bien. J'ai muri ce projet pendant quelques temps, aujourd'hui, j'attaque. Un petit extrait viendra se glisser ici lorsqu'il sera terminé. Pour le reste, secret défense.


Mardi 07 Octobre 2008 - 19:01:21
Quant à moi, je publie ici un extrait de ma nouvelle la plus rescente ( enfin, la dernière à être finie) .

C'est un morceau de dystopie, ou un maître s'est élevé au dessus des autres.

             Sur le pont, l'air était frais, venant caresser le visage blafard du Kriegmeister dans une douce matinée au reflet rouge. D'où il était, il pouvait voir l'immensité de sa flotte, une armada telle que le monde n'en avait jamais connue, elle s'étendait à perte de vue, malgré sa vision supérieure. Plus de quatre mille bâtiments de débarquements des types les plus variés, soixante sept cuirassés, quatre-vingts croiseurs, deux cent quarante-deux destoyers, cinquante deux porte-avions, une centaine de dragueurs et chasseurs de mines, quatre-vingt dix sous-marins, plus de sept cent navires d'escortes et de ravitaillement. Une force telle que jamais un homme n'en avait eu sous son commandement. Cette flotte était mené par le plus puissant navire jamais sortit d'un chantier maritime, l'Annihilator, quatre cent quatre-vingt dix neuf mètres de long, un maître-bau de soixante dix sept mètres, une puissance de feu inimaginable, une bordé de canons du plus gros calibre, un monstre d'acier et de feu, le maître des mers. C'était Son navire, il était sortit des chantiers quelques années auparavant et avait semé la terreur sur toutes les mers du globe, affirmant la suprématie de la marine du Kriegmeister.
             L' Europe puis les autres terres mises à genoux par ses immenses armées fournirent les matériaux et la main d'œuvre afin de réhabiliter et de construire de nouveaux bâtiments de guerre, on avait remit en service nombres d'anciens navires et d'autres sortaient des chantiers au rythme du martèlement de l'acier et du pas des armées qui asservissaient toujours plus de terre et de peuple en son nom, ceux qui refusaient de le servir périssaient dans de gigantesques purges, leurs os broyés sous les chenilles de ses chars ou succombant dans d'immenses brasiers qui consumaient des nations entières.
               Ses armées avaient traversées les mes du globe, ne laissant plus que cette nation hors de son giron, il avait refusé tout compromit, avait exécutés des millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Il se souvint avec un frisson d'extase de l'odeur de chair carbonisée et de putréfaction qui exhalait des charniers à la suite du siège de Londres. Les habitants avaient tenus tête à ses armées pendant plus de quatre mois, jusqu'a ce que le manque de vivre et de soins eut raison de leurs défenses. La moitié de la population s'était rangée de son côté, ce qui facilita grandement la prise de la cité. Finalement, le neuf avril il donna l'assaut final, répandant ses troupes comme un brasier dans la ville, s'en suivit un chaos sans nom, la ville s'embrasa  alors que ses divisons blindées atteignaient le palais de Westminster, réduisant au Silence les derniers vestiges de démocratie en Europe. Sur les près de neuf millions d'habitants qu'abritait la ville avant le siège, il n'en restait plus que six, en comptant les hommes qui s'étaient rangés sous son étendard. Le Massacre avait continué pendant trois jours. Ies survivants qui avaient refusés d'embrassés sa cause avaient été exécutés puis entassés sur d’immenses brasiers allumés en dehors de la ville. Ce scénario c'était répété maintes fois depuis des années, augmentant sa puissance et le nombre de ses esclaves. Londres, Pekin, Tokio, Pretoria, Moscou... Toutes ces villes étaient tombées presque sans combattre.


Lundi 13 Octobre 2008 - 02:01:12
voiala un petit extrait
 
Le temps passe
Le future s’efface
Et le passé est toujours sur ta face
 
La vie une fois pour toi une fois contre toi
Mais les sentiments sont toujours sur le toit
 
Dans un cimetière j’ai fait ma prière
Et devant moi apparent un esprit d’une cicatrice meurtrière
 
Une cicatrice se cachant dans un profond mordu
A cause de cet vie tordu dans ce monde perdu. 
 
L’amour n’existe plus
La haine règne  
Avec ce sentiment d’humanité nue
Et les secrets absurdes qui se révèlent
 
 

Mercredi 05 Novembre 2008 - 20:10:21

Tiens je vais mettre une de mes poésies

Le réveil ( de l’ascète )


Dans les noirâtres limbes de mon Désespoir,
Dans les tristes linceuls ternis par le Destin,
Dans ces vieux draps noirs tout tissés de satin,
Je sombre dans les tourments de l’injuste Soir.

Dans la brume incertaine du profond Oubli,
Dans les vapeurs suaves des songes d’été,
Dans les eaux troubles du tumultueux Léthé,
Je suffoque dans l’hallucination impie.

Quand j’émerge, hébété, dans ma solitude,
Abruti par une nuit de servitude,
Le brouillard se dissipe autour de mon lit vide.

Un nouvel Enfer tout autour de moi s’installe,
Je subis alors les supplices de Tantale,
Sous mon œil horrifié, ma figure livide.