Razgoth | Los Angeles, Californie,7 octobre 1986. Date de la sortie du troisième album d’un groupe de « Thrash Métal » appelé Slayer. Son nom : Reign in Blood.
L’album est produit par un label de Hip Hop connu, Def Jam Records. Les critiques tombent, un succès. Le public est conquis. Mais des polémiques se créent, l’album est considéré comme d’une violence très choquante (vous imaginez en plus à l’époque), le groupe a des problèmes concernant une soit disant appartenance à certaines idéologies nazies à cause de la chanson Angel of Death qui évoque certaines atrocités commises par le médecin allemand Joseph Mengele. Malgré les polémiques l’album, en six semaines est disque d’or aux Etats Unis.
Nous sommes actuellement en 2010 et il est considéré comme un des meilleurs albums de groupes Thrash de tout les temps.
L’album dispose de 10 chansons, principalement composé par Kerry Altar et Jeff Hanneman, et dure trente minutes.
1/ Angel of Death
2/ Piece by piece
3/ Necrophobic
4/ Altar of Sacrifice
5/ Jesus saves -
6/ Criminally Insane
7/ Reborn
8/ Epidemic
9/ Postmortem
10/ Raining Blood
Angel of Death commence les hostilités, c’est un voyage vers les camps de la mort qui est en train d’arriver, les premières paroles : « Auschwitz, the meaning of pain ! », en Français, Auschwitz, la signification de la douleur. Ça promet. Aucun répit. Vous êtes déjà mort.
On enchaine avec Piece by Piece, rapide, la chanson ne dure que 2 minutes, Araya a un chant carré, il maitrise parfaitement son art.
Fini ?
Necrophobic, on continue, on a pas le temps de dire ouf ! Les riffs vont tranchent en deux en 1m40 avec un solo de Altar tel un éclair !
Altar of Sacrifice reste dans la lignée de ses prédécesseurs avec Araya qui n'est pas content, et Altar qui nous continue ses solos de guitares, un morceau entrainant.
Jesus Save commence tranquillement, rythme lourd en lent, puis redémarre sur les chapeaux de roue, « JESUS SAVE ! JESUS SAVE ! » , on recommence les riffs tranchants et rapides, avec solos à nouveaux.
Criminally Insane, Reborn et Epidemic, suivent et restent, eux aussi, dans le même esprit. Où sont les mauvaises chansons ou les morceaux sans intérêts dans cet album ? Pour l’instant aucun.
Nous arrivons à Postmortem, avant-dernier morceau, qui est très entrainant dès le début, ca vous donne envie de headbanguer comme un dingue, riffs excellents, chant posé, puis cri résonnant, ça monte, ça descend, ça ralentit, ça redémarre, et à la fin, vous sentez que nous nous dirigeons vers la dernière chanson qui annonce la mort, celle qui sera le clou du spectacle. Do you want to die?
Coup de Tonnerre. Raining Blood.
Bruit d’orages, d’éclair et d’une pluie de sang, explosion et destruction ! Slayer nous a gardé le morceau ultime pour la fin, c’est un apocalypse qui détruit tout sur son chemin, c’est une rage inouïe qui anime nos musiciens, Araya crache sa rage, la batterie se déchaine et les guitares ronronnent, c’est vraiment l’apothéose. Coupe de tonnerre. C’est fini.
Alors, que vaut la bête? C’est un monstre, une boucherie, c’est violent, c’est du Thrash comme on en a jamais vu, c’est hors du commun, en seulement trente minute, Slayer vous envoie en enfer dans un océan de sang, vous n’avez aucun répit dans cette montagne russe infernale, vous n’avez aucun autre choix que de rester coller à votre siège. De toute ma vie de metalhead, je n’ai jamais vu un album de Thrash atteindre un tel niveau. Rien n’est à jeter, c’est un chef d’œuvre ultime. Slayer a prouvé que le Thrash, c’est lui ! 2010-08-08 00:00:00
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