1. CRASH

Les chiens jaunes se sont affairés,
Sur ce géant d'acier.
Apparemment tout est ok,
Cachons la vérité.
Quelques euros pour un billet,
Dans ce vieillard cassé.

Les soutes maintes fois ressoudées,
Sans nulle sécurité,
Les effectifs endimanchés,
Leur sourire est figé,
Au décollage tous sont crispés,
Voyant leur destinée,
Le kéroséne pulvérisé,
Le crash est annoncé.

Au-dessous des cieux,
La mer était en feu,
Ce colosse démembré,
Fini par se noyer.

Au-dessous des cieux,
La mer était en feu,
Ce colosse démembré,
Fini par se noyer.

Au-dessous des cieux,
La mer était en feu,
Ce colosse démembré,
Fini par se noyer.


2. MARECHAL DE FER

1770 France voit naître son fils,
Dans un endroit propice, où inteégrer la milice,
Que faitre de mieux?
Vu qu'en toi coulera le sang bleu.

Troufion jeune et fier à l'école royale militaire.
C'est l'armeé du nord qui te fera connaître le guerre.
Bravoure at audace:
Font pour d'autres de toi una menace.

Dans la vallée des rois, toutes garnisons tu vaincras,
Idem dans les tranchées, maintes fois arpentées,
Grenadier en un soupir, devient vite maréchal d'empire.

Glorieuse ascension, ton honneur est légion,
Maréchal de fer, ministre de la guerre.

Glorieuse ascension, ton honneur est légion,
Maréchal de fer, ministre de la guerre.


3. GUERRE DE CENT ANS

Je vais vous conter ce jour, où beaucoup d'sang fut versé;
Des mésentes qui coûtent, des vies, des families brisées;
Des innocents en outre, ont dû payer le traite;
Au passeur pour la mort, qui est venu les chercher.

En attendant ce jour, ces princes des dieux combattaient;
Pour leur justice personelle, pour tout ce qu'ils désiraient;
Des peuples trés différents, convaincus par leurs pensées;
Se battre pour protéger leurs biens, ce qu'ils possédaient.

C'est la guerre de cent ans,
Faisant couler le sang.
Guerre cruelle d'autrefois,
Infinisable en soi.

Des viols, des maisons brûlées;
Qui permettaient de constater,
Une domination lésée, un avenir consterné;
Des enfants jetés des ponts, des femmes enclaves comme des
pions,
Heureusement que ce temps est révolu maintenant.

C'est la guerre de cent ans,
Faisant couler le sang.
Guerre cruelle d'autrefois,
Infinisable en soi.

C'est la guerre de cent ans,
Faisant couler le sang.
Guerre cruelle d'autrefois,
Infinisable en soi.


4. TOXIQUE LUXURE

Il serait temps de penser faire un investissement,
Dans nos centrales nucléaires qui n'ont plus trente ans.

Si EDF souhaite les garger près de soixante ans
Ils préfèrent prendre de grois risques et se moquent des gens!

Ces sociétés ramassent du fric,
Elles aiment ça les gros bénéfices,
Mais l'entretien nécessite de l'argent.

58 centrales nucléaires,
34 d'entre elles doivent être refaites,
Mais ils veulent les pousser encore longtemps.

Fusion de réacteur,
L'Uranium Brûle dans ton cœur,
Danger pour la nature,
Toxique luxure.

Ces sociétés ramassent du fric,
Elles aiment ça les gros bénéfices,
Mais l'entretien nécessite de l'argent.

Leur engagement est inconscient,
Après la lumière la néant,
On est sur une bombe à retardement.


5. COULOIR DE LA MORT

J'etait libre, un gars simple, honnête et droit,
Je suis sorti, un soir où je n'devais pas,
Quand sourdain, un homme surgit devant moi,
Agressif, il prit son arme et tira.

Plus un bruit, un sombre regard suffit,
Primitif, je me saisis de sa vie,
Le lendemain, dans une cage, incompris,
Sans témoins, je vais en payer le prix.

Les années passent, mais ne se ressemblent pas,
De pire en pire, j'ai perdu ce en quoi je crois,
Et je prie, pour que la mort ici-bas,
Dans la nuit, m'mmème sans faire de faux pas.

Dans le couloir de la mort,
Le vie n'a plus raison ni tort,
Dans le couloir de la mort,
Une seule envie, quitter mon corps.

Je dormais, quand j'entendis une voix,
Celle d'un garde, venant me chercher je crois,
C'est ainsi, que ma vie se termina,
Et enfin, mon âme se libéra.

Dans le couloir de la mort,
Le vie n'a plus raison ni tort,
Dans le couloir de la mort,
Une seule envie, quitter mon corps.

Dans le couloir de la mort,
Le vie n'a plus raison ni tort,
Dans le couloir de la mort,
Une seule envie, quitter mon corps.

Dans le couloir de la mort,
Le vie n'a plus raison ni tort,
Dans le couloir de la mort,
Une seule envie, quitter mon corps.


6. MON COMBAT

Plusieurs mois à la dérive,
Tel un bateau ivre,
Je m'éloigne de vous de manière progressive.

Mes douleurs et mes soupirs,
Je n'peux les décrire,
Seuls mes songes me laisseront votre souvenir.

Chers parents, j'aimerais partir,
Eviter de vous voir souffrir.

Quatre longues années passées à mon chevet,
A pleurer, vous torturer sans arrêt,
Que faut-il que je fasse? Je voudrais bien laisser ma place.
Faudrait-il un jour que la vie me chasse?

Chers parents, j'aimerais partir,
Vous éviter mon devenir.

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.

Surement qu'un jour, la mort s'invitera pour mon compte à rebours,
Vivement le jour, où je ferai mon plus beau voyage sans retour.
Plus jamais de souffrances et je pourrai enfin mieux respirer,
Oh laissez-moi, oh laissez-moi voler...

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.

L'enfer est en moi, aidez-moi,
L'avenir n'est plus mon combat.


7. DOCTEUR SATAN

Histoire vécue, à l'aube de notre temps,
De mascarades, en détournements,
Violent depuis, que tu es enfant,
Tu es jugé dément.
Avide de sang, de pouvoir et d'argent,
Populaire pour des gens.

Docteur Satan,
Faux bienfaisant,
Docteur Satan,
Depuis trop longtemps.

Jeune diplômé, reconnu dans ton rang,
Au regard fier, profond et glaçant,
Pour toi l'humain est un assaillant,
Plutôt mort que vivant,
Devant tes pieds, tous ces corps décharnés,
N'attendent plus qu'à brûler.

Docteur Satan,
Faux bienfaisant,
Docteur Satan,
Depuis trop longtemps.

Incarcéré, depuis peu de temps,
A la Santé, dans des murs suintants,
Soixante-trois âmes, t'attendent au tournant,
Ils étaient innocents.
Les jeux sont faits, la guillotine t'attend,
Tu n'romps pas ton serment.

Docteur Satan,
Faux bienfaisant,
Docteur Satan,
Depuis trop longtemps.

Docteur Satan,
Faux bienfaisant,
Docteur Satan,
Depuis trop longtemps.


8. GENOCIDE

La France a aressé, le peuple Bamiléké,
Se permettant un crime, contre l'humanite,
Toutes les tentatives d'enquêtes furent supprimées,
Afin que les coupables, eux, ne soient jugés.

Colonisation sanglante,
Destruction du régime de l'indèpendance.
Extermination massive,
Extinction progressive,
D'un peuple noir par un empire.

La France a aressé, le peuple Bamiléké,
Négligeant de ce fait, ses valeurs ses alliés,
Ethnie persécutée, vainement assassinée,
Oubliant même ce que veut dire la paix.

Colonisation sanglante,
Destruction du régime de l'indèpendance.
Extermination massive,
Extinction progressive,
D'un peuple noir par un empire.

Génocide, l'humanitè tombe dans le vide
Génocide, l'hexagone en est le caïd


9. MARTYRES DE NOS CLANS

Mâle dominant d'une meutre affamée,
En quête de charniers pour subsister,
Canis Lupus, les hommes sont à tes trousses,
Marre de cette frousse, exterminations les tous.

Tes yeux perçants,
Tes crcs saillants,
Tes hurlements,
Martyres de nos clans.

Toutes ces années de rumeurs infondées,
L'ont supprimé de nos monts et vallées,
Bête légendaire fort méconnue naguère,
Le loup devenu le nerf de guerre.

Tes yeux perçants,
Tes crcs saillants,
Tes hurlements,
Martyres de nos clans.

Tes yeux perçants,
Tes crcs saillants,
Tes hurlements,
Martyres de nos clans.

Tes yeux perçants,
Tes crcs saillants,
Tes hurlements,
Martyres de nos clans.


10. APOCALYPSE

La Terre, écorchée des mains de chacun,
S'apprête à jeter sur nous son venin,
Nous sommes les bourreaux de son destin noir.
C'est clair, n'y allons pas par quatre chemins,
Le temps n'est plus notre propre assassin,
Nous sommes les destructeurs de notre histoire.

Si l'apocalypse est née,
Dis-moi pourquoi résister,
Crever pour vivre ou vivre à en crever,
L'apocalypse est lancée.

L'enfer maintenant nous consume en son sein,
Hadès et Cerbère en sont les gardiens,
Fatalement les prophéties s'accomplissent.
Le mal surgit du fond des océans,
La faucheuse devient notre prochain amant,
Armageddon sera l'ultime supplice.

Si l'apocalypse est née,
Dis-moi pourquoi résister,
Crever pour vivre ou vivre à en crever,
L'apocalypse est lancée.

Si l'apocalypse est née,
Dis-moi pourquoi résister,
Crever pour vivre ou vivre à en crever,
L'apocalypse est lancée.