Unfragment : Les Courbures de l'Âme

Alternativ Death / France
(2017 - Self-Released)
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Lyrics

1. L'AUBE DU DESTIN

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2. TOUT LE SANG VERSÉ

Les braves croisent le fer
La bave aux lèvres, entre adrénaline et peur
Les tôles froissées en enfer
Tu suintes, ils crèvent, se taisent des cœurs
Nos étendards flottent dans les airs
Faire mordre aux leurs la poussière

Tout le sang versé
Forme la mélasse qui ensevelit les corps sous nos pieds
Tout le sang versé
Irrigue nos destins de morbides tragédies

Le guerrier ne pèse pas lourd
Dans son armure, la raison fait la sourde
Pas un seul sentier pour s’évader
Être le plus dur pour ne pas tomber
La main ferme sur la poignée
La virilité tient droit le bouclier
Tous les sangs versés
S’écoulent sur la terre pareille à la sueur sur la peau

Tout le sang versé
Lave la crasse de nos corps encore sur pieds
Tout le sang versé
Irrigue nos destins de moments-clés

Charge !

Tout le sang versé
Coule aux pieds de familles endeuillées
Tout le sang versé
Sonne le glas des velléités

Les épaves posent le regard
Sur les blessures, où sont tombés les frères
Les peaux marquées, les visages blafards
Personne n’a été épargné
Qui était ton adversaire
Celui avec qui tu commerçais hier
Un étendard flotte dans les airs
Mais il n’est plus l’heure d’en être fier


3. QUE M'AURAIS-TU DIT

La mort t’a emporté si vite, si vite
Le trône m’importe peu, s’il pouvait encore m’ignorer
Pourquoi ne supporte-t-il plus la légèreté de ta sagesse

Oh mon père, qui pourra me soutenir ?
Certainement pas… ce Dieu
Certainement pas… un Dieu

Mes torts, qui les redressera-t-il
Tout cela m’assomme
Oh mon père, que puis-je dire
Plus un mot… ne fait sens

Non !!! Père, que m’aurais-tu dit avec un souffle de vie en sus
Que m’aurais-tu écrit, si tu étais resté loin des douleurs de la bataille

Le trône est si froid, le protocole si lourd
Tu fus un si grand Roi, qu’après toi plus rien ne brillera

Qui osera te montrer du doigt, toi qui n’as jamais imposé ton joug
Qui n’as jamais fait couler le sang que lorsque nos terres furent assaillies
Que lorsque nos femmes furent salies, nos enfants affamés

Tu as éprouvé tes adversaires, fédéré la noblesse
Les gens du peuple t’ont aimé, car pour eux tu as enduré leurs souffrances…
Tu as fait naître en leur cœur, l’espérance

Non !!! Père, que m’aurais-tu dit avec un souffle de vie en sus
Que m’aurais-tu écrit, si tu étais resté loin des douleurs de la bataille
Si tu m’avais laissé la mener pour que rien n’atteigne tes entrailles
La mort ne t’aurait pas emporté, et maintenant que dois-je maudire


4. COLÈRE NOIRE

Tel l’étrave qui fend les eaux, il joue sa vie en coulisse
Pas besoin de lever de rideau, avec ses frères il se hisse
Combattant sur le pont le soldat ou la forte fièvre
Le capitaine de vaisseau sait reconnaître ton courage

Ton courage…

Si long le temps au fil des flots, pour atteindre ta promise
Tu passes le temps autour d’un tonneau au gré des vents imprévisibles
Tu sais ta mère pour toi en sanglots, ton salaire est sa terre promise
De nouveau humer le terreau foulé à l’Orée de ton plus jeune âge

Sens-tu poindre le nuage noir
Une annonce d’une colère noire

Sens-tu poindre le nuage noir
Une annonce d’une colère noire

Colère noire… le dégout d’une promesse piétinée
Colère noire… le goût d’une vengeance ensanglantée
Colère noire… du haut de ta tour tu ne pourras l’éviter
Colère noire… te prendra ce que tu lui as ôté

Tel une entrave un couteau dans le dos, tu n’as rien vu venir
Pas besoin de lever de rideau, le futur c’est toi qui l’écris
Combattant de la couronne, tu ne sers plus les mêmes personnes
Désormais seul tu navigues, en eaux troubles, en eaux rouges


5. SOUS LE VOILE, MON ORIENT

Les images d’un lointain orient
Baignées de lumières éternelles
Ne me rappellent d’aucun accident
Mais d’une rencontre tel un appel
Ce n'est pas un mirage évidemment
Mais à l'horizon pas un seul nuage... surprenant
 
Le vertige d’une sensation
D’un souvenir si déroutant
Tel un bateau ivre, une libération
La fontaine de jouvence

Sur le rivage de mon occident
Tu as posé le pied, éclairci mon ciel
Sort du sommeil mon feu ardent
Toutes mes faiblesses à toi se révèlent
 
Le vertige d’une ascension
Aussi soudaine que fulgurante
M’invite à suivre mes pulsions
Aussi mondaines que déroutantes
 
Je suis en nage, je te croque à pleines dents
Je suis ton otage, j’y consens
Ne soyons pas sages en occident
Nos âmes voyagent sous l’emprise des sens
 
Des lames… et des corps s’écroulent
S’écoulent les sangs encore
Les larmes et les sons se déversent
Puis s’endorment les corps
Maranathil naam paaddouvôme
Marrou djennmathil naam sérrouvôme
Avant que le voile ne se pose
La promesse de se retrouver

Avant que le voile ne se pose
La promesse de se retrouver
Le temps se consume d'une courte prose
Derniers mots avant que ne sèche la plume


6. LA PROMESSE

Sous le bois, l’ombre du destin
Le regard sournois, la vengeance comme un refrain
Sous le bois, le funeste destin
La lame file le Roi, la lame pourfend le sein

Comme le manteau de feuilles en automne
Le vent nous souffle, le vent nous éloigne
Est-ce notre fardeau que d’être séparés encore
Quand la nuit nous étouffe, je rêve la nouvelle aube d'un jour qui soigne
 
Détresse... je tombe dans un précipice sans fond
Tristesse... des larmes coulent au pied de ma tombe
Rien ne cesse... reviens-moi encore et sans cesse
Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse

Comme le tableau sur le mur détonne
Que le souffle du vent l’empoigne
Si petits nous sommes, nous ne sommes que des hommes
La somme de nos défis dont on se méfies comme de la pomme
Mais que toujours la lumière nous gagne

Détresse... je tombe dans un précipice sans fond
Tristesse... des larmes coulent au pied de ma tombe
Rien ne cesse... reviens-moi encore et sans cesse
Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse

Aux abois… je m’abandonne à l’édifice sans nom
Espoir… une rose éclot au pied de ma tombe
Rien ne cesse… reviens-moi encore et sans cesse
Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse

Une nouvelle ivresse… la promesse - Se retrouver sans cesse… la promesse


7. DANS LE REGARD, LE MIROIR

Sept heures du mat, un nouveau jour se lève
Je mate ta peau mate, une nouvelle nuit de rêve
Devant mon café noir, doucement j’émerge

J’émerge en marge de ma bulle
Je gamberge au large des cellules

Les yeux se braquent, les visages se dévoilent
Premiers mots qui claquent « Mon amant astral »
Nouvel horizon vers lequel sans réserves mon esprit met les voiles
Un nom t’est murmuré depuis ton plus jeune âge
Il est temps de recouvrer la vue, paroles de chamane

Chamane… Tout un monde et au-delà
Je plane… dimension du temps le grand trépas

Le charme des retrouvailles
La voix d’une âme sortie du sommeil
Le drame de nouveau te tenaille
La voie des âmes, des âmes jumelles


8. LES COURBES DE MA DAME

Allongée devant moi, simplement
Dans le plus simple appareil
Silencieusement, tu m'appelles

Je suis un gourmand, j'entre dans la ritournelle
Tu es cette idée, ce fantasme
Cette pensée, l'orgasme
Elles m’assomment…

Les courbes de ma dame
Irriguent le flot de mes flammes
Le saint Graal, le sésame
Haut et fort je te réclame

Les courbes de ma dame

Sur ton front rebelle
Une goutte de sueur perle
À moi je t'enchaîne
Sur toi je me déchaîne
Entre mes cuisses ruisselle
Le flot du plaisir
Ta langue goûte le sel
De mes parfums, mes élixirs

Dans ta couche je suis bien
Réchauffe ma peau de satin
Dans ta bouche le divin
Je sais y faire, tu le sais bien
Je le touche tu me tiens
Je ne lâche rien tu m’appartiens
Je fais mouche heureux crétin
Ne mâche pas tes mots mon libertin

Les courbes de ma dame (Les courbes de mon âme)
Irriguent le flot de mes flammes
Le saint Graal, le sésame
Haut et fort je te réclame


9. DES PLANCHES ET DES CORDES

La gomme s’use sur le bitume pour s’approcher de fidèles âmes
Les gammes fusent et la corne s’épaissit sur le bout de nos doigts
Des flammes, de la sueur, des bulles d’alcool déroulent le macadam… pas de blâmes
 
Pas de blâme, ce soir loin de chez soi nous sommes les rois
Sur les planches l’énergie règne et le public en redemande
Tous acclament les hymnes que leur fredonnent les ondes au fil des mois… plein d’émois
 
Des planches et des cordes
Entre les micros ça switch fort
Des hanches et des formes
Ne sois pas sot, dans les loges ça joue encore
 
Mettre le feu, mouiller le maillot et se jeter dans l’arène
Chaque salle de concert est plus chaude que celle de la veille
Bras tendus pour éviter que se tordent les tronches venues de la scène
 
Mettre le feu, mouiller le maillot et se plonger dans la reine
J’la prends à l’envers et c’est plus chaud qu’avec celle de la veille
Bien détendu pour savourer l’extase qui coulent dans nos veines
 
Des planches et des cordes
Sur ton manche tu livres tes accords
Dents bien blanches humm qu’elles me mordent
Et dans ta gorge comment sonnent tes cordes


10. KARMAGEDDON

Si long le temps de ville en ville
La vie en coulisse
L'espace d'un instant je pars en vrille
Besoin de ma promise
Entre deux prestas en douce je file
Lui faire la surprise
La bouche en cœur, un bouquet de fleurs
Je vais mettre dans le mille

Hooooo !!! C'est quoi ce bordel ?!?
Mon sang entre en ébullition !
Hooooo !!! C'est quoi ce test ?!?
Bon sang ! Réponds à ma question !

Une longue absence et le prod a géré
Il a joué la patience
Visite de studio, apéro et grand resto
Il a gagné ta confiance
Te titiller les sens, la liberté suggérée
Le prédateur t'a serré
Mais la réalité lors du lever de rideau
Il a tiré sa révérence

Putain même pas protégé, je n’en ai rien à foutre que le préso ait craqué
Je vais l'étriper, lui faire rentrer les yeux dans la tête, le faire saigner
Putain de bordel de merde, je ne vais rien lui épargner, je vais lui faire bouffer son foutre avarié
Le clouer comme un trophée sur le mur de ses fiertés

Si court le chemin de la descente en enfer
Je rends les clés de mon destin
Pourquoi a-t-elle cédé et lui me l'a-t-il fait à l'envers
L'esprit se pose au petit matin
Il n'y a plus d'envies en moi, plus aucuns repère
Même pas fichu d'être assassin
Plus rien à foutre de rien, je lâche l'affaire
Je m'abandonne au Malin

Hummm C'est la crise ?
Hummm Viens que je te divertisse
Hooooo Lâches prise
Hooooo Suis-moi encore en coulisse

Me réfugier dans la haine, d'alcool me pourrir l'haleine
Me réfugier dans les seins de mondaines
Plutôt que s'ouvrir les veines
Me réfugier dans la laine de leur pubis somptueux domaines
Me vouer à tous les seins et fontaines
Puis cuver le vin de ses dames


11. LE REFLET DES ACTES

Quel cours prend ma vie
Celui de la chair
J’émerge de ce lit
Loin de ma chère

Pas question de résister, quatre mains six entrées
Pas encore rassasié, la morale peut se rhabiller
Je ne sais plus où regarder, je veux bien tout dévorer
Laisses-moi m’égarer

Quel cours prend ma vie
Celui de la misère
J’émerge de ce nid
Loin de ma terre

Le filon est séduisant, mais quatre lunes plus loin
L’envie ne s’exprime plus, s’abandonne au besoin
Comme une drogue j’en redemande, mais suis-je bien excité ?
Pour sûr, je me suis exilé

Exilé !

Toi ! Miroir de mon Âme, dévoile mon passé

Miroir de mon Âme
Tel est mon passé
Je me prends un blâme
C’en est assez

Miroir de mon Âme… Le reflet des actes


12. LA VALSE DES ÂMES

Saines pensées d’ailleurs
Ni perdant ni vainqueur
Sève en moi me parcours
Crépuscule d’une nouvelle cour
Serein, entier, apaisé
Sentier des écorchés

Crève en moi ce mal sourd
Lève en moi ce bien lourd
Ne plus être ébloui
Le silence de la nuit

Saines pensées d’ailleurs
Ni perdant ni vainqueur
La rosée d’une nouvelle aurore
D’une nouvelle aurore

lyrics added by JeromeG - Modify this lyrics