1. FAIT DE BEAUX RÊVES MA BELLE

Tes baisers ont un goût de cyanure.
Je suis addict,
J'en veux encore.
J'en veux encore.
T'es baisers ont un goût de cyanure.
Tu es si belle,
Tu ressembles à la mort,
Dort.

Nous tomberons ensemble,
Un soir quelque part.
Je veille a ton chevet.
J'attends des jours et des nuits
A prier ton épuisement
Alors ferme les yeux, ait confiance...

Si tu fermes les yeux un instant j'en profiterai peut. être. (×3)
Si tu fermes les yeux un instant j'en profiterai sûrement.

Je regarderai ta chute
Et quand ton corps fendra le sol
Tu seras seule.
Tu seras seule.
Quand j'en aurai assez
De te voir inanimée.
Je redescendrai sur Terre
Quand ma corde sera usée.

Toi et moi on a tellement plané
Que nos ailes ont fini par brûler.
On s'est tellement saignés
Que nos corps se sont vidés.

L'ironie nous a consumés,
Allume moi dernière foi.
Que nos cendres se mélange
Allume. moi une dernière foi

Puisque ton amour se fane
Mon amour s'éteint
Notre amour est mort
Notre amour et mort et enterré
Et enterré

Je regarderai ta chute
Et quand ton corps fendra le sol
Tu seras seule.
Tu seras seule.
Quand j'en aurai assez
De te voir inanimée.
Je redescendrai sur Terre
Quand ma corde sera usée.

Au sommet du mensonge lequel de nous deux lâchera prise ?
Au sommet du mensonge je sais que tu craques et que l'air se fait rare.

Au bord du gouffre le néant acclame ton arrivé.
Allez, saute.
Au fond du trou nos souvenirs se figent pour l'éternité
Allez saute
Alors ne t'inquiète pas chérie,
Mais t'inquiète pas pour nous.
Mais ne t'inquiète pas chérie,
Mais t'inquiète pas pour moi.

Je lâche prise à mon tour
Mon esprit bascule
Et le temps semble s'arrêter
Puis soudain mon corps s'écrase sur le tiens.

Puisque ton amour se fane,
Mon amour se meurt,
Notre amour est mort et enterré,
A tout jamais.


2. LE TABLEAU DES CAUCHEMARS

Tu m'as offert
Ton pire cauchemar.
Par la précision des formes,
Je me perds dans ton mental.

Toi qui captures la mémoire,
C'est la douleur qui paralyse l'image.
Eternellement possédé
Je reste figé.
Toi qui enfermes la peine,
Tu vomis tes angoisses sur la toile de ton mental.
Tu me perds dans d'épaisses et d'obscures couleurs.
Sors, sors de là.

Le labyrinthe de tes tourments,
Impénétrable par le passé,
Dans un désert de sentiment,
J'ai su trouver la clé.
Par le langage de tes pulsions,
Impénétrable par le passé,
Dans l'horreur de ton imagination,
J'ai su trouver la clé.
J'aimerais faire taire la détresse, la tristesse et la haine, la détresse de tes poèmes.

Sauve toi vite et laisse moi.
Sauve toi vite et laisse moi seul.
Cours plus vite et tais. toi puisque les mots n'existent pas.
Des siècles ont passés
Hypnotisé par les détails
Je me prends à rêver de tes cauchemars.
Des siècles ont passé.
Je me suis oublié
Dans la perfection de tes traits, icône démesurée.

In tuo templo
Omnia Rubra.
Luxes manes imperfectum
Inges simulacrum.


3. ÉNERGIE NÉGATIVE

Rampe, crache, saute sur ma carcasse
Piétine et écrase ce qu'il en restera

Par vos dires, vos regards, je saigne, je trace sur mon être, comme on grave dans la pierre chaque déception
Par votre faute mes cicatrices jamais ne se referment
De la tête aux pieds vos paroles m'ont écorché

Un trait sur le bras, deux traits, c'est à cause de toi
Si vos âmes ne peuvent entendre l'horreur que vos remontrances m'infligent, j'exige que la force de mes mots martèle mon corps
Si fort que ma chair se déchire, si fort que mes os se brisent, si fort que le sol en tremble
Plus fort, qu'éclatent vos tympans

Plus de place sur ma peau

Je suis à vif, je suis brûlant d'énergie négative
Je suis le recueil de vos poésies malsaines, ou chaque mot saigne
Je suis la lumière divine, un soleil de douleur, le phare des incompris, des faibles et des pauvres
Je suis tout ceux que l'on rejette, ce que nos yeux refusent de voir
Je m'élève et éclaire les désespoirs, les déshérités, les désespérés

Je trace sur mon être, comme on grave dans la pierre
Par votre faute mes cicatrices, jamais ne se referment

Un soleil de douleur, bien trop épuisé
Le feu s'essouffle en moi, et dans un dernier mouvement, j'arrache ce cœur de ma poitrine
Il est si vide, il sonne si creux, il brille et gravite devant mes yeux
L'œil rouge, par la fatigue finira par se fermer


4. DANS MA BOÎTE

Dans ma boite je suis le roi.
J'ai peur de moi.

Pourquoi t'avoir mis dans ma boite ?
Dans ton coin, ton visage s'efface,
Ton visage s'efface.
Tu ressembles en tous points à ma créatrice.
Tu as fais naître en moi le pire de tous les vices.

Je te rêve de chlore et te voilà.
Du bout de mes chaînes,
Je t'effleure, je te brise.
Tu restes la cause de ma perdition.
Tu as conduit les couleurs jusqu'à l'extinction.
L'image se ternit au fil du temps.
Même si, ici, il a toujours paru plus lent.
L'image se ternit au fil du temps.
Même si, ici.

Qu'on me crève.
Qu'on me crève les yeux.
Ton calvaire sera silencieux,
La mort t'a enfermée avec moi.(X2)

Les gestes s'accélèrent.
Les murs se resserrent.
Nos corps se percutent.
Nos muscles se convulsent.
Nos yeux se révulsent.
Les sons se saturent.

Tes membres se déchirent sous mes dents,
Silence, je disparais.
Tes membres se déchirent sous mes dents,
Et tu t'effaces dans mes bras.
Que la fureur nous dévore;
Nous nous aimerons plus tard.
Oh mon corps se plie,
Sous le poids des sentiments.
Oh mon corps se plie,
Les murs m'ont vu pourrir.

Qu'on me crève.
Qu'on me crève les yeux.
Ton calvaire sera silencieux,
La mort t'a enfermée avec moi.(X2)

Baisse les yeux.(X2)

Baisse les yeux,
Quand je lève la main.

Dans ma boite je suis le roi,
Alors danse pour moi. (X4)

Qu'on me crève.
Qu'on me crève les yeux.
Ton calvaire sera silencieux,
La mort t'a enfermée avec moi.(X2)

Derrière la porte, la nature s'affole.
Silence; je veux l'entendre.
Silence; je veux la voir.

Juste une fois.
Je veux sortir.(X2)


5. SALEM (LA VOLEUSE DE CHAIR)

Salem(x2)

Dans le dédale de la nuit
Elle s'éveille, elle sourit :
L'enfant roi des ténèbres
L'enfant roi des ténèbres
Son univers est noir.
La lune s'endort dans son ciel
Jamais une étoile n'a brillé pour elle.
Jamais une étoile n'a brillé pour elle.
Pour elle

Les pavés des rues désertes
Reflètent l'horreur qu'elle inflige.
Salem veut des âmes pour s'amuser.
Sa vision l'a traînée jusqu'au crochet.
Elle est maudite, elle nous déteste.
L'enfant roi des enfers.
L'enfant roi des enfers

Salem s'élève par dessus les corps
Au dessus des corps tes victimes sont des œuvres.
D'un regard elle écrase,
D'un toucher elle massacre

Salem s'élève par dessus les corps
Au dessus des corps tes victimes sont des œuvres.
D'un regard elle écrase,
D'un toucher elle massacre

Elle a le soleil comme ennemi invincible,
Puisqu'il dévoile trops de chose, elle le fuit comme la peste.
Les aiguilles lui rappellent qu'elle avance inlassablement vers la sortie
Vers la sortie en silence

Salem(x2)

Salem s'élève par dessus les corps
Au dessus des corps tes victimes sont des œuvres.
D'un regard elle écrase,
D'un toucher elle massacre

Salem s'élève par dessus les corps
Au dessus des corps tes victimes sont des œuvres.
D'un regard elle écrase,
D'un toucher elle massacre

Salem veux nous voir six pieds sous terre
L'enfant roi des enfers se réveille six pieds sous terre.
Dieu t'a oublié six pieds sous terre
Depuis tu marches avec le démon six pieds sous terre.


6. ERREUR SYSTÈMES

Que nos cœurs éclatent en un milliard de confettis,
Car le dégoût est à la fête mes drougies.(x2)

Nous sommes de sales junkies
Sans aucune limite, sans aucune règle.
Nous sommes de sales junkies
Que personne ne regarde,
Que tout le monde fuit.
Assoiffés par la vengeance,
Nous rendons la violence
A ceux qui la génère.
Avec nous, on ne plaisante pas.(x4)

Nos poings serrés
Aux phalanges lacérées
Fendent les airs.

Hystérie
Collective,
Dépravés,
Défoncés,
Nous sommes de pauvres clowns,
Sans aucun dieu,
Sans aucun maître.

Maudit soient mes semblables.
S'ils me ressemblent je les déteste tous.(x3)
La mécanique des gestes
S'enraye et s'énerve
Sur les miens.
Perversion,
Soumission,
Dépravés,
Défoncés,
Nous sommes de pauvres fous
D'une arrogance inégalable.

A jamais perdants,
Dit "pardon" et va t'en.(x2)

Que nos poings serrés aux phalanges lacérées
Nous vengent de l'injustice,
Nous vengent de l'oubli.(x2)


7. RUINE

Esclave du rêve,
Je vis dans l'inconnu.
C'est les autres qui m'ont poussé.
Esclave du rêve,
Je vis dans l'inconscient.
C'est les autres qui sont l'Enfer.

Réalité molle à la flexibilité infinie,
Je te fais et refais en éternel insatisfait.
Je bati mon paradis au millieu de l'Enfer humain.
Je suis seule, je suis bien
La paranoia m'inonde,
Mon royaume est incertain.
Mon palais s'effondre,
Bientôt il ne restera plus rien

Ma cité éphémère retournera poussière.(x4)


8. L'UNIQUE ET PARFAITE

Ton parfum de chaos se répand et couvre la puanteur de nos corps.
C'est la fièvre qui anime nos mouvements, l'hystérie s'envole puis attend.

J'ai fui les fléaux
Déjoué la folie.
J'ai tout laissé
J'ai suivi les sentiers de l'interdit.
Libertin des arômes,
Je m'enfuis, je suis ma quête
Pour achever ma destiné,
Pour inventer l'inexistant.

Ton parfum de chaos se répand et couvre la puanteur de nos corps.
C'est la fièvre qui anime nos mouvements, l'hystérie s'envole puis attend.

Je suis le fléau,
Je suis la folie.
Partout où j'ai été terreur à régner en maitre.
J'ai cherché pour ne jamais trouver
L'unique et parfaite
L'unique et parfaite n'a jamais existé.

Ton parfum de chaos se répand et couvre la puanteur de nos corps.
C'est la fièvre qui anime nos mouvements, l'hystérie s'envole puis attend.

Ton parfum de chaos se répand
L'hystérie s'envole puis attend.
C'est la fièvre qui anime nos mouvements
L'hystérie nous apeure

Bien plus loin que nos yeux peuvent voir,
Je sens ta présence qui m'enivre
Comme la plus puissante des addictions,
Derrière l'horizon,
J'ai foi en ton essence,
Je veux croire en ta puissance
(Croire en ta présence)
Bien plus loin que nos yeux peuvent voir,
Je sens ta présence qui m'enivre
Comme la plus puissante de toute les drogue

Ton parfum de chaos se répand et couvre la puanteur de nos corps.
C'est la fièvre qui anime nos mouvements, l'hystérie s'envole puis attend.


9. ONZE + DEUX

Héroïne de mes nuits,
Je t'ai dans la peau,
Je bave.
Ta présence m'a mis l'eau à la bouche.
L'eau à la bouche

"???" devant l'ignorance
Je marche, je baigne dans une flaque de sang.
Orphelin du bien
Enfant des attouchements
Je marche je pisse sur les sentiments

Héroïne de mes nuits,
Guide mes pensées qui s'égarent et m'obsède.
Je suis rien sans toi.
Sans toi je ne suis rien.

Trop de merde dans vos bouche infâme,
"???" seul dans mon putin de crâne
Dans ma tête je tourne en rond
Comme un putin de fou dans un putin d'"???"

Je prends sur moi (x3)
Je panique
Je laisse faire
Je panique
Je laisse faire

Inspire, expire
Pour une dernière fois.
Alors qui c'est le pervers ?
On se retrouvera en enfer.
Inspire, expire
Pour une dernière fois.

Je m'égare dans les méandres du temps,
Face à ma catharsis, j'avance lentement.
Au loin j'entends des sifflements, des cris d'enfants,
Des prières, des hurlements.
J'entends...
J'entends...
J'entends...

Les couloirs du rêve sont étroits,
Les murs pleurent ma perdition.
Les portes saignent de la plus sombre de toutes les sèves
La splendeur des couleurs m'a aveuglé.
Je vois l'autre côté.
Etrange perception teinté de chlore sans horizon.

Brûle, brûle, brûle
Sur ta putin de croix
Ma présence t'indiffère
Alors je crache sur toi

Brûle, brûle, brûle
Sur ta putin de croix

J'ai treize envies
Trops instables.
Elles restent irrécitables.

Brûle, brûle, brûle
Sur ta putin de croix

Je sais quel m'attendent,
Mes tripes en redemandent

Brûle, brûle, brûle
Sur ta putin de croix

J'ai très envie
Trop instable je reste irascible.
Car jamais rassasié je vis dans l'excès.


10. PANTIN

Je me souviens,
Je me souviens,
Mes jambes en tremblent,
Mon cœur s'emballe.
Je me souviens.
Je me souviens.
Ça me fait mal,
Je me sens bien,
Je me souviens.
Je me souviens.
Approche toi de plus près, viens...
Que je le crache à ton oreille.
Que je le crache à ton oreille.

Je peux te voir
Je peux te voir
Ma rétine s'interroge
Alors je te goûte exquise pourriture.
Mon corps n'en revient pas,
C'est moi qui porte tes blessures.
Enfermons nous.
On s'amuse bien tous les deux.

Explose. moi la tempe,
Explose. moi la tempe,
Caresse la détente et appuie,
Joue avec moi.
Pantin, pantin

Explose. moi la tempe,
Explose. moi la tempe,
Caresse la détente et appuie,
Joue avec moi.
Pantin, pantin

Je suis cassé à l'intérieur,
Ta voix a pris corps
Tu es sortie par erreur.
Je suis cassé de l'intérieur,
Tu tires les ficelles
Architecte de mon horreur.

Tu dessines les malheurs et les sorts
Avec pour tableau la peau qui t'emprisonne.
Les stigmates resteront mon fardeau.

Explose. moi la tempe,
Explose. moi la tempe,
Caresse la détente et appuie,
Joue avec moi.
Pantin, pantin

Explose. moi la tempe,
Explose. moi la tempe,
Caresse la détente et appuie,
Joue avec moi.
Pantin, pantin

J'ai un secret
J'ai un secret
Il grandit
Il pourrit
Il me ronge de l'intérieur.


11. TA LANGUE ME MANQUE ?

Je serais pieux quand j'aurais vu, ton crâne s'ouvrir sur le parterre.
Je suis de ceux qui veulent te voir bouffé par les vers.
Bouffé par les vers. Bouffé par, bouffé par les vers.

Tes mots font mal,
Tes rêves sont sales.
Tu me fais honte,
Tu m'insupportes.
Hurle comme un porc.
Hurle comme un porc et je frappe.
Je veux sentir ta souffrance pendant des siècles.
Pendant des siècles.
Pour enfin te voir brûler sur le bûcher des vanités.

Tu m'écœures, tu m'écœures,
Tu es déjà mort.
Quoi?
Je n'entends rien.
Ta langue te manque?
Tu cries mais en vain...
Ta douleur m'apaise.

J'irai vomir sur ta tombe.
Avec ton passé comme renvoi.
J'irai détruire tes traces,
Comme si jamais tu n'avais existé.

1, 2 je serai pieu quand,
3, 4 ton sang sera froid.
Jamais je ne serai toi,
Plutôt crever.
Tu m'écœures, tu m'écœures,
Tu es déjà mort.
T'es juste un putain de bâtard.
Jamais plus je ne serai toi.
Tu pourris la vie des autres,
Plutôt crever.
Putain mais tu n'écoutes rien,
Putain mais tu n'écoutes rien.
Tu es déjà mort.
Putain mais tu n'écoutes rien.


12. LE NOMBRE D'OR

Le nombre d'or.

De toutes mes forces
Je vous sortirai de terre.
Couchés les bras croisés
Mes frères
Restez en paix.
Je persévère même si je perds mon temps
Je viens vous chercher.
Je perds mes ongles rongés jusqu'aux os.
Par la colère,
Mes frères je vous retrouverai.

Creuse dans la boue à mains nues je creuse.
Creuse au plus profond,
Je vous sortirai de là .
Creuse comme un fauve je suis vos traces
Notre histoire ne peut s'arrêter là.

Ma solitude est suspendue,
Je refuse,
Je ne supporterai plus.

Lesquels de nous ont réellement disparus ?
Que règne le néant car rien ne vous remplace.
Votre absence appuie la transparence de ma présence.
Concepteurs de mon évolution,
Vous avez fait de moi ce que je suis devenu.
Peu importe les embûches,
J''irai jusqu'à tuer nos pères.
Peu importe les embûches,
J'irai brûler leurs drapeaux sous l'hymne du blasphème.

Ton mensonge est un temple
Qui se fissure au fil des saisons.

Et quand viendra l'orage,
Que la foudre s'abattra sur ta maison
Un océan de vérité jaillira
Et je sentirai l'écume des vagues me frapper le visage avec violence du passé.
Noyé, à bout de souffle
Tu résumes ta vie telle une mauvaise partition :
Un début, une fin.
Entre ces deux,
Que de fausses notes et d'imprécisions